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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Réforme constitutionnelle, Sarkozy veut imposer les critères rejetés en 2005

16 Février 2011, 10:03am

Publié par CRC-SPG

Nicolas SARKOZY a lancé un nouveau ballon d’essai.

Par amis et médias interposés, il évoque son intention de convoquer le Congrès du Parlement pour voter une loi constitutionnelle imposant la conformité des lois de finances et de financement de la sécurité sociale aux critères de convergences européennes, dit « critères de Maastricht » rejetés par la majorité des Français en 2005.

Cette loi constitutionnelle aurait pour première conséquence de priver notre pays de toute marge de manœuvre budgétaire, pourtant déjà bien étroite.

Il serait en outre contraire à l’article 14 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui fonde en France la souveraineté budgétaire.

Ce projet du Chef de l’Etat a une conséquence pratique immédiate, la poursuite de la réduction des dépenses publiques, politique qui met en péril l’existence même des services publics.

D’apparence technique, c’est un projet antisocial par nature.

Il symbolise l’attitude des dirigeants européens face à la crise financière : c’’est aux populations de payer l’addition des excès capitalistes par une réduction de l’emploi, une baisse du pouvoir d’achat, une attaque sans précédent contre les services publics, locaux et nationaux, de l’école à la santé, de la justice et police à la politique culturelle ou de recherche.

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Tunisie, Egypte: la solidarité avec les peuples qui font leurs révolutions

16 Février 2011, 08:44am

Publié par faustin9

A l'appel d'une trentaine d'organisations politiques, syndicales, associatives, une soirée de solidarité s'est tenue, ce mardi 15 février à la salle Edmond Vigne de Fontaine. Il était donc naturel de retrouver parmi la foule présente, Jean Paul Trovero et Carole Falco-Guérain. L'occasion d'apprendre et de mieux maitriser l'histoire de ces peuples nous a été donnée.

Adel Thabet, porte parole du PCOT en France, Annie David, sénatrice communiste de l'Isère qui a accompagné la semaine dernière une délégation du PCF qui s'est rendue en Tunisie, un représentant de la communauté égyptienne, nous ont fait part de leur ressenti sur ces deux révolutions.

Des régimes bénéficiant d'appuis importants des Etats-Unis, de l'Europe, de la France, les épisodes Chirac, Sarkozy, Alliot Marie, Fillon, Strauss Kahn. Ben Ali et Moubarak, les amis de nos gouvernants et du FMI qui ont appliqué dans leurs pays, la dictature.

La constitution en Tunisie du Front du 14 janvier représente les prémices de la construction de la démocratie, avec la naissance de différentes organisations. 28 organisations ont créé le conseil de la révolution.

Le débat a montré qu'après "Ben Ali dégage", "Moubarak dégage", il faut que "Sarkozy dégage". 

La bas, c'était des dictatures, mais en France, n'avons-nous pas la dictature ultra-libérale de la finance ? Chômage de masse, pauvreté extrême, permettent de mieux comprendre pourquoi aujourd'hui, des familles cherchent des solutions, à travers l'exode vers ces pays qui les ont placé dans cette situation. Quelqu'un dira, la solidarité, ce n'est pas les petits sous, mais les coopérations, les échanges avec ces peuples!

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Obtenir la garantie d'un droit au logement effectif: proposition de loi

15 Février 2011, 13:14pm

Publié par CRC-SPG

Proposition de loi relative aux expulsions locatives et à la garantie d’un droit au logement effectif



PROPOSITION DE LOI

relative aux expulsions locatives et à la garantie d’un droit au logement effectif,

PRÉSENTÉE

Par Mmes Odette TERRADE, Nicole BORVO COHEN-SEAT, Éliane ASSASSI, M. François AUTAIN, Mme Marie-France BEAUFILS, M. Michel BILLOUT, Mme Annie DAVID, M. Jean-Claude DANGLOT, Mmes Michelle DEMESSINE, Évelyne DIDIER, MM. Guy FISCHER, Thierry FOUCAUD, Mmes Brigitte GONTHIER-MAURIN, Gélita HOARAU, M. Robert HUE, Mme Marie-Agnès LABARRE, M. Gérard LE CAM, Mmes Josiane MATHON-POINAT, Isabelle PASQUET, MM. Jack RALITE, Ivan RENAR, Mme Mireille SCHURCH, MM. Bernard VERA et Jean-François VOGUET,

Sénateurs

(Envoyée à la commission des affaires sociales, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)

EXPOSÉ DES MOTIFS

Madame, Monsieur,

Le droit au logement est un droit universel reconnu par les traités internationaux et dans notre Constitution.

