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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Du RSA au STO, on n’arrête pas le progrès à l’UMP

7 Juin 2011, 15:10pm

Publié par PCF

Le secrétaire national de l’UMP a trouvé son crédo : la chasse aux pauvres.

Directement inspiré par les propositions du ministre Laurent Wauquiez qui aura servi de poisson pilote dans cette affaire, Jean-François Copé propose qu’une partie des titulaires du RSA travaille gratuitement pour une collectivité territoriale.

En somme le retour du Service du Travail Obligatoire de sinistre mémoire. Décidément du RSA au STO, on n’arrête pas le progrès à l’UMP !

Faire travailler des personnes sans les payer est sans doute un bon calcul pour l’UMP !

Mais sanctionner les plus pauvres parce qu’ils sont les plus fragiles est particulièrement cruel, injuste.

S’il y a aujourd’hui 8 millions de travailleurs pauvres, si 13% des Français vivent en dessous du seuil de pauvreté, c’est d’abord et à cause de la politique du gouvernement aux ordres des marchés financiers et du MEDEF.

Le responsable du chômage, ce n’est pas le chômeur !

S’en prendre à eux pour en faire des boucs émissaires est indigne et n’honore pas ceux qui se servent de telle méthode.

Parti communiste français,

Paris, le 7 juin 2011.

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Pétition : front uni contre la vie chère

7 Juin 2011, 09:54am

Publié par PCF

vie-chere-1Pétition : front uni contre la vie chère    vie-chere-2

La hausse des prix et la baisse du pouvoir d'achat asphyxient les familles alors qu'au même moment les entreprises du CAC 40 enregistrent des bénéfices records.

La précarité pour une très grande majorité, toujours plus de profits pour une petite minorité : cette réalité est de plus en plus insupportable chaque jour.

Ensemble nous exigeons :

  • D'augmenter les salaires, pas les actionnaires.
  • Une sensible augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec un salaire minimum porté tout de suite à 1600 euros brut. 
  • Une contribution immédiate des grandes fortunes, via un renforcement de l'ISF, pour redonner à l'État les moyens de conserver et créer des emplois utiles dans l'éducation, la santé, la police.
  • La création d'une sécurisation de l'emploi et de la formation.
  • De bloquer les prix et les loyers.
  • Bloquer les prix de l'énergie (gaz, électricité, essence) et d'un ensemble de bien de 1ère nécessité.
  • Bloquer les loyers et en limiter le montant à un maximum de 20% des revenus des familles.
  •  De taxer les profits et la spéculations : Taxer les revenus financiers des entreprises, supprimer les 30 milliards d'exonérations des cotisations vie-chere-3patronales, créer un pôle public bancaire.

     

     Signer en ligne

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Peut-on accepter l’actuelle réforme des collectivités territoriales  ?

7 Juin 2011, 08:49am

Publié par José Arias

arias.jpgLes citoyens exclus du débat sur ce bouleversement majeur

Par José Arias, Vice-président du Conseil Général de l’Isère, et l’ensemble des élus du groupe communiste et de la gauche partenaire.

Depuis quelques semaines, tous les préfets de France présentent leur schéma de coopération intercommunale (SDCI). «  Regroupements  », «  fusions  », «  rationalisations  » sont les mots d’ordre répétés à l’envi par les représentants de l’État.

La marche forcée.

Pas de critique, pas d’enthousiasme, pas de vrais débats publics, les élus sont tenus d’accepter un inéluctable mouvement contraint. Que l’on ne se méprenne pas.

Élus de territoires populaires, à la fois urbains et ruraux, nous savons l’importance des projets partagés entre plusieurs pour mettre en place des équipements publics d’importance, pourvoyeurs d’emplois, de formations et de qualité de vie.

La coopération intercommunale doit être. Notre questionnement est ailleurs  : pourquoi cette apathie générale aujourd’hui sur une réforme qui a suscité autant de mobilisations des parlementaires et des organisations des maires, il y a à peine six mois  ?

