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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Libye: « personne ne regrettera Kadhafi »

23 Août 2011, 16:53pm

Publié par PCF

 

Avec la fin du régime de Kadhafi, que personne ne regrettera, après 6 mois de confrontation armée et de destructions considérables, vient le temps des questions.

Les espoirs légitimes de démocratie qui s'étaient exprimés à Benghazi tout au début, vont-ils pouvoir se concrétiser?

La guerre civile qui a profondément divisé le pays rendra-t' elle possible l'installation d'une Libye unie dans un Etat de droit et un véritable progrès des libertés? Les risques de partition sont-ils vraiment surmontés?

Les inquiétudes demeurent.

La participation directe de l'OTAN, en particulier de la France et de la Grande-Bretagne, au côté du Conseil national de Transition (CNT), dans cette confrontation inter-libyenne permettra-t-elle à la Libye de gagner une vraie souveraineté notamment au sein du monde arabe et méditerranéen et vis à vis des pressions atlantistes? Rien n'est moins sûr.

Des tractations diplomatiques discrètes étaient en cours en Tunisie, et réunissaient notamment des représentants du régime de Kadhafi et du CNT.

Les autorités françaises doivent maintenant en révéler le sens et les objectifs. Quels compromis politiques étaient négociés?

Le Gouvernement français doit aussi préciser, pour la France, le coût total de cette guerre évaluée jusqu'ici à 1,2 millions d'euros par jour.

Enfin, la lumière doit être faite sur le nombre des victimes militaires et civiles.

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Israël: le PCF condamne le triple attentat d'Eilat

19 Août 2011, 16:36pm

Publié par PCF

Israël: le PCF condamne le triple attentat d'Eilat et met en garde sur le risque d'escalade

Le Parti communiste français condamne le triple attentat commis en Israël, près d'Eilat.

Ces actes de terreur qui ont fait 8 victimes, essentiellement des civils, ne servent en rien la cause de la paix et de la justice pour le peuple palestinien.

Les autorités israéliennes ont ordonné une riposte militaire immédiate particulièrement meurtrière et annoncé des représailles de grande ampleur.

Dans le contexte d'un vaste mouvement social, auquel B. Netanyahou ne sait pas comment répondre, une escalade de la violence offrirait une issue inespérée aux dirigeants israéliens.

Elle les conforterait aussi dans leurs manœuvres pour s' opposer à la reconnaissance de l’État de Palestine à l'ONU.

Il y a pourtant urgence à sortir de l'impasse dramatique qui domine au Proche-Orient. La France et l'Union européenne sont devant leur responsabilité.

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La demande de la tenue d’une véritable concertation sociale exigée !

18 Août 2011, 17:19pm

Publié par Intersyndicale

Intersyndicale du 18 août

Communiqué de l’intersyndicale CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA


A la crise économique et sociale de 2008 aux effets durables, s’ajoute la crise des dettes publiques de la zone Euro. Celle-ci et la nature des réponses politiques apportées par l’Union et les états membres menacent en permanence la stabilité de la monnaie commune et l’avenir de l’Union Européenne. Les conséquences sont lourdes pour les salariés.

Face à l’atonie de la croissance et à l’aggravation de la crise des dettes de la zone Euro, le gouvernement a prévu d’annoncer le 24 août des « mesures destinées à réduire le déficit de la France ».

La situation nationale est préoccupante. Les politiques menées et le faible niveau de croissance ne réduisent pas le chômage et mettent en cause la cohésion sociale et la solidarité :

• Le chômage reste très élevé, bien au-dessus de ce qu’il était avant 2008. Le chômage de longue durée s’est accru. La précarité s’est accentuée comme en témoigne la forte proportion d’embauche en CDD de très courte durée.

• La situation des moins de 25 ans sur le marché du travail s’est particulièrement dégradée.

• La politique fiscale est inéquitable et épargne les plus hauts revenus. Les revenus du travail sont plus mis à contribution que les autres revenus. Les suppressions d’emplois aveugles dans les fonctions publiques mettent en péril la qualité du service rendu. Les réformes sociales, telle celles des retraites, font porter l’essentiel des efforts sur les salariés et accentuent les inégalités.

Pour l’intersyndicale, des réponses nouvelles priorisant l’emploi, la cohésion sociale (protection sociale, services publics,…), la réduction des inégalités (une autre répartition des richesses, le pouvoir d’achat, une autre fiscalité), la maîtrise des déficits publics sont urgentes.

