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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Scandaleuse aumône du gouvernement aux jeunes professeurs

30 Mars 2010, 19:18pm

Publié par PCF

Le ministre de l’Education Nationale a annoncé la revalorisation des salaires des jeunes professeurs. Cette mesure concernerait un enseignant sur quatre.

Ne soyons pas dupe de la générosité apparente de cette mesure. En revalorisant un enseignant sur quatre, le gouvernement en profite surtout pour ne pas augmenter les trois autres. Il divise pour mieux se justifier.

Il joue les intérêts des uns contre les intérêts de tous, et profite de la médiocrité des salaires des jeunes enseignants.

L’argumentation de Luc Chatel est particulièrement scandaleuse. En faisant de cette revalorisation le résultat des suppressions de postes dans l’Education Nationale, il légitime le chacun pour soi : déshabillons Pierre pour habiller Paul. Cela n’a rien d’étonnant : la logique des heures supplémentaires, inégalitaires par principe, était la même.

Un bel exemple. Une belle leçon de choses, indéniablement.

Parti communiste français,

Paris, le 30 mars 2010.

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8 avril, pour le retrait du projet de décret sur l'accueil collectif

30 Mars 2010, 19:15pm

Publié par Fédération CGT Services Publics

Tous ensemble, le 8 avril 2010
pour le retrait du projet de décret sur l’accueil collectif,
pour l’ouverture de négociations en faveur d’un plan d’urgence pour l’accueil de la petite enfance et la formation
 

Le vendredi 26 mars 2010, le collectif « Pas de bébés à la consigne » a été reçu par le Directeur de cabinet de Madame Morano. Il ressort de cette rencontre que le gouvernement persiste à ne pas vouloir entendre les revendications des personnels de la petite enfance.

Les membres du collectif « Pas de bébés à la consigne », dans lequel la Fédération Cgt des Services Publics a pris toute sa place ont décidé d’appeler à une nouvelle journée nationale d’actions, de grève et de manifestations le jeudi 8 avril 2010 pour exiger du gouvernement :

- Le retrait du nouveau décret sur l’accueil collectif des jeunes enfants,

- Un plan ambitieux de formations de professionnels qualifiés pour créer les 400 000 places d’accueil manquantes,

- Le rétablissement des postes d’enseignants supprimés pour que chaque famille qui le souhaite puisse scolariser son enfant entre 2 et 3 ans dans des conditions adaptées à son âge,

- L’exclusion des modes d’accueil collectifs et individuels du champ de la directive européenne « services »,

- Le retrait de la proposition de loi créant les maisons des assistantes maternelles.

Pour le présent et pour l’avenir de nos enfants,

Pour le développement d’un service public de la petite enfance.

PDF - 51.3 ko

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Élection de l’exécutif de la Région Rhône-Alpes, Vendredi 26 mars 2010

26 Mars 2010, 20:41pm

Publié par faustin9

Président

Jean-Jack Queyranne (PS) : 100 voix

Françoise Grossetête (UMP) : 40 voix

Bruno Gollnish (FN) : 17 voix

Vices présidents

Liste de Rassemblement de la Gauche et des Écologistes : 97 voix

Liste Front National : 17 voix

Blancs : 42

Nul : 1

Sont élus :

·          Bernadette Laclais (PS) : Transports, déplacements et infrastructures

·          Philippe Meirieu (Europe Écologie) : Formation tout au long de la vie

·          Marie-Odile Novelli (Europe Écologie) : Logement, politique de la ville, solidarités

·          Jean-François Debat (PS) : Finance et décentralisation, rapporteur général du budget, contrats de projet

·          Sylvie Gillet de Thorey (PS) : Lycées

·          Jean-Louis Gagnaire (PS) : Développement économique, industrie, PME

·          Léla Bencharif (Europe Écologie) : Démocratie participative, vie associative, éducation populaire

·          Alain Chabrolle (Europe Écologie) : Santé environnement

·          Christiane Puthod (Front de Gauche - PCF) : Emploi, dialogue et innovation sociale, CTEF

·          Hervé Saulignac (PS) : Aménagement des territoires, espaces Rhône-Alpes, grands projets

