À tous les niveaux, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer avance ses réformes libérales de manière autoritaire, et les enseignants n’ont droit qu’au mépris systématique pour leur expérience et leurs revendications.
Pour Emmanuel Macron et ses alliés, chaque élève se doit d’être l’entrepreneur de sa propre formation se posant en concurrence aux autres, en choisissant des parcours à la carte selon les établissements.
Clairement, le désengagement de l’État, l’autonomie des établissements et la marchandisation accrue isolent et mettent les jeunes en concurrence et les enseignants en difficulté, pour mieux répondre aux attentes du patronat.
Trier pour mieux précariser
Pas question pour le gouvernement de permettre la maîtrise des métiers et les libertés au travail. Ses réformes renforcent l’individualisation des parcours, la dévalorisation des diplômes et la sélection sociale. La précarité est l’horizon qu’il veut imposer à la jeunesse, comme avec l'apprentissage avant 18 ans.
Vers un lycée au rabais
La baisse des heures de cours se poursuit, et un recours accru aux contractuels est clairement promu.
Les choix d’orientation dépendront toujours plus de l’offre locale, restreignant les projets des lycéens.
Le baccalauréat ne garantira plus un accès à l’université, aux dépens des lycéens issus de classes populaires.
La loterie Parcoursup
Avec Parcoursup, c'est la sélection généralisée qui est instaurée : critères arbitraires, classement aléatoire...
L’université a besoin de moyens, pas de sélection : en bref, tout l’inverse de la politique dogmatique de Macron.
Donnons aux jeunes les moyens de trouver leur voie et d’aller au bout de leurs ambitions !
Vers la fin de la maternelle ?
L’école maternelle pourrait être remplacée par une nouvelle institution chargée de l’éducation des moins de 6 ans, avec la création de nouveaux établissements.
D'après le ministère, il n'y aurait pas besoin d'enseignants formés pour s'occuper des tout-petits... Encore un moyen de faire des économies sur le dos de nos enfants !
Les propositions du réseau école du PCF ?
Tous les élèves sont capables d’apprendre et de progresser. Le service public d’éducation doit permettre leur réussite en s’adaptant aux besoins et aux réalités d’aujourd’hui. Nous voulons une éducation de qualité qui libère, fondée sur l’égalité, et qui permette la vie démocratique en société et au travail. Pour donner à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir, nous proposons :
Une scolarité publique, gratuite, laïque et obligatoire de 3 à 18 ans.
Une université ouverte à tous les bacheliers et dotée de moyens suffisants.
Une relance de la formation initiale et continue des enseignants.
Le recrutement de titulaires (enseignants, personnels) de l’école à l’université.
La promotion des lycées professionnels, et pas d’apprentissage avant 18 ans.
Un budget ambitieux et durable pour l’Éducation nationale, porté à 7% du PIB.
Vœux de la section du Parti communiste français de Fontaine rive gauche du Drac, sous l'égide du Manifeste du Parti communiste de Karl Marx écrit en 1848
Comme le dira Willy Pepelnjak: "Les conditions de travail ne sont plus celles du 19e. Quoique... Pour s'en tenir à la France, la Résistance et les luttes sociales ont imposé des acquis conséquents comme entre autres les congés payés, le salaire minimum, les nationalisations de secteurs clefs comme l'énergie, une partie de la chimie et de l'automobile, le droit à une retraite décente. En accordant une place particulière pour la création de cet outil magnifique qu'est la Sécurité sociale dont le nom reste étroitement lié à celui du ministre communiste Ambroise Croizat. Notons au passage que nombre de ces acquis ont notamment été arrachés alors que, au grand dam des patrons et des zélés serviteurs du système en place, les idées communistes jouissaient d'une influence notable dans la société, et par conséquent d'un poids électoral réel."
A travers la vidéo ci-dessous, voici les 3 interventions prononcées. Alors le communisme ? C'est avant tout du tonus !
3 021 grands électeurs. 2 950 ont voté pour élire les 5 Sénateurs de notre département. Il y a eu 88 bulletins blancs, enveloppes vides ou nuls, soit 2 862 exprimés.
Ont obtenu :
Liste Michel Savin: 965 voix, 2 élus
Liste Guillaume Gontard: 546 voix, 1 élu
Liste André Vallini, 474 voix, 1 élu
Liste Didier Rambaud 413 voix, 1 élu
Les 6 autres listes obtiennent moins de 5% de suffrages et totalisent, 464 voix.