Ainsi, le droit au logement est codifié comme droit humain dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 où il est stipulé que :

« Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. « (Article 25(1))

Le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adopté à New York le 16 décembre 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies, entré en vigueur le 3 janvier 1976 conformément aux dispositions contenues dans son article 27 suite à sa 36e ratification par un État, reconnaît par son article 11 que :

« Les États parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu’à une amélioration constante de ses conditions d’existence. Les États parties prendront des mesures appropriées pour assurer la réalisation de ce droit et ils reconnaissent à cet effet l’importance essentielle d’une coopération internationale librement consentie.

Cette reconnaissance crée ainsi pour l’État une obligation de mise en oeuvre effective, dans la mesure où l’article 2 du même Pacte dispose que « Chacun des États parties au présent Pacte s’engage à agir [...] en vue d’assurer progressivement le plein exercice de tous les droits reconnus dans le présent Pacte »

Il est également stipulé aux alinéas 10 et 11 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, texte à valeur constitutionnelle, que :

« La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ».

Le droit au logement est donc un droit fondamental dont l’État a contracté l’obligation juridique de garantir afin de respecter ses engagements internationaux.

À ce titre, un arrêt du 16 décembre 2008 de la Cour de cassation a consacré l’effectivité du pacte international de 1966.

Il en résulte que l’État français a pris l’obligation qu’aucune famille ne soit privée de son logement faute d’un niveau de vie suffisant, et donc que, dans le respect de la séparation des pouvoirs, si une décision judiciaire d’expulsion est néanmoins prononcée, elle ne soit exécutée qu’en ayant pourvu au relogement décent de la famille expulsée.

Or, le gouvernement a mis en place un arsenal législatif et mène une politique qui ne permet pas de garantir concrètement le droit au logement.

1. Une politique publique du logement qui ne conduit pas à la garantie d’un droit fondamental mais à sa marchandisation

La mise en oeuvre de ce droit fondamental rencontre nombre de difficultés d’application, et ce, alors même que la grave crise économique et sociale que traverse notre pays le rend plus que jamais essentiel pour les citoyens victimes de la crise du logement.

L’insuffisance de logements sociaux accessibles constitue, à ce titre, un obstacle majeur. Cette situation de pénurie de logement sociaux se vérifie tout particulièrement dans l’agglomération parisienne et la plupart des grandes agglomérations du pays où le secteur immobilier est de plus en plus tendu par la spéculation et la flambée des loyers. Une telle situation rend également nécessaire de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires permis par l’ordonnance de 1945 afin de réquisitionner les logements vacants.

Le désengagement de l’État dans ce secteur est flagrant, notamment par une baisse des dotations budgétaires, et nous constatons une diminution de son intervention dans le financement des logements sociaux. Ceci sans compter la nouvelle taxe de 245 millions que le gouvernement entend faire peser sur les offices HLM, taxe qui va amputer leur capacité de construction alors même que selon les associations, ce sont 900 000 logements qu’il nous faudrait construire.

Parallèlement, le décalage croissant entre le coût du logement et les revenus des ménages rend de plus en plus difficile l’accès au logement. Ainsi, les ménages appartenant aux 30 % les plus pauvres qui sont logés dans le parc privé consacrent en moyenne près de 40 % de leurs ressources au loyer ou à leurs charges d’accession.