Des maires victimes de la pensée libérale des territoires.

Les maires n’ont plus le choix. Après la fin de la taxe professionnelle, cadeau de 9,5 milliards aux entreprises, et après le gel de la dotation d’État, les collectivités territoriales sont prises à la gorge.

L’acceptation pragmatique de la réforme est avant tout un choix contraint fait par ceux qui n’ont plus le choix.

La masse des élus écartés.

Alors que cette réforme est «  simplement  » fondamentale dans leur action, lors de la campagne des cantonales, nous avons pu juger du défaut d’information des conseillers municipaux.

Le clivage gauche-droite n’est même pas en cause. Il est dans cette culture technocrate où la masse des élus sont considérés comme les lampistes d’une République des élites et des experts.

Les citoyens oubliés.

Quant à l’implication citoyenne, le déni de la «  masse  » est porté à son point ultime. Qui est capable d’expliquer ce qui se passe  ?

Personne. Parce que «  trop technique  », nous répondra-t-on… Surtout, imaginons une seule seconde que les citoyens prennent à bras-le-corps la question, qu’ils réclament des services publics et plus de proximité, et la réalité de la réforme apparaîtra comme elle est  : l’éloignement des élus et des décisions.

La réalité concrète de la réforme.

On nous dit  : «  solidarité  ». Mais nous constatons surtout le maintien des égoïsmes fiscaux au cœur des intercommunalités.

  • On nous dit  : «  projet de territoire  ». Mais où sont ces projets structurants et mobilisateurs, ne faisant pas passer ces découpages pour des arrangements technocratiques et/ou politiciens.
  • On nous dit  : «  la parole aux territoires  ». Mais nous voyons surtout un jeu subtil où la parole donnée aux élus est surtout la parole offerte aux plus puissants d’entre eux.

Nos attentes.

Nous demandons à ce que cette réforme fondamentale sur l’intercommunalité sorte des symposiums pour grands élus. Nous voulons que les intercommunalités se fassent à partir de vrais projets.

Nous voudrions la garantie que l’échelon communal, bassin de la démocratie de proximité, soit pensé comme ressource et lieu où peut se construire l’égalité sociale, sous la vigilance réelle et concrète des populations.

Notre espoir.

Nous sommes élus dans un département où le conseil général a initié une politique de territorialisation performante et innovante, et où, parallèlement, des communes, en particulier communistes, ont pu démontrer que l’émancipation territoriale est possible, en portant des projets moteurs de développement économique et urbain exemplaires.

Nous voulons voir ici les jalons d’une réforme alternative. Pourquoi ne pas faire de la commune et du département les piliers d’une alter-réforme  ?

Nous serons d’accord avec la conclusion du rapport Balladur  : «  Il est temps de décider  »… Mais autrement et avec les citoyens.

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Congé maternité: la santé des femmes et des enfants ne se négocie pas !

7 Juin 2011, 08:31am

Publié par Annie David

a-David-tribune.jpgModernisation du congé maternité

Par Annie David Sénatrice communiste de l'Isère / 1er juin 2011

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je ne reviendrai pas sur le vote du Parlement européen, sinon pour souligner qu’il va au-delà de la proposition de la Commission européenne et de la volonté du Gouvernement, madame la ministre, lequel souhaitait en rester à un congé de maternité de dix-huit semaines.

S’il reste encore beaucoup à faire pour tendre vers une harmonisation par le haut des droits sociaux au sein de l’Union européenne, il s’agit, malgré tout, d’un pas important, dont je me réjouis.

Une fois n’est pas coutume, la Commission européenne, confortée par le Parlement européen, a proposé une harmonisation non par le haut, certes, mais médiane, puisque la durée du congé de maternité varie de façon importante d’un État membre à l’autre, se situant dans la plupart des cas entre seize et vingt-cinq semaines et atteignant même vingt-huit semaines en Slovaquie. 