La première leçon à tirer de ce scrutin, c'est que la droite qui espérait obtenir au moins 3 élus, suite aux résultats, des municipales, des départementales et régionales, n'aura que 2 élus, à gauche. C'est la liste "Un engagement commun" réunissant les communistes, les écologistes et le mouvement 1717 de Benoit Hamon qui devient la seconde force politique du département de L'Isère, la liste socialiste s'effondre, et avec peine la liste Macron réussi à obtenir le 5ème siège.
Comme quoi, lorsque l'on parle de légitimité, le Président de la République et sa majorité à l'Assemblée nationale ont bien été élus par défaut.
Ce soir, je me réjouis de l'élection de Guillaume Gontard dans notre département, du maintien du groupe communiste républicain et citoyen au Sénat et j'apprécie les premiers mots de notre nouveau Sénateur à l'égard des forces qui ont contribué au succès de son élection.
Les médias avaient déjà enterré les communistes et leurs alliés, et voila que les élus locaux ont choisi, d'en faire dans ce département, la seconde force politique.
Au niveau national, entre les députés communistes et le groupe CRC du Sénat, nous serons la première force de résistance de gauche à la politique d'Emmanuel Macron.
Alors lorsque le Président Macron veut légiférer par ordonnances, mais quelle est donc sa légitimité ?
L'action dans la rue, c'est l'espace démocratique, n'en déplaise à Monsieur Macron !
Le groupe Communiste Républicain et Citoyen est le seul groupe d’opposition de gauche à Macron au Sénat. Il travaillera à rassembler le maximum de parlementaires de gauche face aux mauvais coups du gouvernement. Seul le groupe communiste, républicain et citoyen oppose au gouvernement une voix cohérente et combative, défendant des choix alternatifs aux logiques d’austérité. Demain, seul ce groupe, qui pourrait s’élargir à tous ceux et toutes celles qui veulent une opposition claire et porteuse de choix nouveaux, portera une telle voix au Sénat. Sans lui, le Sénat ne serait plus qu’une chambre de négociations entre la droite et le Président. Négociations qui ont un objectif : déconstruire le modèle social français et chercher les 3/5ème des parlementaires pour changer la Constitution en faveur de l’ultra libéralisme.
Guillaume Gontard siègera avec les 12 autres sénatrices et sénateurs, comprenant : Pierre Laurent, secrétaire national du PCF à Paris, Eliane Assassi, présidente du groupe CRC (Seine-Saint-Denis), Eric Bocquet (Nord), Dominique Watrin (Pas-de-Calais), Cécile Cukierman (Loire), Laurence Cohen (Val-de-Marne), Pascal Savoldelli (Val-de-Marne), Fabien Gay (Seine-Saint-Denis), Pierre Ouzoulias (Haut-de-Seine), Michelle Greaume (Nord,) Christine Prunaud (Côtes D’Armor) et Thierry Foucaud (Seine-Maritime)
Dimanche prochain, 3 022 grand∙e∙s électrices et électeurs désigneront 5 sénatrices et sénateurs isérois∙e∙s pour les 6 prochaines années. Nous-mêmes appelé∙e∙s à voter, ou très engagé∙e∙s dans la vie démocratique de l'Isère, nous apportons aujourd'hui publiquement notre soutien à la liste UN ENGAGEMENT COMMUN, conduite par le maire du Percy Guillaume GONTARD. Ce comité de soutien est présidé par Annie DAVID, sénatrice communiste sortante. Nous nous reconnaissons pleinement dans le projet porté pour cette élection sénatoriale par Guillaume GONTARD et ses colistier∙e∙s; Simone TORRES, Pierre BARUZZI, Myriam LAÏDOUNI-DENIS, Bernard BOURGIER, Maryvonne BOILEAU, Fabrice SERRANO.
Ce projet fort d'une solidarité accrue pour nos concitoyen∙ne∙s, de services publics de qualité dans tous les territoires, d'une protection de notre environnement, d'une agriculture locale et biologique, d'une démocratie renforcée, d'une action résolue et fraternelle pour faire face aux désordres mondiaux. Nous refusons les nouveaux coups assenés aux collectivités locales (dotations, emplois aidés, taxe d'habitation).