·          Farida Boudaoud (PS) : Culture, lutte contre les discriminations

·          Bernard Soulage (PS) : Europe et relations internationales

·          Véronique Moreira (Europe Écologie) : Solidarités internationales

·          Benoit Leclair (Europe Écologie) : Energie, climat

·          Michel Grégoire (PS) : Agriculture, développement rural

Conseillers spéciaux

·          Thierry Philip(PS) : Recherche, enseignement supérieur, formations sanitaires et sociales

·          Thierry Braillard (PRG) : Technologies de l'information et de la communication, projet confluence

·          Gérard Leras (Europe Écologie) : Politique foncière

·          Cécile Cukierman (Front de Gauche - PCF) : Egalité homme-femme

Conseillers délégués

·          Eliane Giraud (PS) : Administration générale et parcs naturels régionaux

·          Gwendal Peizerat (PS) : Sports

·          Cyril Kretzschmar (Europe Écologie)   : Nouvelle économie, nouveaux emplois, artisanat, économie sociale et solidaire

·          Claude Comet (Europe Écologie) : Tourisme et montagne

·          Sarah Boukaala PRG) : Jeunesse

Rappel :

Conseillers régionaux : 157

Rassemblement de la Gauche et des  Écologistes : 100 dont 10 Ensemble avec le Front de Gauche) ; UMP : 40 ; FN : 17

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Exécutif Rhône Alpes: déclaration élu-e-s du Front de Gauche

26 Mars 2010, 20:32pm

Publié par Front de Gauche Rhône Alpes

DECLARATION DES ELU(E)S DU FRONT DE GAUCHE
La belle campagne de premier tour de la liste « Ensemble/Front de Gauche » sur un
programme anticapitaliste de rupture et de propositions alternatives aux logiques libérales
et productivistes dominantes a débouché sur un score de 6,35% de voix qu’ont apporté
107.000 électeurs (trices) de Rhône-Alpes.
Ce résultat de premier tour a permis de négocier un accord politique avec les autres
composantes de la gauche et elles seules - le PS et Europe Ecologie (EE)- puisque le Modem
n’a pas atteint la barre des 5%.
Cet accord politique est constitué des 7 points de la circulaire de 2°tour et eux seuls car
nous ne sommes pas signataires du dit « contrat de mandature » signé entre le PS et EE
dominé par leurs orientations social-libérales sur des points essentiels.
Cet accord nous a aussi permis de disposer de 10 conseillers régionaux (6 PC, 2 PG, 1 GU, 1
mouvement social) même si notre représentation à la proportionnelle régionale aurait dû
nous en accorder 12 en position réellement éligibles, ce qui aurait permis la représentation
d’une camarade des Alternatifs.
La liste « Ensemble/Front de Gauche» a contribué pleinement à battre la droite et
l’extrême-droite le 23 mars et la victoire de la gauche avec plus de 50% au 2° tour est
pleinement aussi notre victoire. Le groupe de nos 10 éluEs est donc partie prenante de la
majorité de gauche à la Région et ne s’y positionne pas comme un groupe « d’opposition de
gauche » mais comme une 3eme composante à part entière qui entend se faire respecter et
peser pour défendre ses mesures de transformation sociale et écologique. Nous voulons,
avec l’aide du mouvement social, aller au-delà de l’orientation politique qui structure le
programme des forces majoritaires du PS et d’EE et qui va marquer leurs propositions dans
l’assemblée régionale.
Nous nous battons pour :
1- La conditionnalité des aides, notamment par rapport à l’économie privée en renforçant le
contrôle de l’attribution des fonds publics régionaux notamment en matière d’emploi.
2- la mise en oeuvre de la Charte écologique et sociale adoptée par l’Assemblée régionale en
2008. 3- la création d’une banque publique régionale pour l’emploi.
4- des mesures concrètes vers la gratuité des transports régionaux
5- une avancée vers de véritables services publics régionaux/nationaux notamment en
matière de formation professionnelle et continue
6- empêcher la mise en concurrence des TER
7- Le soutien à la reconversion écologique des systèmes de production et à l’agriculture
paysanne , vivrière et biologique.
8- la mise en place d’un droit d’initiative citoyenne.
9- la lutte contre la réforme des Collectivités Territoriales vecteur de régression de la
démocratie et des services publics de proximité et la promotion de collectivités plus
solidaires pour leurs habitants (retour en gestion publique de l’eau potable ;
développement du logement social et des politiques publiques en matière de santé et de
culture …).
Nous sommes prêts, pour mener ces combats, à rentrer en désobéissance contre les
directives européennes qui vont à l’encontre de l’intérêt général.
Si nous sommes, dans ce cadre, partie prenantes de la majorité régionale, pour
autant nous devons séparer la question de la participation à l’exécutif au niveau des Vice
Présidences qui ne fait pas l’objet d’un accord politique entre toutes les composantes de
notre liste .
Certains parmi nous participeront à l’exécutif avec des Vice Présidences (VP) pour continuer
le travail positif entamé au mandat régional précédent et pour vérifier si l’on peut aller
jusqu’au bout du mandat donné par nos électeurs sur les questions urgentes (formation,
transport, emploi, démocratie, contre la libéralisation des Services Publics et contre la
réforme des Collectivités Territoriales…).
D’autres parmi nous sont sceptiques et ne participeront pas à l’exécutif.
L’essentiel est notre commune volonté à tous de permettre au mouvement social
(syndicalistes, associatifs …) de peser avec nos 10 éluEs F2G, à tous les niveaux, pour peser
sur les choix de l’ensemble de la gauche majoritaire au Conseil Régional Rhône Alpes.
La participation à la majorité régionale n’est donc pas subordonnée à la présence à
l’exécutif en tant que Vice-président. C’est une question plus large qui passe aussi par notre
prise de responsabilités en tant que présidents ou Vice Présidents de Commissions du
Conseil Régional ; par notre présence dans le travail de ces commissions, dans des groupes
de travail etc.… Présence et prises de responsabilités sur laquelle nous sommes tous
d’accord sans pour autant que cela implique obligatoirement une solidarité de gestion avec
les choix majoritaires de l’exécutif puisqu’il n’y a pas d’accord de mandature entre nous, le
PS et EE.
Au-delà de cette approche différente de la question de l’exécutif, nous voulons rester
unis, cohérents et déterminés pour porter ensemble la bataille sur les points clés de notre
programme que nous voulons faire avancer au-delà de la concrétisation des 7 points
d’accord politique de la circulaire de 2° tour .