Avec seize semaines de congé de maternité, la France figure donc parmi les pays les moins généreux sur ce plan !

D’ailleurs, pour allonger leur congé postnatal, certaines femmes s’appuient sur la loi du 5 mars 2007, qui leur permet de reporter trois semaines de leur congé prénatal au maximum. Or ce congé répond à des impératifs de santé publique, pour la mère comme pour l’enfant.

La commission des affaires sociales du Sénat a d’ailleurs adopté, le 27 mai 2009, une proposition de résolution européenne portant sur ce sujet, devenue une résolution du Sénat le 15 juin suivant ; j’y reviendrai au cours de l’examen de l’article 1er.

La balle est donc dans le camp des gouvernements européens ; la France se doit d’être au rendez-vous, mais le débat de ce matin en commission ne me laisse que peu d’espoir à cet égard, madame la ministre, et m’a même mise très en colère : les femmes ne peuvent pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, ai-je entendu dire !

De tels propos sont indignes de notre assemblée !

Il est terrible de devoir constater que, encore de nos jours, des hommes parce qu’ils ne savent pas ce que signifie, pour une femme qui travaille, porter un enfant et le mettre au monde, peuvent penser de la sorte !

De tels propos me mettent en colère, je le répète, de même, madame la ministre, que les arguments qui ont été invoqués par l’un de vos collègues lors du débat à l’Assemblée nationale et que vous avez repris ici : prétexter des contraintes budgétaires en évaluant le coût de la mesure à 1,3 milliard d’euros par an n’est pas recevable !

La santé des femmes et des enfants ne se négocie pas ; le sujet nous impose de prendre nos responsabilités.

Je reprendrai à mon compte les mots de mon collègue député Roland Muzeau : « mieux vaut être restaurateur que femme enceinte » !

En effet, alors que le coût de la baisse de la TVA pour le secteur de la restauration a été assumé par l’État, celui de l’allongement du congé de maternité ne pourrait l’être !

Il s’agit ici d’une question de santé publique, qui vous impose de prendre vos responsabilités, madame la ministre !

D’ailleurs, un rapport récent émanant de la majorité se prononce en faveur d’un allongement du congé de maternité, au motif qu’il induit « un grand nombre d’effets bénéfiques tant il permet aux mamans d’établir un lien privilégié avec leurs enfants dans les premiers mois de la vie qui sont considérés par différents pédiatres comme déterminants pour l’enfant ».

J’ajoute qu’il ne faut pas se contenter de déplorer, comme vous l’avez fait tout à l’heure, madame la ministre, l’existence d’un frein à l’embauche ; il faut combattre cette situation.

Par ailleurs, avec un taux d’activité féminin de près de 80 %, l’accueil de la petite enfance est devenu un enjeu majeur pour la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle.

Ainsi, dans un rapport adressé au Premier ministre, Michèle Tabarot estime que 25 % des parents qui se sont arrêtés de travailler pour garder leur enfant ont choisi cette solution par défaut.

Le manque d’autres solutions pour la garde des enfants explique pourquoi, en trente-cinq ans, malgré l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail, la part des emplois à temps partiel est passée de 13 % à 37 %.

Or les trois quarts des femmes occupant de tels emplois souhaiteraient travailler à temps plein.

À nos yeux, la solution passe non pas par la création de jardins d’éveil ou par la diversification des structures d’accueil, mais par la mise en œuvre d’un véritable service public de la petite enfance, s’accompagnant d’une augmentation du nombre de places offertes : il en manque actuellement, selon les estimations, de 200 000 à 400 000. Le développement des moyens de garde n’est pas antinomique de l’allongement du congé de maternité, au contraire : l’un et l’autre sont nécessaires pour permettre aux femmes de mieux articuler activité professionnelle et vie familiale.

Quant au maintien intégral du salaire, proposé également par la Commission et le Parlement européens, nous sommes pleinement favorables à une telle mesure d’équité. Pour l’heure, le maintien intégral du salaire pendant le congé de maternité n’est nullement obligatoire, sauf si une convention collective ou un accord de branche le prévoit.