Nous savons que les parlementaires d'UN ENGAGEMENT COMMUN seront les plus à même de défendre au Sénat les principes essentiels de solidarité, d'écologie et de reconnaissance de l’action des élu∙e∙s locaux : sans double discours. Dimanche 24 septembre, nous appelons résolument nos collègues grand∙e∙s électrices et électeurs à faire ce choix d'UN ENGAGEMENT COMMUN. Annie DAVID, sénatrice de l’Isère, secrétaire fédérale du Parti Communiste Français Isère, présidente du comité de soutien Robert CARTIER, maire de Saint-Martin-de-Clelles Denis CHAMBON, maire de Saint-Alban-du-Rhône Patrick CHOLAT, maire La Buisse, ancien vice-président de la communauté d'agglomération du Voironnais Roger COHARD, maire du Cheylas, vice-président de la communauté de communes du Grésivaudan Christophe DRURE, maire de Roissard, vice-président de la communauté de commune du Trièves Françoise GERBIER, maire de Venon, conseillère départementale Francie MEGEVAND, maire d'Eybens Jacques NIVON, maire de Champ-sur-Drac Jean-Yves PENET, maire de Bilieu Eric PIOLLE, maire de Grenoble David QUEIROS, maire de Saint-Martin-d'Hères, conseiller départemental Michel RIVAL, maire de Nivolas-Vermelle François STEFANI, maire de Tencin Renzo SULLI, maire d’Échirolles Jean-Paul TROVERO, maire de Fontaine Jean-Pierre, AGRESTI, adjoint au maire de Châtel-en-Trièves, ancien maire de Saint-Sébastien, conseiller communautaire du Trièves Daniel ANSELME, ancien adjoint de Saint-Egrève, syndicaliste, administrateur dans un organisme de retraite Sylvie BALDACCHINO, adjointe au maire de Fontaine Evelyne BANGUID, médecin à Fontaine Nizar BARAKET, conseiller délégué à Fontaine Jérôme BARBIERI, 1er adjoint au maire à Rives, vide-président de la communauté d'agglomération du Voironnais
Michel BARRIONUEVO, conseiller municipal à Sassenage Zerrin BATARAY, avocate, candidate aux législatives dans la 7e circonscription de l’Isère Jean-François BEAL, conseiller municipal à Villefontaine Pierre BEJAJI, 1er adjoint à Eybens, conseiller métropolitain Olivier BERTRAND, conseiller départemental, président des Eaux de Grenoble Alpes Christiane BOIREAUD, conseillère municipale à Monestier-du-Percy Michèle BONNETON, députée de 2012 à 2017 Françoise BOUCHAUD, adjointe au maire à Crolles Yannick BOULARD, maire honoraire de Fontaine Françoise BREFORT, militante politique et syndicale Catherine BRETTE, conseillère municipale de Seyssins, ancienne présidente du Parc Naturel du Vercors, ancienne conseillère générale Muriel CHAFFARD, adjointe au maire de Fontaine Alexandre COHEN, conseiller délégué à Fontaine Vincent COMPARAT, président de l’ADES Robert CUCHET, conseiller municipal à Monestier-du-Percy Cécile DANIEL, adjointe au maire à Saint-Paul-lès-Monestier Suzanne DATHE, conseillère métropolitaine délégué, conseillère municipale de Grenoble Amandine DEMORE, adjointe au maire à Echirolles Brice DI GENNARO, adjoint au maire à Fontaine Claude DIDIER, conseiller municipal à Mens, conseiller communautaire du Trièves Claudine DIDIER, adjointe au maire à Fontaine Danièle FALCHIER, secrétaire départementale Europe Écologie Les Verts,ancienne adjointe au maire à Voiron Stéphane FALCO, ancien maire de Engins, conseiller communautaire du Massif du Vercors Olivier FINET, ancien vice-président du Pays Voironnais Jean FRACKOWIAK, conseiller municipal à Echirolles Vincent FRISTOT, adjoint au maire à Grenoble, président de Gaz Electricité Grenoble