Selon l’INSEE, l’écart se creuse entre capacité contributive des ménages et coût du logement. Entre 1998 et 2008, les prix à la consommation ont augmenté de 19 %, les loyers des résidences principales de 25 %, le revenu disponible médian des ménages a, quant à lui, augmenté de 13 %. Les dépenses courantes de logements nettes d’aides personnelles représentaient en moyenne 17 % du budget des ménages en 1984 ; elles représentent 21,4 % en 2009. On voit donc bien que les ménages ont de plus en plus de mal à assumer les dépenses liées au logement.

Cette situation génère une demande sociale particulièrement forte qui, si l’on n’y prend garde, continuera d’alimenter durablement une crise du logement dont les locataires et leurs familles demeurent, en dernière instance, les victimes principales.

2. Une définition du droit au logement trop limitative

En l’état, la définition faite dans la législation française à l’article L. 300-1 du code de la construction et de l’habitation du droit au logement nous apparaît plus que contestable.

En effet, il est stipulé que le droit à un logement décent et indépendant, mentionné à l’article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à mettre en oeuvre le droit au logement est garanti par l’État uniquement à toute personne résidant de manière régulière sur le territoire français et dans des conditions de permanence définies par décret en Conseil d’État.

Cette condition de résidence bat pourtant en brèche la dimension universaliste de ce droit.

3. La pratique des expulsions locatives sans relogement est l’antithèse du droit au logement

En effet, alors qu’il résulte des obligations internationales contractées, l’obligation pour l’État de faire en sorte qu’aucune personne ou sa famille ne soit privée de logement faute d’avoir les moyens d’un niveau de vie suffisant, aujourd’hui les expulsions locatives continuent d’être la règle, expulsions parfois sans relogement.

De 1998 à 2008, les décisions de justice prononçant une expulsion à l’encontre des locataires ont augmenté de 48 % atteignant 105 271 jugements. Plus impressionnant encore, sur la même période, l’intervention effective de la force publique a augmenté de 132 %, atteignant 11 294 cas !

Les chiffres encore provisoires de 2009 indiquent 110 246 décisions de justice prononçant une expulsion et 10 597 interventions effectives de la force publique.

À ce titre, la défenseur des enfants n’a eu de cesse de dénoncer le caractère particulièrement traumatisant pour les enfants des expulsions effectuées avec l’appui de la force publique

Il demeure alors une véritable contradiction entre droit au logement et la poursuite des procédures civiles d’expulsion locative, contradiction qu’il convient de lever.

De plus, les maires de certaines communes, se fondant sur les obligations internationales contractées par l’État, ont dans certains cas, utilisé leur pouvoir de police en prenant des arrêtés anti-expulsions considérant que de telles pratiques constituaient manifestement des troubles à l’ordre public.

Aujourd’hui, la jurisprudence conteste leur légalité.

Nous proposons donc de reconnaître très clairement que toute autorité publique a qualité sur le territoire de son ressort pour s’assurer de la conduite à bonnes fins de la mise en oeuvre effective de ce droit.

Un telle mesure s’imprègne de l’esprit de l’article 28 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui affirme : « Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. » Ainsi, le droit au logement étant reconnu par ce texte international, nous considérons, qu’il est du devoir de toutes les institutions de l’État, de l’échelon local à l’échelon national, et de toute personne investie d’une mission publique, de veiller à la pleine application dudit principe, et plus concrètement à ce qu’aucune famille ne puisse faire l’objet d’une expulsion sans être assurée de jouir, dans la plus stricte continuité, d’un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités, sauf à l’État à y pourvoir .

4. Une réponse incomplète du DALO qu’il nous faut améliorer

Alors que pour nombre d’acteurs du droit au logement, l’adoption de la loi créant le droit au logement opposable (DALO) avait constitué une avancée pour le respect des engagements internationaux, tel n’est pas le cas.

Aujourd’hui, le DALO ne répond que partiellement à l’objectif de garantir le droit fondamental au logement en restant encore très loin de cette obligation générale et ne constitue qu’un minimum.

Cependant, son application elle-même est considérablement déficitaire.