François AUGUSTE/ Armand CREUS/ Cécile CUCIERKMAN/Antoine FATIGA/ François
JACQUART/ Danielle LEBAIL/ Christiane PUTHOD/ Gilles RAVACHE

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Scolarisation des enfants handicapés, que fait le gouvernement ?

26 Mars 2010, 13:22pm

Publié par CRC-PDG

En 2009, face au non renouvellement des contrats de 1500 auxiliaires de vie scolaire (AVS), quatre associations ont décidé de signer avec l’Etat une convention censée permettre pour l’année en cours, le renouvellement de ces contrats et garantir ainsi la continuité de l’accompagnement des enfants handicapés. L’Etat s’était d’une part engagé à financer ces postes et d’autre part à proposer pour l’année 2010 une solution pérenne tant pour les professionnels concernés que pour les enfants et leurs familles.

Hier, constatant que le Gouvernement n’a pas tenu son engagement, les quatre associations signataires ont décidé de mettre un terme à cette convention. Pour Isabelle PASQUET – Sénatrice des Bouches-du-Rhône en charge de la politique du handicap pour le groupe CRC-SPG – et Brigitte GONTHIER-MAURIN – Sénatrice des Hauts-de-Seine en charge de l’éducation – le gouvernement doit prendre ses responsabilités et mettre tous les moyens en œuvre pour permettre une véritable politique d’inclusion en milieu ordinaire, conformément aux objectifs inscrits dans la loi de 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG exigent de l’Etat qu’il engage les moyens financiers nécessaires à la scolarisation de tous les enfants handicapés et qu’il respecte ses engagements concernant les AVS. Ils demandent notamment que soit garantie leur professionnalisation, seule capable d’assurer à la fois la qualité de l’accompagnement et de permettre un parcours professionnel sécurisé.