De ce fait, les droits des femmes varient selon les secteurs d’activité.

En vue de parfaire la protection de la femme enceinte, le cas des femmes contraintes de s’arrêter de travailler bien avant le début du congé pour grossesse pathologique ou de maternité, pour des raisons de santé liées à leur état de grossesse, mérite d’être pris en compte.

Cette période d’arrêt de travail étant assimilée à un arrêt pour maladie, elle est source d’inégalité ; j’y reviendrai lors de l’examen de l’article 1er.

Je souhaite également, à la suite de Mme la rapporteur, attirer l’attention sur la discrimination dont sont victimes les femmes affiliées au régime des intermittents du spectacle.

En effet, celles-ci se voient fréquemment refuser l’indemnisation de leur congé de maternité par la sécurité sociale, en raison de la discontinuité de leur emploi.

Elles sont doublement pénalisées, car, n’ayant pas obtenu l’ouverture de leurs droits à la sécurité sociale, elles se voient également refuser le bénéfice de l’indemnisation au titre du chômage.

Cette absence de protection sociale subie par une partie de nos concitoyennes est indigne de notre République. De nombreuses mères victimes de cette situation, regroupées au sein du collectif « Les Matermittentes », ont saisi la HALDE à ce sujet.

Avant de conclure, je souhaite évoquer l’extension proposée du congé de paternité, redéfini en congé d’accueil pour l’enfant, et son allongement à quatorze jours. Cette mesure nous semble aller dans le bon sens, mais il convient de veiller à ne pas porter atteinte à l’autorité parentale.

Enfin, nous souscrivons pleinement à l’article 5 de la proposition de loi, qui tend à créer des droits nouveaux pour les femmes exerçant une activité non salariée.

En définitive, ce texte répond à une nécessité.

Quoi que vous en disiez, quoi que vous en pensiez, mes chers collègues, nous devrons aller plus loin encore !

En effet, si la France se classe au deuxième rang européen en matière de fécondité, avec 1,98 enfant par femme en 2009, c’est parce que la plupart de nos concitoyennes peuvent continuer à travailler en étant mères, même si ce n’est qu’à temps partiel.

Toutes les mesures les aidant à concilier travail et famille et valorisant leur « double casquette » favorisent à la fois la présence des femmes sur le marché du travail et le maintien d’un taux de natalité élevé. Vous devriez leur faire bon accueil, plutôt que de crier haro sur les droits des femmes !

La stratégie de Lisbonne spécifie pourtant bien que tout doit être fait pour favoriser le travail des femmes !

En conclusion, je soulignerai, pour faire écho au récent débat sur les retraites, que si un taux de natalité élevé constitue bien sûr l’un des éléments clés pour préserver notre modèle par répartition, d’autres paramètres interviennent.

Il convient également de revoir la place de la femme dans le monde du travail et de permettre qu’elle accède à un emploi stable, à temps plein si elle le souhaite, et dont la rémunération soit à la hauteur de celle qui est versée à un homme occupant le même poste. C’est ainsi que l’on combattra les inégalités en matière de pensions de retraite

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Bactérie Eceh : la création d'un véritable service public s'impose !

6 Juin 2011, 19:46pm

Publié par PCF

bacterie.jpgL’apparition médiatisée d’une bactérie résistante met en évidence les difficultés d’une agriculture mondialisée, mais aussi une recherche pharmaceutique et biologique désarmée face à ce type de crise sanitaire.

Son rapide développement confirme l’importance de travailler à de réelles pistes alternatives dans le secteur de la recherche pharmaceutique et biologique.

Le PCF soutient depuis des années la nécessité de dégager la recherche, la production et la distribution de l’emprise financière qui nuit à la santé publique et au développement économique de notre pays, mais aussi à l’emploi et à son indépendance sanitaire !

Il nous faut créer un véritable service public de la recherche et du médicament pour que celui-ci devienne un bien commun universel.