Ainsi, malgré la reconnaissance du « droit opposable » par la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, les expulsions de locataires en difficulté, y compris ceux ayant été déclarés prioritaires par les commissions DALO, continuent d’être la règle, contrairement aux prescriptions internationales.

Partant de ce constat, le comité de suivi du DALO a adopté à l’unanimité en mars dernier une motion demandant au gouvernement de prendre toutes mesures utiles afin que les personnes reconnues prioritaires pour l’attribution d’un logement par les commissions départementales de médiation ne puissent être expulsées.

En effet, la loi DALO a ouvert aux personnes menacées d’expulsion une voie de recours leur permettant de faire reconnaître leur droit à un relogement. Ainsi, de janvier 2008 à juin 2010, 15,6 % des recours déposés devant les commissions de médiation l’ont été pour ce motif. Lorsque la commission prend une décision favorable au demandeur, le préfet est tenu de faire en sorte qu’il reçoive une offre de logement adaptée à ses besoins et à ses capacités.

Cependant le comité de suivi a constaté que des personnes désignées comme prioritaires ont été expulsées avec le concours de la force publique, et ce, sans avoir reçu d’offre de relogement.

Outre les souffrances humaines qu’engendrent toutes les expulsions, celles qui concernent des prioritaires « DALO » constituent un véritable dysfonctionnement de l’État, garant du droit au logement.

Cette situation a d’ailleurs conduit le Conseil d’État, dans son rapport annuel de 2009, à définir les droits dits opposables à l’État comme des droits fictifs, ce qui ne peut manquer d’interpeller tout citoyen qui pense vivre en République et dans un État de droit...

Le comité de suivi a donc demandé que l’État organise sa propre cohérence en mettant en oeuvre les quatre principes suivants :

1°) Que toute personne faisant l’objet d’un jugement d’expulsion soit informée par le préfet de la possibilité de déposer un recours DALO en vue d’obtenir un relogement, ainsi que des coordonnées des services et organismes susceptibles de l’assister dans cette démarche.

2°) Lorsqu’une personne a déposé un recours DALO, que la décision d’accorder le concours de la force publique soit suspendue en attente de celle de la commission de médiation ; cette dernière ne doit pas exiger que le concours de la force publique soit accordée avant de se prononcer.

3°) Lorsqu’une personne a été désignée comme prioritaire par la commission de médiation, qu’aucun concours de la force publique ne soit accordé avant qu’elle ait obtenu une offre de logement adaptée à ses besoins et à ses capacités.

4°) Que le refus de concours de la force publique donne effectivement lieu à l’indemnisation du propriétaire, ce qui suppose l’abondement du budget concerné à hauteur des besoins. En effet, ce fonds d’indemnisation a été divisé par deux en trois ans, de 78 millions d’euros en 2005 à 38 millions en 2008.

Plus récemment, dans son rapport de décembre 2010, le comité de suivi appelle, d’une façon que l’on pourrait qualifier de manière virulente, l’État à ne pas rester hors la loi.

Il estime en effet, que si le DALO a permis, depuis 2008, que 30 000 ménages soient logés (27 000) ou hébergés (3 000) suite à un recours, le nombre de personnes déclarées prioritaires et pourtant sans offre de relogement reste trop important. Ceci sans compter que la procédure DALO vise à écrémer au maximum le nombre de demandeurs et qu’aujourd’hui ne sont déclarés comme prioritaires qu’une infime minorité des demandeurs de logement.

Ainsi, le nombre de personnes déclarées « prioritaires logement » sans offre au 30 juin 2010 était de 14 000 ménages dont 12 500 désignés par les commissions franciliennes dont 10 000 par celle de Paris.

Malgré la hausse des relogements, l’écart entre prioritaires et relogés continue à se creuser. Le DALO constitue, à ce titre, le plus sûr révélateur des carences de l’action publique.

À ces dysfonctionnements, le comité de suivi DALO ajoute également la confusion des critères utilisés par les commissions de médiation pour désigner comme prioritaires certains ménages.