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La frénésie sécuritaire de Sarkozy et du gouvernement

26 Mars 2010, 13:20pm

Publié par Nicole Borvo Cohen-Seat

L’examen de ce texte m’offre l’occasion de redire que la nouvelle institution du Défenseur des droits prévue par la révision constitutionnelle de juillet 2008 suscite de nombreuses inquiétudes, moins, me semble t-il, sur le remplacement du Médiateur de la République, dont les pouvoirs pourraient être renforcés, qu’en raison de la suppression d’autorités indépendantes actuelles : la Défenseure des enfants et la Commission nationale de déontologie de la sécurité, la CNDS, voire à terme la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, la HALDE, dont le sort est actuellement réglé – mais pour combien de temps ? –, ou encore le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

La Commission nationale consultative des droits de l’homme, la CNCDH, a récemment émis un avis très critique sur les difficultés auxquelles se heurterait l’instauration d’une institution ayant un champ d’intervention très large et des missions obéissant à des logiques différentes.

J’ai eu plus d’une fois l’occasion, hélas ! de saisir la CNDS. Les modalités de son intervention n’ont rien de commun avec le rôle du Médiateur, lequel recherche un terrain d’entente entre les personnes et l’administration.

De son côté, la Défenseure des enfants intervient pour le respect des droits de ces derniers au regard de notre législation, mais aussi de nos engagements internationaux – je pense notamment à la Convention internationale des droits de l’enfant. Son rôle ne s’arrête pas là : elle a pour mission de promouvoir ces droits, de faire des propositions législatives, d’émettre des recommandations.

Au moment où les atteintes aux droits et libertés augmentent – je pense à nos débats sur la garde à vue –, au moment où les inégalités et la pauvreté atteignent un nombre toujours plus grand d’enfants, ces deux institutions sont importantes.

Or le projet de loi organique prévoit de plusieurs manières un recul des interventions dans ces domaines.

Selon l’article 20, le Défenseur des droits apprécierait souverainement l’opportunité des suites à donner à une réclamation.

Les pouvoirs d’enquête qui sont aujourd’hui ceux de la CNDS seraient réduits.

La saisine du Défenseur des droits serait réservée à la victime ou, au minimum, exigerait son accord exprès. Ainsi, contrairement à ce qui se passe aujourd’hui pour la CNDS, ne seraient plus suivies d’effet les réclamations d’associations ou d’individus témoins d’irrégularités lors d’une reconduite à la frontière, faute de pouvoir prévenir la personne entre-temps expulsée.

En outre, les deux collèges placés auprès du Défenseur des droits ne compenseront pas l’actuelle composition pluraliste et multidisciplinaire de la CNDS, fondée sur quatre modes de nomination, non plus que les compétences des deux autorités.

En effet, les trois personnalités qui composeront chaque collège seront respectivement compétentes seulement en matière de « sécurité » – et non en matière de déontologie de la sécurité – et de « protection de l’enfance ».

Ainsi, l’annonce de la disparition des autorités indépendantes que sont la Défenseure des enfants et la CNDS est un bien mauvais signe face à l’exigence de respect et d’effectivité des droits. Il serait pour le moins regrettable que des attributions spécifiques, exigeant des connaissances et une approche particulière, soient diluées au sein d’une institution centralisée.

Il serait en revanche utile de renforcer les pouvoirs et les moyens humains et financiers de ces autorités pour leur permettre de faire face à la montée en puissance de leur activité. Assurer le respect et le développement des droits représente un coût qu’une démocratie doit supporter en priorité, en lieu et place des nombreuses libéralités dont la République n’est pas avare ! Nous ne disposons pas non plus d’aucune garantie, à l’heure actuelle, quant aux moyens qui seront accordés au Défenseur des droits.

Enfin, il est certain que la volonté du Gouvernement de supprimer certaines autorités indépendantes montre qu’elles le gênent d’une certaine façon dans la mise en œuvre de sa politique.

Concernant le Médiateur de la République dont le mandat s’achève, je tiens à saluer également son travail, dans la limite de son rôle de médiateur entre l’administration et les administrer, ainsi que les enseignements qu’il a tirés des observations résultant de l’immersion dans la société que lui permet son mandat. Ce travail est tout à fait appréciable, et le rapport que nous a récemment présenté le Médiateur le démontre amplement, car il révèle combien notre société est malade.

S’agissant du texte de la proposition de loi en lui-même, il tend à prolonger le mandat du Médiateur. Je ne souhaite pas m’étendre sur cette obligation, et je ne participerai donc pas au vote sur ce texte.