La France est affaiblie à l’aube d’une seconde révolution thérapeutique, celle des biotechnologies, des thérapies géniques, de la thérapie cellulaire, des bio-marqueurs et des traitements personnalisés. Depuis plusieurs décennies, les performances en matière d’innovation thérapeutique reculent.

Le développement d’un pôle public de la recherche, de la production et de la distribution du médicament permettrait une indépendance sanitaire et la mobilisation des compétences que recèle notre pays dans le domaine des sciences de la vie.

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Arrestation de Kurdes : la France se couvre de honte

4 Juin 2011, 19:13pm

Publié par PCF

Alors qu'ils tenaient une réunion dans le centre culturel Kurde de Villiers le Bel, des militants pour les droits des populations Kurdes viennent d'être arrêtés par la police française.

Parmi eux, Nedim Seven, qui s'est déjà vu refuser l'autorisation d'entrer à l'Assemblée nationale lundi dernier pour participer à un colloque.

En ce moment même, un rassemblement devant le centre culturel est réprimé par les forces de l'ordre avec violence.

La France se couvre de honte en utilisant contre ces hommes les mêmes pratiques que celles qu'ils ont fuit en quittant la Turquie.

Le PCF demande la libération immédiate des militants kurdes et l'arrêt des violences sur celles et ceux qui les soutiennent.

Une conférence de presse se tiendra mardi à 9:15 au Palais du Luxembourg pour dénoncer ces pratiques intolérables au pays des droits de l'Homme.

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Volte face de Juppé et Sarkozy sur la reconnaissance de la Palestine

3 Juin 2011, 15:26pm

Publié par PCF

palestinePO : Juppé et Sarkozy font-ils volte face sur la reconnaissance de l'Etat de Palestine ?

Le ministre des Affaires étrangères en visite en Israël vient de déclarer à propos d'une reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain: « ce serait la moins bonne des solutions... » tout en indiquant qu'« une chance mince mais réelle » existe de ranimer les négociations israélo-palestiniennes lors d'une conférence à Paris fin juin, début juillet.

Est-ce l'annonce d'un repli en bon ordre?

Pourtant, Nicolas Sarkozy lui-même déclarait le 5 mai dernier ... « si le processus de paix est toujours au point mort en septembre, la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l'Etat palestinien. »

Le représentant de la France à l'ONU avait même affirmé, le 21 avril, lors d'une réunion du Conseil de Sécurité, que « la reconnaissance de l'Etat de Palestine est une des options à laquelle la France réfléchit avec ses partenaires européens dans l'optique de créer un horizon politique à même de relancer le processus de paix. » Cette reconnaissance est-elle la « moins bonne des solutions » ou bien une « option pour un horizon politique à même de relancer le processus de paix »?

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy sont-ils en train de reculer avant même d'avoir avancé ?

A quand une politique étrangère française forte, volontaire, capable de faire bouger les lignes pour le droit et la justice ?

La France doit être à l'initiative.

Elle doit reconnaître l'Etat de Palestine et entraîner ses partenaires européens à le faire.

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Accusations de Ferry : en finir avec un climat délétère

2 Juin 2011, 08:25am

Publié par Olivier Dartigolles

11-06-02-ferry.jpgA chaque nouvelle journée sa nouvelle affaire.

Aujourd'hui, c'est Luc Ferry qui accuse de pédophilie un ancien ministre sans citer de nom.

Luc Ferry en a dit trop ou pas assez. Ou ces affirmations sont sans fondements, sinon, comme quiconque a connaissance d'actes criminels, il a le devoir d'en informer la justice.

L'entre deux nourrit un climat délétère, loin du vrai débat politique dont notre pays a besoin.

Si les faits sont avérés, c'est un crime extrêmement grave et surtout épouvantable pour celles et ceux qui en sont les victimes.