En effet, certaines commissions de médiation refusent de désigner comme prioritaires les ménages expulsés, tant que ceux-ci ne font pas l’objet d’une décision de concours de la force publique.

Cette situation est anormale et ne respecte pas la législation actuelle.

Pour garantir un droit universel au logement effectif, nous proposons donc :

Dans l’article 1er de cette proposition de loi, de redéfinir le droit au logement comme un droit universel, accessible à tous, peu importe leur situation juridique sur le sol français. Nous proposons également que toute autorité publique ait qualité sur le territoire de son ressort pour s’assurer de la conduite à bonnes fins de la mise en oeuvre effective de ce droit

Dans un article 2, d’interdire le recours par le préfet à la force publique dans une procédure d’expulsion locative décidée en justice, lorsque la personne visée par cette procédure et qui ne serait pas en mesure d’accéder à un logement par ses propres moyens ou de s’y maintenir, n’a pas obtenu de proposition de relogement adapté à ses besoins et à ses capacités.

Par l’article 3, nous proposons de reprendre les préconisations formulées par le comité de suivi du DALO afin d’interdire toute expulsion de personne reconnue prioritaire par les commissions DALO ou dans l’attente d’une réponse à un dossier déposé devant cette commission.

Dans l’article 4, nous garantissons l’équilibre financier de ces mesures.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

Le premier alinéa de l’article L. 300-1 du code de la construction et de l’habitat est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Le droit à un logement décent et indépendant, mentionné à l’article 1er de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement est garanti par l’État à toute personne qui n’est pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens ou de s’y maintenir

« Toute autorité publique a qualité sur le territoire de son ressort pour s’assurer de la conduite à bonnes fins de la mise en oeuvre effective de ce droit. »

Article 2

Après l’article L. 613-3 du code de la construction et de l’habitation, il est inséré un article L. 613-3-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 613-3-1. - Aucun concours de la force publique ne peut être accordé lorsque la personne visée par la procédure d’expulsion locative mentionnée aux articles précédant et qui ne serait pas en mesure d’accéder à un logement par ses propres moyens ou de s’y maintenir, n’a pas obtenu de proposition de relogement adapté à ses besoins et à ses capacités. »

Article 3

Après l’article L. 613-3 du code de la construction et de l’habitation, il est inséré un article L. 613-3-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 613-3-2. - Nonobstant toute décision d’expulsion passée en force de chose jugée et malgré l’expiration des délais accordés en vertu des articles précédents, il doit être sursis à toute mesure d’expulsion lorsque la personne visée par cette procédure a fait une demande au titre de la loi n° 2007-290 du 7 mars 2007 instituant un droit au logement opposable et est dans l’attente d’une réponse de la commission départementale de médiation.

« Lorsqu’une personne a été désignée comme prioritaire par la commission de médiation, aucun concours de la force publique ne doit être accordé avant qu’elle ait obtenu une offre de logement adaptée à ses besoins et à ses capacités. »

Article 4

Les conséquences financières éventuelles découlant pour l’État de l’application des dispositions ci-dessus sont compensées à due concurrence par le relèvement du taux prévu au 2 de l’article 200 A du code général des impôts.

- Lire la proposition en .pdf

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ISF - CAC 40 : "Enrichir les riches, voilà l'urgence de la droite"

15 Février 2011, 11:41am

Publié par Olivier Dartigolles

Il est des coïncidences qui ne trompent pas.

  • D'un coté, on apprend que les revenus des patrons du CAC 40 sont repartis à la hausse en 2009, 928 000 euros en moyenne contre 864 000 euros en 2008.
  • De l'autre, le gouvernement annonce vouloir relever le plafond de l'ISF de 800.000 euros à 1,3 millions d'euros.

Enrichir les riches, voilà l'urgence de la droite !

Non content de se goinfrer sur le dos des salariés, il leur faut en plus que l'État passe à la caisse avec de nouvelles dispositions de défiscalisation !

C'est faire peu de cas d'une société qui part en lambeaux, où l'immense majorité de la population se demande tout simplement : « Comment je vais pouvoir m'en sortir... Quel avenir pour mes enfants? »

Cette cupidité n'a que trop duré. Les temps sont aux changements.