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Répondre aux attentes légitimes des personnes pacsées

26 Mars 2010, 13:16pm

Publié par Odette Terrade

En matière d’adoption, il n’y a pas de « droit à l’enfant ». Pour autant, nous devons tout faire pour que chaque enfant trouve un foyer, et le bonheur auquel il a droit.

Cette proposition de loi répond aux attentes légitimes des personnes pacsées et à la nécessaire stabilisation juridique de certains foyers. De nombreux couples pacsés, quelle que soient leur orientation sexuelle, sont déjà parents, car l’un des deux partenaires peut adopter en se présentant comme célibataire ! C’est une aberration, qui conduit à nier l’existence de l’autre partenaire.

Cette négation est d’autant plus difficile à vivre qu’elle n’est pas sans conséquence juridique. En effet, le partenaire qui n’adopte pas est officiellement inconnu par les services de la DDASS. Ainsi, l’enfant élevé par deux personnes est réputé n’avoir qu’un parent. Si l’adoptant disparaît, le partenaire survivant n’a aucun droit. En cas de séparation, celui qui n’a pas d’existence légale perd aussi ses obligations envers l’enfant, comme le paiement d’une pension alimentaire.

Il faut donc faire évoluer la législation, précisément pour apporter plus de sécurité juridique aux enfants concernés afin qu’ils ne soient plus victimes d’un système juridique incomplet. Nous devons les protéger, ce à quoi la proposition de loi participe.

Je regrette que, pour écarter ce texte, la commission ait ressorti les arguments utilisés autrefois contre notre proposition de loi tendant à renforcer les droits des personnes liées par un Pacs.

Je pense notamment à la prétendue fragilité de ces unions : Mme Borvo a rappelé en octobre que, selon le ministère de la justice, le taux de dissolution des Pacs avoisinait 15 %, contre 30 % pour les mariages. Et un quart des ruptures de Pacs s’explique par la volonté de se marier. La réforme intervenue en 2004 a provoqué un pic très important de divorces, dont les procédures ont été simplifiées. En définitive, aucune forme d’union ne protège contre les ruptures, ni contre les souffrances qui les accompagnent. L’épanouissement et le bien-être de l’enfant devrait toujours être la préoccupation première des adultes...

De même, il nous semble inopportun d’invoquer l’état du droit, car le Pacs a beaucoup évolué : en 2005, la loi de finances a instauré une imposition commune ; la loi de 2006 sur les successions et libéralités a fort heureusement rapproché le statut patrimonial du Pacs et celui du mariage.

Le Gouvernement et la majorité invoquent le statut principalement patrimonial du Pacs pour repousser cette proposition de loi. Les mêmes arguments ont servi pour rejeter notre proposition, qui tendait notamment à autoriser le versement d’une pension de réversion et à introduire des congés pour événements familiaux au profit de partenaires liés par un Pacs. Il est pour le moins paradoxal d’écarter les couples pacsés de tout droit social ou familial pour invoquer aujourd’hui la nature exclusivement patrimoniale du Pacs ! En réalité, vous refusez toute nouvelle évolution apparentant encore plus cette forme d’union au mariage.

Au contraire, nous souhaitons que la législation conduise à traiter les personnes optant pour le Pacs comme si elles étaient mariées car pour nous, le statut compte moins que le couple.

Notre droit positif doit évoluer car la société mais aussi la jurisprudence changent. Ainsi, le tribunal administratif de Besançon a ordonné, en novembre, au conseil général du Jura de délivrer un agrément d’adoption à un couple homosexuel.

Dans son immense majorité, le groupe CRC-SPG votera ce texte.

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La dérèglementation entraine des hausses du Gaz et de l'électricité

26 Mars 2010, 13:09pm

Publié par Jean-Claude Danglot

La majorité parlementaire avait soutenu unanimement la libéralisation totale du secteur de l’énergie, sans se soucier un instant des conséquences sur le pouvoir d’achat des ménages et sur l’activité économique de nos entreprises.

Aujourd’hui, vous motivez le dépôt de votre proposition de loi par le « risque évident de vide juridique pour l’application du principe de réversibilité entre le 1er juillet 2010 et la date future d’entrée en vigueur de la loi NOME ».

C’est sans doute la raison pour laquelle la proposition de loi a été entièrement réécrite, laissant perdurer un système complexe et injuste s’agissant des règles encadrant la réversibilité. Nos collègues sénateurs socialistes ont d’ailleurs déposé un amendement visant à corriger les lacunes de la réglementation pour le secteur du gaz.