On aurait pu s'attendre, pour un ancien ministre de la République, à un peu plus d 'esprit de responsabilité. En préférant les lumières d'un plateau télévisé au bureau d'un magistrat, Monsieur Ferry participe à un abaissement, une crise politique et morale qui peut faire penser au climat qu'a connu notre pays dans les années 30.

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF,

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Carte identité Biométrique: la science pour le fichage et les marchands

1 Juin 2011, 13:54pm

Publié par CRC-SPG

Paris, le 1er juin 2011

Hier, le Sénat a adopté la proposition de loi « relative à la protection de l’identité » autorisant ainsi la création et la diffusion d’une nouvelle génération de carte nationale d’identité, intégrant dans une puce électronique, des informations biométriques telles qu’une photo et les empreintes digitales du demandeur.

Seuls les sénateurs et sénatrices du groupe CRC-SPG ont voté contre cette proposition de loi.

Pour Eliane ASSASSI, sénatrice de Seine-Saint-Denis – membre de la commission des lois - « Cette proposition de loi n’est rien de moins que la reprise du projet de loi INES soutenu alors par Dominique De VILLEPIN et contesté par toutes les associations intervenant dans le champ des droits de l’Homme. Sauf qu’en passant par une proposition de loi en lieu et place d’un projet de loi, la Droite contourne l’obligation de la saisine du Conseil d’Etat qui, on le sait, est très réservés sur la création des titres d’identités contenant des données biométriques. Une nouvelle fois, sécurité sert une nouvelle fois de prétexte à la création d’un fichier supplémentaire, d’autant plus dangereux qu’il intègrera des données biométriques. On continue à faire peur à nos concitoyens. Or, contrairement à ce que peuvent dire la majorité sénatoriale et le gouvernement, ce ne sont pas ces cartes de nouvelles générations qui permettront de lutter contre la fraude ou le terrorisme, mais bel et bien une politique coordonnée contre les réseaux internationaux, notamment en levant le secret bancaire qui profite aux bandes organisées de tout genre »

A l’occasion de l’examen de cette proposition de loi, le groupe CRC-SPG a également dénoncé le fait que cette nouvelle génération de carte d’identité soit destinée à favoriser le commerce en ligne. Eliane ASSASSI de préciser : « Ce mélange, transformant tour à tour la carte d’identité en un document administratif ou en un document à portée commerciale, participe d’un mouvement politique que nous condamnons, selon lequel tout devrait toujours être tourné vers le commerce. Cela constitue un dévoiement des missions et des services publics dont la fonction est, et doit, rester la satisfaction de l’intérêt général ».

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Comité de pilotage des régimes de retraite : 1ère réunion sous tension

1 Juin 2011, 13:51pm

Publié par CGT

La première réunion du Comité de pilotage des régimes de retraite s’est tenue ce mardi 31 mai. Après une introduction du ministre Xavier Bertrand, en charge de la présidence du Comité, chaque organisation syndicale a présenté une déclaration (déclaration CGT ci-jointe).

A l’exception de la CFE-CGC, toutes les organisations ont réaffirmé leur hostilité à une réforme injuste et inefficace.

Côté patronal, le Medef a exprimé sa satisfaction quant à la mise en œuvre d’une réforme qu’il appelait de ses vœux. Il a rendu hommage au courage du gouvernement…

Une discussion s’est ensuite engagée sur l’adoption d’un avis, conformément à la loi, portant sur la situation financière des régimes et sur la réalisation de l’objectif d’équilibre en 2018.

Visiblement, le ministre chargé de la Sécurité sociale escomptait un accord unanime sur le projet d’avis présenté. La CGT a fait savoir qu’elle se prononcerait contre ainsi que la CFDT.

Le Directeur de la Sécurité sociale, prenant le relais de Xavier Bertrand, appelé à d’autres occupations, renonçait finalement à faire adopter l’avis et indiquait que faute ce celui-ci, un communiqué du ministre serait envoyé à la presse.

Représentants CGT : Eric Aubin, Gérard Rodriguez

Montreuil, le 31 mai 2011

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