Ils viennent de l'autre rive de la Méditerranée avec un vent d'une force puissance 7. Le gouvernement ferait mieux d'y prendre garde et de calmer l'indécent appétit de la bande du Fouquet's.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF

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La France crée ses paradis fiscaux

15 Février 2011, 07:49am

Publié par faustin9

Saint-Martin, Saint-Barthélemy, la Polynésie française... Des noms qui font rêver pour leurs plages. Et leur régime fiscal ? Le Sénat a adopté ce lundi une proposition de loi organique visant à approuver quatre conventions en matière fiscale entre l'Etat et ces collectivités territoriales d’Outre-mer. Une proposition de loi déposée par Louis Constant Fleming et Michel Magras, respectivement sénateurs UMP de Saint Martin et de Saint Barthélemy.

Une loi que dénonce le groupe CRC (à majorité communiste) du Sénat. « Ces deux éminents parlementaires, (…) issus des familles les plus anciennes et les plus aisées de ces deux îles, entendent en faire de véritables paradis fiscaux », dénonce un communiqué du groupe. Pour les sénateurs communistes, le projet de loi « institutionnalise une fiscalité dérogatoire du droit français dans ces deux collectivités ». Les sénateurs « appellent à la plus grande vigilance » à l'égard de tels « petits arrangements législatifs entre amis ».

« Les paradis fiscaux ne sont pas des paradis pour tous »

« Quand on ne paie pas d’impôt sur la fortune, lorsqu’on paie 10 % de moins d’impôt sur le revenu, lorsqu’il n’y a pas de taxe sur le salaire, il y a quand même des choses qui sont aberrantes », dénonce encore Thierry Foucaud, sénateur du Parti de gauche, membre du groupe (voir la vidéo ci-dessous). Il dénonce le coût pour l’Etat : « Saint-Barthélémy, c’est moins 6 millions d’euros et Saint-Martin, c’est moins 6 millions. Ce qui fait 12 millions d’euros. Je préfère que ça aille dans des politiques à l’égard de la population en général que dans les poches des 25 familles les plus riches d’un côté et les 70 de l’autre ». Dans l’hémicycle, Thierry Foucaud continue son offensive : « Les paradis fiscaux ne sont pas des paradis pour tous ».

Selon l’exposé des motifs, le projet de loi exprime pourtant « la volonté commune des parties de collaborer pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ». « C’est justement ce que l’ont veut éviter », insiste en séance l’UMP Christian Cointat.

Les sénateurs du groupe CRC s’appuie aussi sur les propos du président de la commission des finances du Sénat, le centriste Jean Arthuis : « Est-il légitime de maintenir les dispositifs de défiscalisation à Saint-Barthélémy, île prospère ? Quel gâchis d'argent public ! », s’indignait lors de l’examen en commission le sénateur membre de la majorité. Il ajoutait : « Certains observateurs locaux disent que les parkings y sont trop petits tant sont nombreuses les voitures défiscalisées ! »

 


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Algérie: le PCF exprime sa solidarité avec les manifestants pour la démocratie

14 Février 2011, 15:13pm

Publié par PCF

 Le Parti communiste français exprime sa pleine solidarité avec l'ensemble des démocrates et progressistes qui ont manifesté à Alger et dans les grandes villes d'Algérie afin d' exprimer leur rejet d'un système de pouvoir sclérosé, autoritaire, corrompu et violent, et leur volonté d'un changement politique réel pour la démocratie, la justice et la dignité.

Le PCF condamne les interpellations policières en grand nombre et la répression brutale dont été victimes les manifestants.

Il demande la libération de toutes les personnes détenues.

Il réaffirme son soutien aux revendications et aux droits des citoyens d' Algérie, en particulier le droit de manifester - systématiquement bafoué par le régime d'Abdelaziz Bouteflika - la levée immédiate de l'état d'urgence, le respect du pluralisme et des pratiques les plus élémentaires d'un état de droit.