Gérard FRYDMAN, ancien adjoint au maire à Eybens Kadra GAILLARD, conseillère départementale Vincent GAY, adjoint au maire à Crolles Martin GERBEAUX, conseiller municipal à Laval Jean-Robert GRASSO, adjoint au maire à Saint-Maurice-en-Trièves, physicien du globe Nelly GROS, adjointe au maire à Crolles Gaëlle GUÉHENNEUX, conseillère municipale à Notre-Dame-de-Vaulx, présidente du Sivom du Pays de Vaulx Florence GUESDON, animatrice du Mouvement du 1er juillet Isère Sylvie GUINAND, conseillère municipale à St-Egrève Claus HABFAST, vice-président de la Métropole Laurent JADEAU, adjoint au maire à Fontaine Natacha JULLIEN, conseillère municipale à Monestier-du-Percy Nicolas KADA, universitaire, candidat aux législatives sur la 1ère circonscription de l’Isère Nadia KIRAT, conseillère départementale Soukaïna LARABI, animatrice du Mouvement du 1er juillet Isère, candidate aux législatives dans la 3e circonscription de l’Isère Joël MARSEILLE, conseiller municipal à Tencin Jean-Paul MAUBERRET, ancien conseiller municipal à Mens Marie MENUT, adjointe au maire à Fontaine Pierre MERIAUX, conseiller délégué à Grenoble, ancien conseiller régional Isabelle MIROGLIO, adjointe au maire à La Tronche Yann MONGABURU, président du Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’agglomération grenobloise Marie-Odile NOVELLI, conseillère municipale à Meylan, ancienne vice-présidente du conseil régional Georges OUDJAOUDI, vice président de la Métropole Alain PAKER, cadre, militant du progrès social Anne PARLANGE, militante écologiste Stéphane PELLERIN, conseiller délégué à Saint-Marcellin Grégoire PELLOUX, adjoint au maire à Lalley Alain PERNET, conseiller municipal à Saint-Paul-lès-Monestier Nadine REUX, secrétaire régionale Europe Ecologie Les Verts, conseillère municipale à Charnècle Henry REVERDY, conseiller délégué à Eybens Sylvette ROCHAS, conseillère départementale Gaëtan ROUSSET, conseiller municipal à Lalley Gaël ROUSTAN, directeur de campagne Olivier ROYER, ancien conseiller municipal à Echirolles Liselotte SYBERG, membre du comité de pilotage du TEPOS Trièves Benjamin TROCME, conseiller départemental Véronique VERMOREL, conseillère départementale
Le second tour de l'élection législative de dimanche prochain 18 juin revêt aujourd'hui une importance nouvelle suite au bouleversement politique du 1er tour. L'urgence est à la mobilisation face aux candidats d'Emmanuel Macron, des Républicains qui cherchent à installer une majorité libérale écrasante et ceux du FN, qui continuent à faire prospérer leurs idées de haine, de racisme et d'exclusion.
Après le premier tour, nous devons faire face à deux risques majeurs.
Le premier concerne la démocratie dans notre pays. En effet, les candidats d'Emmanuel Macron qui, dans le contexte d'une abstention historique, ont obtenu moins de voix qu'au premier tour de l'élection présidentielle, pourraient obtenir 80 % du nombre de sièges à l'Assemblée nationale, 90 % avec les Républicains.
La diversité politique de notre pays serait ainsi effacée et notamment celle de la gauche qui avait réuni 9 millions de voix autour des candidatures de Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.
Le deuxième risque est qu'Emmanuel Macron et son premier ministre issu des rangs Républicains s'appuient sur cette anomalie démocratique pour amplifier les politiques libérales et d'austérité et pour emmener notre pays vers une casse sociale généralisée.
Face à ces deux menaces, l'urgence est d'élire dimanche prochain 18 juin, partout où ils sont présents au second tour, en Métropole et en Outre Mer, des députés communistes et Front de gauche, des députés de la France insoumise et d'autres forces de gauche, qui sont prêts, aux côtés des forces sociales, à combattre la casse du Code du travail par ordonnances, la hausse de la CSG, la diminution drastique du nombre des fonctionnaires, la remise en cause des services publics, comme des moyens des collectivités territoriales, la restriction de nos libertés publiques, l'amplification des politiques de soutien à la finance.
La victoire de ces candidat-e-s de gauche et de progrès social est possible.
Nous appelons les électrices et les électeurs de gauche, qu'ils aient voté ou qu'ils se soient abstenus au premier tour, à se mobiliser autour de ces candidatures et à permettre ainsi l'élection de femmes et d'hommes de terrain, qui ont toujours combattu les politiques d'austérité, et les injustices. Des femmes et des hommes qui ont inlassablement été du côté de l'Humain d'abord face aux puissances de l'argent. Des candidat-e-s qui n'ont jamais renoncé à leurs valeurs et à leurs engagements.