L’intersyndicale, réunie ce jour, demande la tenue d’une véritable concertation sociale avec le gouvernement et le patronat pour examiner les mesures à prendre pour soutenir la croissance, soutenir l’emploi et réduire la dette tout en garantissant la cohésion sociale.

D’ores et déjà, l’intersyndicale estime indispensable l’intervention des salariés. Elle se réunira le 24 août au soir pour envisager les suites à donner. Celles-ci viseront à débattre avec les salariés des solutions à apporter et à organiser avec eux l’action pour faire pression sur le gouvernement et le patronat.

Paris, le 18 août 2011.

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Les victimes n'ont pas à payer la crise du capitalisme !

16 Août 2011, 19:17pm

Publié par Pierre Laurent

Sommet Sarkozy/Merkel : aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes !

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés aujourd'hui à Paris pour travailler la « coordination» des politiques économiques européennes, autrement dit, comment faire avaler encore plus d'austérité aux peuples européens.

En France, le bourrage de crâne a déjà commencé : il faut préparer l'opinion à l'austérité qui (de toute façon), serait appliquée (et cela) « quelle que soit la situation économique » selon Nicolas Sarkozy.

L'UMP, qui craint la démocratie et le changement politique, tente de graver l'austérité dans la constitution et n'hésite pas à pousser vers un fédéralisme européen de plus en plus autoritaire avec la « nouvelle gouvernance économique », le pacte euro+ et l'idée d'un « conseil de stabilité ».

Mais la France et l'Europe ne sortiront pas de la crise en continuant de se soumettre aux marchés financier et en tuant leur économie avec des politiques qui empêchent toute perspective de croissance.

Pour le PCF, deux priorités pour sortir de l'impasse: désarmer les spéculateurs et investir dans l'emploi et les services publics.

Et un outil : la banque centrale européenne qui, au lieu de faire la leçon à l'Italie, devrait utiliser autrement son pouvoir de création monétaire:

- Elle peut prêter à taux zéro aux Etats en difficulté et racheter des titres de dette publique – non pas pour payer les créanciers à court terme – mais pour financer l'expansion des services publics, comme le proposent le PCF et le PGE avec l'idée de créer un fonds européen de développement social et solidaire.

- Elle peut également refinancer les banques sur la base de critères sociaux et environnementaux pour que la monnaie créée n'aille pas à la spéculation.

Quant à la dette, la vérité doit être dite sur les responsabilités des gouvernements qui se sont succédés à la tête de l'Etat français et qui, en bons libéraux, ont approfondi le déficit en refusant de faire contribuer les riches, en recapitalisant les banques et en empruntant sur les marchés financiers pour le combler.

Cette part illégitime de la dette doit être annulée et de nouvelles recettes doivent être dégagées, notamment en taxant les profits. Aux responsables de payer la crise, pas à leurs victimes !    

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, Président du Parti de la Gauche Européenne

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Il faut arrêter l’austérité et augmenter les salaires

12 Août 2011, 18:24pm

Publié par CGT

Les derniers chiffres publiés par l’Insee confirment que notre économie a fait du surplace au deuxième trimestre de l’année. Le principal facteur en est le recul de la consommation des ménages, auquel s’ajoute un ralentissement de l’investissement des entreprises.

Dans ce contexte, pour donner des gages aux marchés financiers, le président de la République confirme que son gouvernement va poursuivre la voie d’austérité en continuant notamment de réduire les dépenses publiques utiles.

C’est inadmissible et dangereux pour le pays, notamment pour les salariés, les retraités et les privés d’emploi.

Une telle politique va aggraver les difficultés comme le montre l’exemple grec.

L’heure n’est pas à donner encore plus de gage aux marchés financiers. Il faut au contraire mettre fin à leur dictat.

La Cgt réitère ses revendications. Pour sortir de cette crise dont les conséquences sociales risquent d’être plus graves encore, il faut produire et répartir autrement les richesses.

Il faut immédiatement arrêter le programme d’austérité dont le seul objectif est de rassurer les marchés financiers.

Il faut augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux pour accroître le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, principal moteur de l’activité économique.

Il faut mettre en place une réforme fiscale pour réduire l’injustice sociale, augmenter l’impôt sur les riches et inciter les entreprises à augmenter l’emploi et l’investissement.

Il faut supprimer les niches fiscales et sociales inutiles pour dégager des ressources nécessaires au développement des infrastructures et des services publics de qualité.

Il faut empêcher les spéculateurs de profiter des crédits et de l’épargne disponibles pour gagner encore plus d’argent au détriment du pays.