Le débat peut donc se dérouler tranquillement en attendant le projet de loi du Gouvernement qui, comme le note le rapport de M. Poniatowski, doit notamment modifier les principes de construction des tarifs réglementés.

Au Sénat pour les petits consommateurs, à l’Assemblée nationale pour les entreprises, on se concentre sur la réversibilité des tarifs sans évoquer l’envolée des factures de gaz, d’électricité ou de fioul, sans aborder la question du pouvoir d’achat, sans oser faire le bilan des effets pervers de la concurrence sur l’activité économique de nos entreprises, sans s’interroger sur l’avenir des tarifs réglementés. Quels tarifs le Gouvernement pourra-t-il garantir dans les mois et les années à venir ?

Lors des débats en 2006, nous avions dénoncé les hausses – jusqu’à 70 % pour le gaz – des factures énergétiques des entreprises. Conséquences directes de la politique énergétique gouvernementale, des sites ont fermé, en particulier dans le secteur papetier qui est grand consommateur d’énergie, et des emplois ont été supprimés. Aujourd’hui, la Commission de régulation de l’énergie doit se prononcer sur une augmentation de 9,7 % du prix du gaz au 1er avril !

Cet hiver, la période de très grand froid a été particulièrement longue. Nos concitoyens ont dû y faire face. Les ménages les plus modestes, ceux qui vivent dans des logements vétustes ou mal isolés faute de moyens, ont parfois renoncé à se chauffer correctement tant la note était lourde !

Face à ces circonstances climatiques difficiles, nous avons déposé un amendement tendant à rétablir la prime à la cuve pour les ménages se chauffant au fioul. Cet amendement a été déclaré irrecevable par la commission des finances. Mais cela ne vous empêche en rien, monsieur le ministre d’État, de reconduire cette prime dès aujourd’hui. Vous en avez le pouvoir et les Français en ont besoin !

Cette absence de débats sur le prix de l’énergie s’accompagne naturellement de celle de la maîtrise publique nécessaire du secteur énergétique. La réversibilité des tarifs réglementés suppose leur maintien. Or, me semble-t-il, la pérennité des tarifs réglementés n’est pas une affaire de date. Elle repose sur la maîtrise publique du secteur énergétique.

La déréglementation de ce secteur, orchestrée par le Gouvernement, entraîne inévitablement l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité. Elle sert l’objectif premier de rentabilité à court terme et de rémunération des actionnaires. Tout cela se fait au détriment des investissements et des consommateurs.

Ces logiques marchandes délétères pour le service public de l’énergie, portées par le Gouvernement, contaminent même l’opérateur historique, EDF.

En outre, on ne peut ignorer le contenu de l’avant-projet de loi relatif à la nouvelle organisation du marché de l’électricité. En effet, devançant les demandes de Bruxelles, le Premier ministre a confirmé qu’il allait offrir une part substantielle de la production électronucléaire française aux opérateurs privés qui en feront la demande.

Cette mesure, qui constitue une véritable aide publique en faveur du secteur privé, violant les règles de la concurrence libre et non faussée, est inacceptable ! Elle permettra au marché privé d’accroître ses marges, d’augmenter les tarifs, sans devoir supporter le coût des investissements nécessaires à l’entretien des outils de production, à leur démantèlement ou au traitement des déchets produits.

Les usagers vont être doublement pénalisés. Ils ont financé le parc de production électrique français et vont être totalement dépossédés du retour sur investissement. De plus, ils subiront de plein fouet les hausses des tarifs.

Enfin, sans revenir sur l’absence totale de transparence de la formule qui permet de fixer les tarifs réglementés, nous sommes très inquiets du contenu de l’avant-projet de loi sur cette question.

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La culture n'est pas à vendre

26 Mars 2010, 12:03pm

Publié par PCF

culture.jpgAprès la défaite retentissante de ses candidats aux élections régionales, Nicolas Sarkozy, tout en prétendant avoir entendu le message des électeurs, n'a qu'une seule réponse : continuer les "réformes".
On sait ce que ce mot veut dire dans sa bouche quand il s'agit de réforme de l'Université, réforme des retraites, de la Poste, de l'hôpital public, ou de la Révision-régression générale des politiques publiques (RGPP)…

Les arts et la culture font partie de ce champ de "réformes" face auxquelles le mouvement social organise la résistance.
Plus que d'un "troisième tour" social, c'est l'exigence d'une réévaluation de l'intervention publique en faveur de la culture et des arts, et de leur réappropriation par la population tout entière qu'il s'agit de réaffirmer.