Des femmes et des hommes sur lesquels les citoyens continueront de pouvoir s'appuyer.
Sur la 3ème circonscription de l'Isère, nous appelons
Le Medef et les forces les plus régressives veulent la mort du contrat de travail.
Après les révélations dans la presse, le Premier ministre et sa ministre du travail ont tout de même confirmé largement les trois étages de la fusée de recomposition sociale voulue par les sommets de l’exécutif.
Le dynamitage du financement de la Sécurité sociale et de l’assurance-chômage, comme du principe de solidarité, a été confirmé par la suppression des cotisations sociales et le renforcement de la CSG – payée également par chômeurs et retraités.
Cette orientation épargnerait en premier lieu les revenus de la finance. Elle éclaire l’insistance de Muriel Pénicaud à réduire la réalité des relations de travail à une égalité entre patrons et salariés, réunis en un « vivre-ensemble » dans l’entreprise tellement vivace que les institutions représentatives du personnel seront les premières à faire les frais de la réforme gouvernementale, comme a pu le dire, mardi 6 juin, Jean-Paul Trovero dans le débat sur Télé Grenoble.
L’extension du champ de l’accord d’entreprise, la barémisation des dommages et intérêts attribués par les prud’hommes en cas de licenciement abusif, le référendum d’entreprise à l’initiative de l’employeur et la fusion des instances des représentant-e-s du personnel sont autant de mesures libérales qui prolongent et amplifient la loi El Khomri.
Le Président Macron coupe l’herbe sous le pied à la droite avec un projet de détricotage de l’apprentissage, de la formation professionnelle et des retraites. Sur le débat de Télé Grenoble, les candidates de En Marche et les Républicains ont réaffirmé leur accord avec cette démarche.
Il est urgent de s’opposer aux logiques libérales du Medef et de la Commission européenne de « baisser le coût du travail » en supprimant les cotisations sociales de l’assurance chômage. Les Français n’ont pas voté en faveur du projet de destruction des protections collectives.
En ayant recours aux ordonnances, le Président Macron veut retirer au Parlement les pouvoirs législatifs pour les transférer à son gouvernement. C'est en ce sens que Jean-Paul Trovero a parlé de "déni de démocratie". L'exécutif veut contraindre les organisations syndicales à négocier durant l’été et ainsi tenter d’affaiblir toutes capacités de mobilisation.
Les élections législatives peuvent être l’acte premier de la mobilisation pour s’opposer à ce coup de force anti-démocratique et anti-social. Pour cela, il est indispensable de se donner une majorité de parlementaires pour s’opposer aux ordonnances du gouvernement Macron.
Sur cette 3ème circonscription de l'Isère, le bulletin de vote utile, le 11 juin, sera sans conteste, celui de Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy
Coup de force contre le monde du travail par la remise en cause de la protection des salariés.
10 députés ont étudié, débattu, 1832 projets de lois, tenté d'enrichir, parfois voté, le plus souvent combattu 449 lois promulguées;
10 députés qui ont déposé 120 propositions de lois;
10 députés qui ont posé 200 questions au Gouvernement;
10 députés qui ont déposé 4 276 questions écrites sur les sujets qui font votre quotidien;
10 députés qui ont rédigé plusieurs rapports d'informations et de commissions d'enquêtes;
5 minutes seulement sont accordées par le CSA, pour défendre ce bilan
Coup de force contre la représentation nationale privée de son droit de législateur, cette représentation nationale humiliée
10 députés qui ont été à l'initiative de morions de censures de gauche sur le Projet de loi Macron et le Projet de la loi El Khomry
5 minutes pour vous présenter les 524 candidats soutenus par le PCF (262 femmes, 262 hommes) pour faire enfin entrer le peuple à l'Assemblée nationale.
Des hommes, des femmes qui connaissent la réalité de la vie, celle du monde du travail. Des femmes, des hommes à l'image de la France qui sera le véritable renouveau politique.
524 candidats qui s'opposeront à la casse du Code du travail, qui diront Non aux ordonnances Macron !
Le 2 juin 2017 à 7H51, nous avons adressé le message ci-dessous à la rédaction de France3 Grenoble, resté sans réponse:
"Bonjour,
Directeur de campagne de Monsieur Jean-Paul Trovero, Maire de Fontaine, candidat aux élections législatives dans la 3ème circonscription de l’Isère, une information nous a été donnée de l’organisation d’un débat sur les législatives, le 8 juin prochain sur votre antenne.