Il faut créer un pôle financier public pour utiliser le crédit et l’épargne au service de l’emploi, de l’investissement productif et de la politique industrielle.

Il faut taxer les transactions financières et utiliser ses recettes au service de la satisfaction des besoins sociaux en France, en Europe et au-delà.

La CGT appelle salariés, retraités et privés d’emploi à porter ces exigences notamment par une journée d’action interprofessionnelle à la rentrée.

Montreuil, le 12 août 2011

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Il y a un grand mensonge sur les responsabilités de cette crise financière

12 Août 2011, 09:54am

Publié par l'Humanité

Article publié sur le site de l'Humanité le 10 août 2011

Après l’addition sociale présentée aux peuples par les gouvernements, voici que se profile une « addition démocratique », dénonce le secrétaire national du PCF.

Face à la crise de la dette, l’Allemagne vient de suggérer un « conseil de stabilité » 
qui passerait au-dessus 
des gouvernements. Une mesure forte, ou au contraire un abandon ?

Pierre Laurent. Non seulement il faut refuser cette nouvelle capitulation que serait cette proposition allemande, mais il faut arrêter cet engrenage de soumission aux marchés financiers, qui manipulent l’information pour mettre en coupe réglée peuples et gouvernements. 
Il y a un grand mensonge 
dans la crise actuelle sur 
les responsabilités de cette crise. Les marchés ne sont pas une main invisible, derrière eux il n’y a que des groupes, des milliardaires, 
des gouvernements aussi, 
qui cherchent à obtenir le paiement de la crise par les peuples par tous les moyens, et au fur et à mesure que leurs solutions échouent, 
ils en rajoutent sur l’addition sociale, et maintenant 
sur l’addition démocratique. 
On demande aux gouvernements 
et aux peuples de rendre les armes.

« Apaiser les marchés », 
comme le réclament les analystes financiers, est donc une aberration ?

Pierre Laurent. C’est insupportable ! Il faut inverser la machine 
qui veut que les groupes 
de spéculateurs qui agissent 
au plan mondial tentent 
de soumettre les peuples à leur botte. C’est aux gouvernements 
de soumettre les marchés 
au contrôle politique 
et démocratique, et de redonner 
du pouvoir aux parlements et aux citoyens. Il y aurait besoin dans chaque pays et au plan mondial 
de commissions d’enquête 
sur les conditions dans lesquelles les marchés sont manipulés 
pour imposer un chantage financier qui débouche systématiquement sur des plans d’austérité de plus en plus drastiques. On voit bien qu’après le monde arabe, 
c’est Israël qui se révolte contre 
la vie chère, l’Europe, les États-Unis : c’est une affaire mondiale.

Le précédent grec vous inspire la méfiance...

Pierre Laurent. C’est incroyable 
qu’à chaque nouvel épisode, 
on feint d’oublier le précédent : comme si chaque nouvel épisode de la crise était une météorite tombée d’on ne sait où. La crise grecque et la crise américaine ont la même origine. En ne s’attaquant pas 
à la spéculation financière 
et à ceux qui organisent le chantage contre les dépenses publiques 
et sociales, à chaque fois on aggrave le mécanisme qui y conduit. Sommet après sommet, on nous annonce des solutions qui 
en vérité amplifient la crise, face 
à des spéculateurs insatiables 
en raison de leurs pertes financières.

On oppose volontiers que, dans une économie mondialisée, reprendre 
la main n’est pas réalisable.

Pierre Laurent. Ce sont les gouvernements qui décident 
de laisser la main aux spéculateurs. Les décisions du G20 sont des décisions d’abandon du contrôle 
de la situation. Nous pouvons prendre des décisions qui seront 
des décisions de combat 
des marchés financiers. Taxer 
les flux financiers, reprendre 
le contrôle des banques, reconquérir du pouvoir politique pour organiser une politique 
de relance économique et sociale qui ira contre les intérêts 
de rentabilité imposés par 
les marchés.

La France peut-elle jouer un rôle ?

Pierre Laurent. Ces décisions peuvent être prises à tous les échelons, national, européen, et maintenant mondial. Cela se fait en s’appuyant non pas sur les décideurs du G20 mais sur les forces sociales qui n’en peuvent plus, sur les forces syndicales, sur tous les citoyens 
qui sont mobilisés comme 
on le voit, pays après pays. 
Oui, la France peut prendre la tête d’un mouvement mondial 
contre l’austérité généralisée.