La France se doit d'intervenir dans ce sens auprès du gouvernement algérien.

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Cantonale Fontaine-Sassenage: le vote essentiel

13 Février 2011, 12:24pm

Publié par faustin9

Ce dimanche, à nouveau nous étions présents en force sur le marché Cachin de Fontaine. L'occasion de nombreuses discussions sur la nécessité de voter, sur les enjeux du scrutin du 20 mars prochain, l'occasion de faire grandir la liste des soutiens au vote Jean Paul Trovero et Carole Falco-Guérain. Preuve que notre communication est très lue, un débat sur le terme " Cette politique est insupportable" vis à vis de la politique de Sarkozy,il  faudrait trouver un mot encore plus fort,  parce que nous n'en pouvons plus! Vous avez une suggestion, n'hésitez pas à nous en faire part.

Texte du tract distribué ces deux jours sur le marché: 

Dans la première lettre de la campagne, Jean Paul TROVERO et Carole FALCO-GUERAIN ont tracé les contours des différents objectifs qu’ils veulent impulser sur les communes de Fontaine, Sassenage, Noyarey et Veurey-Voroise.
Leur priorité est claire, c'est l'Humain et vous associer pour former ensemble, ce ticket durable !
Dès nos les premiers contacts avec vous, nous avons ressenti ce malaise légitime existant entre les habitants et le pouvoir politique. Malaise, parce que vous n'êtes pas respecté, ni entendu !
Comme nous, vous vous êtes retrouvés physiquement ou par sympathie dans ce "tous ensemble" qui s'est exprimé cet automne pour combattre les mauvais coups contre les retraites, portés par le patronat et la droite sarkozyste.
Ensemble, nous voulions le maintien de la retraite à 60 ans à taux plein, une autre redistribution des richesses produites. Nous nous sommes heurtés au mur de l'argent.
Si nous n'avons pas gagné dans l'immédiat, nous ne devons pas pour autant renoncer à faire vivre ces exigences, au contraire.
Parce que nous nous refusons à toute pratique solitaire du pouvoir, pour nous rien ne doit se faire sans votre avis, votre contribution, votre co-décision. Avec nous, les femmes, les hommes, les jeunes, les retraités seront entendus et respectés.
Le dimanche 20 mars, vous aurez entre vos mains, grâce à votre bulletin de vote, « Jean-Paul TROVERO et Carole FALCO-GUERAIN » le pouvoir de vous exprimer notamment contre une politique antisociale et de choisir le tandem de candidats qui porteront vos espoirs.
Alors que l'argent coule à flots pour les actionnaires des plus grosses entreprises françaises, le MEDEF et la droite tapent très fort sur le peuple, lui font payer lourdement la crise qu'ils ont eux-mêmes produite.
Avez-vous vu la rapidité avec laquelle Sarkozy a trouvé 350 milliards d'euros pour aider les banques qui spéculent ?
Avez-vous vu la rapidité de réaction de la droite à proposer la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune pour satisfaire ces riches qui se plaignent de payer trop d'impôts ?
Avez-vous vu avec quelle violence le gouvernement casse les services publics, notamment ceux qui produisent les principales richesses : énergie, école, poste, etc…, dans un but identique : donner encore plus d'argent au privé ?
Avec-vous vu, comment ils ont opéré sur la réforme des retraites, en cherchant à transformer le système par répartition en un système par capitalisation afin d'engraisser les assurances privées ?
Avez-vous vu, par exemple à Sassenage, comment la droite a livré au privé la gestion de son éclairage public et d'une future crèche ?
Avez-vous vu cet enthousiasme à servir "les amis" et le gouvernement Sarkozy, et à prétendre qu'il n'y a pas d'argent pour les communes, les départements, le peuple ?
Cette politique est insupportable !
Face aux difficultés rencontrées par nos concitoyens, le Conseil général ne doit pas s'inscrire dans ces politiques et doit faire des choix de gauche, vraiment à gauche !
C'est cette ambition que nous porterons, si nous sommes élus.