N’ayant eu aucune invitation de votre part, nous vous demandons de nous indiquer l’exactitude de cette information ?
Parmi les invités, pensez-vous y associer, Monsieur Jean-Paul Trovero ?
Et dans la négative, quelles sont les raisons de votre choix ?
En vous remerciant par avance de votre réponse, nous vous adressions nos cordiales salutations.
Michel Barrionuevo"
En recherchant sur le net, nous avons fini par trouver un article disant :
France 3 propose une série de débats en direct sur Facebook Live avant le premier tour des législatives. Jeudi 8 juin à 19h30, les principaux candidats de la 3ème circonscription de l’Isère confronteront leurs programmes. Vous pouvez les interpeller et leur poser vos questions dès à présent.
6 candidat-e-s figurent dans l'annonce des invités à ce débat. Pourtant, Jean-Paul Trovero, Maire de Fontaine, candidat du Parti communiste français, membre du Front de gauche en est exclu. Il ne pourra pas exprimer les différents axes du programme qu'il porte.
Par contre, nous vous informons que Jean-Paul Trovero est bien invité sur Télé Grenoble, dans le cadre du 6ème débat organisé par cette chaine, le 6 juin prochain.
Je suis élu de la commune de Sassenage depuis 40 ans. A l’aube de ces élections législatives, je veux redire combien j’ai pu apprécier le travail des députés communistes durant leurs mandatures, celles de Louis Maisonnat jusqu’en 1986 et Jean Giard de 1986 à 1988.
Lors du premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon pour lequel je me suis fortement impliqué a réuni 1 235 suffrages à Sassenage.
Dans cet engagement, j’ai inscrit les élections législatives dans la continuité de l’élection présidentielle. Vous le savez, les communistes ont fait le choix majoritaire de ne pas présenter de candidat et de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.
Nos forces organisées se sont mises au service de cette candidature, en faisant le maximum pour tenter la qualification au second tour de la présidentielle et pour donner un élan unitaire aux législatives.
Pour être candidat à l’élection présidentielle, il fallait réunir un minimum de 500 parrainages, Jean-Luc Mélenchon en a obtenu 805 dont plus de 400 en provenance de parlementaires, Conseillers régionaux ou départementaux, Maires, adhérents de l’Association des Élus Communistes et Républicains. Sur l’Isère, c’était 12 parrainages sur 20.
Sur cette 3ème circonscription de l’Isère, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête avec 12 854 voix et 28,19% des suffrages exprimés.
J’aurai souhaité que le rassemblement qui a permis ce résultat, se concrétise pour les élections législatives, car ce sont les député-e-s qui font les lois.
La gauche de transformation unie, c’est la meilleure garantie de porter sur les bancs de l’Assemblée nationale, une politique de progrès social et écologique, s’attaquant à la loi de l’argent et bâtissant une politique s’inspirant de celle dite « des jours heureux » à la Libération.
Je regrette l’image brouillée de cette désunion, cette démarche de la candidature unique dans chacune des circonscriptions, nous l’avons porté dans chacun des départements de notre pays, ici en Isère, nous avons fait le choix de ne pas présenter de candidatures sur la 8ème et 9ème circonscription et d’appeler à voter pour le tandem le mieux placé à gauche.
Sur notre circonscription composée de la moitié de Grenoble, d’une partie de Fontaine, de Sassenage, Noyarey et Veurey-Voroise, pour se donner le maximum de chances de qualification au second tour des élections législatives, nous avons choisi de présenter Jean-Paul Trovero, Maire de Fontaine, Président de la SEMITAG qui a parrainé Jean-Luc Mélenchon avec pour suppléante, une jeune étudiante grenobloise, Sophie Mazenot-Chappuy.
Le 11 juin, n’éparpillons nos voix, nous avons besoin d’un député qui combatte le règne par ordonnances voulu par le Président de la République, votons Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy.
Ne laissons pas au FN, à la droite et aux macronistes les leviers de la politique nationale.