Pour l’heure, Nicolas Sarkozy ne croit qu’en sa « règle d’or » budgétaire.

Pierre Laurent. Pour que la France joue le rôle que je viens d’évoquer, nous avons un impératif qui est de chasser Sarkozy et ceux qui le soutiennent, pour reconstruire un pouvoir démocratique qui s’attaquera à cela. Ça doit commencer par une bataille politique pour refuser d’inscrire l’austérité dans la Constitution française. Il y a une bataille à mener dans les semaines à venir, quand 
on voit au Parti socialiste 
que certains commencent à avoir les genoux qui flanchent devant l’offensive de la droite. Nous devons faire que la gauche refuse en bloc 
la « règle d’or », qu’elle la refuse quand Nicolas Sarkozy la proposera au vote, et qu’elle la refuse si elle accède au gouvernement de ce pays.

Entretien réalisé par Lionel Venturini

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Israël: le PCF condamne l'accélération de la colonisation à Jérusalem-Est

11 Août 2011, 16:28pm

Publié par PCF

Les autorités israéliennes viennent d'autoriser définitivement la construction de 1600 logements dans le quartier de colonisation Ramat Schlomo à Jérusalem-Est.

A cette décision s'ajoute le projet de 2600 autres logements dans deux autres quartiers de Jérusalem-Est.

Le Parti communiste français condamne avec la plus grande énergie ce processus de spoliation et de guerre contre le peuple palestinien.

C'est la perspective même de l'édification d'un État palestinien souverain qui est visée et directement mise en cause par le gouvernement de B. Netanyahou. 

Cette grave accélération de la colonisation est présentée de façon consternante et scandaleuse comme une réponse à la crise économique, à la contestation sociale et aux grandes manifestations populaires notamment contre la cherté du logement en Israël.

L'instrumentalisation du mouvement social israélien par le gouvernement le plus réactionnaire qu’ Israël ait connu dans son histoire suscite une indignation légitime.

Le Parti communiste rappelle la nécessité pour l'ensemble des gouvernements de l'Union européenne de faire respecter la légalité internationale. Il faut en finir avec l'impunité.

La France - qui a condamné ces annonces provocatrices et dangereuses de B. Netanyahou - se doit de prendre des initiatives d'urgence pour obtenir les sanctions qui s'imposent et notamment la suspension de l'accord UE/Israël tant que les autorités de ce pays se permettront de bafouer le droit international et d'accentuer ainsi la crise et les risques de confrontation au Proche-Orient

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Rompre avec l'endettement sur les marchés financiers

8 Août 2011, 18:51pm

Publié par PCF

Il faut impérativement cesser d'encourager les marchés financiers par la fuite en avant généralisée dans l'endettement public auprès d'eux, comme ne cessent de le faire les États-Unis et l'Union européenne aujourd'hui.

Certes, l'intervention de la BCE, lundi, a permis, dans l'immédiat, d'éviter le krach que l'on prédisait après la dégradation, par une agence, de la notation de la dette fédérale des États-unis en écho au relèvement de son plafond pour que Washington puisse continuer de soutenir son effort de guerre, ses énormes dépenses de domination et de gâchis financiers grâce aux privilèges du dollar.

Cependant, le rachat par la BCE de titres de dettes souveraines de l'Italie et de l'Espagne, au delà de ceux de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, ne vise qu'à maintenir la confiance des créanciers privés (banques, assurances, fonds spéculatifs...) le temps que les décisions prises au sommet européen extraordinaire du 21 juillet dernier soient ratifiées par les États de la zone euro.

Ce sera, alors, au Fonds européen de stabilité financière de prendre le relai en amplifiant l'endettement public de la zone euro sur les marchés mondiaux, en rivalité avec celui des États-Unis, avec, pour contrepartie, une casse accrue de l'emploi, des salaires, de la formation, des retraites et de services publics.

Il est urgent de rompre avec cette logique folle qui fait que, désormais, la dette publique mondiale approche les 40 billions (millions de milliards) de dollars, contre 29 500 fin 2007, tandis que la croissance pique à nouveau du nez et que le chômage redouble!

Il faut, au contraire, moyennant une création monétaire nouvelle massive des banques centrales et du FMI, faire reculer la domination des marchés financiers avec, au-delà du remboursement de dettes, un immense effort commun de promotion de l'emploi, de la formation, des salaires, de la protection sociale et des services publics en France, en Europe et dans le monde.