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Cantonale Fontaine-Sassenage: une dynamique en mouvement

12 Février 2011, 13:52pm

Publié par faustin9

A nouveau ce samedi 12 février, nous étions une douzaine de militant-e-s sur le marché Cachin de Fontaine. Aux côtés de Jean Paul Trovero et de Carole Falco-Guérain, Yannick Boulard, maire de Fontaine, les militant-e-s de la section de Fontaine/rive gauche du Parti Communiste Français, les militants du cercle Rive gauche du Parti de gauche ont distribué un nouveau tract que vous pouvez télécharger en cliquant ici Présence sur le marché pour vous rencontrer et dans le même temps pour élargir la liste des soutiens au vote du 20 mars prochain ! Aujourd'hui, vous êtes 175 personnes à avoir rejoint cette dynamique du vote essentiel pour la mise en œuvre d'une autre politique, la défense de valeurs vraiment à gauche . L'occasion également de nourrir la souscription à cette campagne avec 2 nouveaux versements, ce qui porte notre collecte à 2305 euros. Ce matin, il aura été beaucoup question de la carte émeraude et de parvenir vite, très vite à la gratuité des transports pour tout le monde (le tract en cours de diffusion sur cette question, vient rappeler que sur ce canton, plus d'un millier de personnes ont signé la pétition contre cette suppression inique). Et dire que certains et parfois les mêmes, préconisent de remettre cette gratuité à partir de 75 ans, quelle infamie ! Une question forte que nous portons dans cette campagne, c'est le ticket durable d'une politique au service de l'Humain.

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Moubarak a démissionné : 2-0 pour la démocratie !

11 Février 2011, 19:00pm

Publié par Pierre Laurent

Moubarak a démissionné. Quelle joie !

C'est une formidable et remarquable victoire. Je veux rendre hommage au peuple égyptien, à l'extraordinaire détermination de sa jeunesse. Ils sont la fierté du monde.

A leur côtés, nous seront vigilants pour que cette victoire ne soit pas confisquée et que la démission d'Hosni Moubarak ouvre vraiment la voie à la transition vers la démocratie. Décidément, nous vivons une année historique.

La démocratie mène 2-0. Et le match ne fait que commencer!

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Sarkozy ne sort pas grandi de cette soirée laborieuse à la télé

11 Février 2011, 13:18pm

Publié par Pierre Laurent

11-02-11-sarkozy-alzheimer.jpgCe soir, j’ai écouté Nicolas Sarkozy avec beaucoup de colère.

Le président de la République a offert aux Français un spectacle pathétique et plus inquiétant que jamais. Aux policiers, il affirme que les effectifs sont suffisants, aux magistrats que les moyens ne sont pas le problème, aux chômeurs qu'il va les envoyer en stage, aux agriculteurs que les marchés ont fait leur bonheur, aux ouvriers que la "vraie" pénibilité est d'être sans emploi...

Il confirme surtout qu'il est incapable d'écouter les Français.

A ceux qui étaient mobilisés aujourd'hui, ou hier contre sa réforme des retraites, il répond toujours sur le même ton, sentencieux et hautain.

Ce soir, le chef de l’Etat n’a pas hésité pas à mentir aux Français : Contrairement a ce qu’il a dit, l'avocat d'affaires a en réalité déjà décidé d'offrir un contrat juteux aux assureurs, celui du "marché" de la dépendance !

Toute la soirée, il aura martelé des choix politiques qui sont des échecs et qui ont des conséquences gravissimes qu'il s'agisse de sécurité ou d'emploi.

Avec lui, c'est assez simple : 16 000 postes de profs en moins, cela fait 5 000 places de prison en plus... Pour finir le président a été odieux et insultant à l’égard des français de religion musulmane.

En emboitant le pas d’Angela Merkel et de David Cameron, il a condamné le multiculturalisme tournant le dos aux valeurs les plus fondamentales de la république française.

En taxant "d'échec", la diversité culturelle de la France, Sarkozy ajoute un tome 2 à son discours de Grenoble et ne sort décidément pas grandi de cette soirée laborieuse.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

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