Choisir le bulletin de vote Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy, ce sera se donner les meilleurs garanties pour que les transformations de notre société, ne soient pas dictées par le MEDEF, synonyme d’accentuation de la casse du Code du travail, d’ubérisation, de privatisations des Services publics, de réduction des moyens aux collectivités locales, etc…
Le vote utile et efficace le 11 juin sur notre circonscription sera le choix du rassemblement pour un député utile à nos côtés, porteur de propositions pour le progrès social et écologique, la Paix, le développement de la démocratie.
Le 11 juin, votons, faisons voter Jean-Paul Trovero et Sophie Mazenot-Chappuy
A quelques jours du dépôt des candidatures, la Fédération de l’Isère du PCF souhaite faire le point des discussions. Comme au plan national, les communistes et leur direction ont multiplié les appels, notamment auprès de France Insoumise et EELV, pour permettre le rassemblement local des forces de gauche alternative et contrer ainsi la droite et le FN, contrer la politique libérale de Macron, notamment sa volonté de faire passer par ordonnances au parlement dès cet été la continuité de la casse du code du travail engagée par Myriam El Khomri. A l'instar de Pierre Laurent, qui a fait des propositions à Jean-Luc Mélenchon pour permettre d'unir nos forces, dans le respect de nos différences et sous une bannière commune qui ne serait pas uniquement celle de "la France insoumise", les communistes de l'Isère voulaient donner à voir la diversité de notre rassemblement autour d'un projet commun pour la France ; nos propositions, tant nationales que locales, et même lorsqu'elles étaient sur le point d'aboutir, ont toujours été refusées au niveau national et n'ont pas pu aboutir là où les militantes et militants étaient prêt.e.s à faire campagne ensemble localement. Nous regrettons très profondément que les décisions prises par la France Insoumise aient ignoré nos appels au rassemblement, à l'exception de quelques unités. Cette décision est totalement contradictoire avec l'objectif affiché d'élire une nouvelle majorité capable de refuser les injonctions d'alignement du nouveau président Emmanuel Macron et assez forte pour faire barrage aux prétentions de la droite et de l'extrême-droite. La concrétisation de l'espoir né le 23 avril dans le vote Mélenchon et l'avenir d'une gauche nouvelle ne se trouvent pas dans une formation unique qui prétendrait faire le vide autour d'elle, mais dans un rassemblement, fidèle à nos objectifs d'une VIème République, où diversité, respect mutuel et intervention citoyenne s'additionnent pour forger une union durable et un projet solide. Différentes rencontres départementales ont eu lieu entre notre parti et les autres forces du rassemblement ; elles ont débuté avant Noël et nous avons dès la deuxième rencontre fait part de notre volonté d'aller vers un accord départemental, pour conquérir le plus de députés possible, sachant que les 3 circonscriptions de l'agglomération étaient très liées. Nous n’avons jamais eu de réponse et là encore, nous le regrettons profondément. Plus grave, LFI a rompu les discussions dès le mois de février. Dans la 1ère circonscription, la candidate que nous soutenions, Monique FRAYSSE-GUIGLINI, a multiplié les efforts pour aboutir à un accord et avait accepté d’être candidate uniquement dans l’hypothèse d’un rassemblement qu’elle appelait de ses voeux. Mais cette démarche auprès de LFI n’a pas abouti. C’est donc Nathalie VEYRET, titulaire, et Marc EYBERT-GUILON, Dans la 5ème, un accord était en bonne voie d’aboutir entre le PCF, LFI, EELV, des socialistes frondeurs, autour d’une candidature emblématique. Là aussi, cet accord a échoué comme sur l'ensemble des circonscriptions où nous avons engagé des discussions avec l'ensemble de nos partenaires. Aussi, face au danger de la droite et de l'extrême-droite, nous avons décidé dans la 9ème, de retirer notre binôme en faveur du Patrick Cholat et Michèle Bonneton, binôme présenté par EELV car il s’agit dans cette circonscription, de battre le candidat Gattaz, dont le nom est suffisamment évocateur pour ne pas argumenter plus. Dans la 8ème, nous ne présenterons pas de candidature, car là encore, le danger de l'extrême droite est grand et les communistes de cette circonscription ne veulent pas prendre la responsabilité de la faire basculer dans le giron du FN. Les candidat.e.s soutenus par le PCF-Front de gauche continueront de faire campagne la main tendue et restent disponibles jusqu'au terme du dépôt des candidatures le 19 mai pour toute entente ou retrait réciproque qui permettrait d'avancer vers les victoires souhaitées.