Il devient urgent, en effet, de faire prévaloir, dans les financements, des finalités sociales face aux difficultés considérables qui assaillent les populations, à l'explosion des gâchis financiers et des dépenses de surarmement qui préparent une crise mondiale d'une tout autre ampleur que celle de 2008-2009.

La BCE doit être profondément réorientée dans ce sens, à l'appui des luttes sociales qui, de partout, montent en Europe. Les peuples européens ont tout à gagner, en même temps, à un rapprochement avec les pays émergents et en développement pour contraindre les États-Unis à entrer dans une négociation internationale nouvelle, pour faire reculer le rôle du dollar en promouvant une monnaie commune mondiale, à partir des droits de tirage spéciaux du FMI, pour un co-développement pacifique de toute l'humanité.

C'est dire si, en France, il faut absolument refuser la prétendue « règle d'or » des finances publiques proposée par Sarkozy, mettre en cause les pactes de stabilité et de compétitivité et, avec un pôle financier public et des fonds publics régionaux, mobiliser un nouveau crédit sélectif pour sécuriser l'emploi, la formation, les salaires, les retraites et une croissance réelle durable. Aucune voix à gauche ne doit manquer pour faire barrage à la règle d'or

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Palestine : la prochaine nation du monde, signez la pétition !

23 Juillet 2011, 07:01am

Publié par faustin9

1442_Palestine_UN_1_460x230.pngLe 26 juillet, le Conseil de Sécurité de l'ONU se réunira, offrant au monde une chance de soutenir une nouvelle proposition qui pourrait mettre fin à des décennies d'échec des pourparlers de paix israélo-palestiniens: la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'ONU.

Plus de 120 nations du Moyen-Orient, d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine ont déjà approuvé cette initiative, mais le gouvernement de droite d'Israël et les Etats-Unis y sont férocement opposés. L'Europe est encore indécise, mais une pression publique massive pourrait la pousser à saisir cette occasion unique de mettre fin à 40 ans d'occupation militaire.

Cela fait des décennies que les initiatives de paix menées par les Etats-Unis échouent, tandis qu'Israël a confiné la population palestinienne dans des enclaves, confisqué ses terres et empêché la Palestine de devenir une entité politique souveraine. Cette initiative audacieuse pourrait donner un nouveau point de départ pour résoudre le conflit, mais l'Europe doit prendre les devants. Lançons un immense appel mondial pour que les principaux pays européens approuvent dès maintenant cette demande de reconnaissance de l'Etat palestinien, et pour montrer clairement que les citoyens du monde entier soutiennent cette proposition diplomatique légitime et non-violente.

Signez la pétition et envoyez ce message à tous vos amis.

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Le plan climat du gouvernement : démagogie et inefficacité à l’œuvre !

23 Juillet 2011, 06:19am

Publié par PCF

Les scientifiques du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur le Climat (G.I.E.C.) nous avaient alertés sur les conséquences du réchauffement climatique dû à l’augmentation de l’émission des gaz à effet de serre. Or la production de gaz carbonique du fait de l’utilisation des énergies fossiles a atteint un niveau record en 2010. On est certain d’une augmentation « rapide » de plus de 2°C en moyenne de la température du globe.

Les 230 mesures, que vient de décider N. Kosciusko Morizet, sont d’abord un constat d’échec. Les Etats et plus particulièrement les gouvernements des pays les plus industrialisés du monde ont été incapables de parvenir à un accord contraignant et l'échec des négociations successives qui préparent la rencontre de Durban, en décembre 2011, le confirment.

La France, grâce à son « mix énergétique », était en bonne position pour réussir la réduction, d’un facteur 4, de ses émissions de CO2, comme cela est demandé à tous les pays industrialisés. A contrario, l’Europe ne mène et n'impulse aucune politique énergétique de transition pour le réussir. Notons que c’est « un passage en force », sans cohérence et sans débat. C’est la suite du Grenelle de l’Environnement où les moyens financiers sont loin d’être à la hauteur des enjeux.

Le discours cache la suppression des emplois à l’Office National des Forêts, les conséquences de la loi « Bachelot » sur la santé, la baisse du ferroutage, la défaillance de notre politique industrielle. Quant à l’eau, on a surtout besoin d’un grand service public pour éviter les gaspillages et des prix insupportables.

Au moment où tous les services publics, y compris ceux de l’environnement, sont attaqués, on fait de la communication. En réalité, c’est le système capitaliste qui est incapable de répondre aux besoins de l’humanité tout en préservant la planète.

D’où la nécessité d’un vrai changement dans la politique « écologique » de notre pays.

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