Parmi toutes ces "réformes", celle des collectivités territoriales est une des plus menaçante. Parce que toutes les collectivités territoriales ont à construire, aux côtés de celles et ceux qui luttent pour leurs emplois, pour leurs salaires, pour de véritables services publics, des politiques qui répondent aux aspirations de chacune et chacun ; des politiques qui combattent les discriminations, qui construisent des droits nouveaux en faveur des citoyens, en faveur de l'égalité femmes/hommes, si fréquemment bafouée dans le champ des arts et de la culture.

À l'occasion de la journée d'action de ce lundi 29 mars, le Parti communiste français s'associe à l'action des organisations professionnelles rassemblées contre la RGPP, entrée dans sa deuxième phase, qui porte encore plus de suppressions d'emplois publics, encore plus de démantèlement du service public culturel de l'état. Le Conseil de la création artistique que préside Marin Karmitz, dont nous exigeons la dissolution, en est l'illustration symbolique. Il s'associe aussi à l'action contre la réforme sarkozyenne des collectivités locales, qui menace gravement l'autonomie de ces dernières.

Cela dit développer son budget culture relève d'une choix politique que les collectivités, selon le Parti communiste, doivent impérativement faire plutôt que de s'engager dans l'accompagnement voire la co-gestion de politiques que nous combattons.

Le PCF, ses élus, ses organisations sont cette fois encore avec les organisations professionnelles pour exiger :
• un plan de relance et de développement des arts et de la culture, plan qui passe par le développement des moyens des compagnies, des institutions, des équipes artistiques, des établissements, des entreprises…
• une nouvelle étape de la décentralisation culturelle, qui passe par le maintien de la "compétence culturelle" à toutes les collectivités, mais aussi par une réforme de la fiscalité qui permette à ces dernières de sortir de l'étranglement financier dans lequel elles se trouvent, notamment depuis la suppression de la taxe professionnelle.
• des garanties dans le domaine social face à la dérive du régime d'assurance-chômage (les annexes 8 & 10), et face à la transposition de la directive européenne sur les services (ex-Bolkestein)
• une loi d'orientation et de programmation budgétaire en faveur du service public des arts et de la culture.

Au delà de ces batailles, c'est à l'insurrection des consciences de toutes celles et ceux qui, dans leurs engagements sociaux, cherchent les voies de l'intérêt général et de la transformation sociale, qu'il nous faut appeler. Ce n'est pas le moment de baisser les bras !

Les collectivités locales, communes, départements et régions désormais bien ancrées à gauche auront à cœur, a contrario de la politique de l'actuel gouvernement, de constituer une force de résistance à l' "Etat UMP" et de construction collective de l'alternative, dans le domaine des arts et de la culture, comme dans tous ceux où "l'humain est au centre".

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Europe, il est temps de réformer ces politiques monétaires bâclées

26 Mars 2010, 11:54am

Publié par GUE/NGL

Discutant de l'état actuel de la zone euro, de gouvernance économique et de politique monétaire avec le Président de la BCE Jean-Claude Trichet au Parlement européen aujourd'hui, le député allemand du GUE/NGL Jürgen Klute a dit que les problèmes actuels provenaient de la politique européenne de finance et de concurrence et du pacte défaillant de stabilité et de croissance. 
 
"La chancelière Merkel est prête à faire de l'Allemagne le champion européen de l'idiotie égoïste. Pourquoi la Grèce n'a-t-elle pas droit à la même assistance octroyée aux banquiers téméraires?" a-t-il dit, réitérant sa demande pour une interdiction des swaps néfastes.
 
Le député grec Charalampos Angourakis a parlé de la baisse des conditions de vie et de travail en Grèce disant que "les personnes souffrent de devoir se serrer la ceinture alors que les salaires diminuent. Les capitalistes veulent tirer partie de ces restrictions dans le secteur du travail et les travailleurs sont obligés de payer pour leur crise."
 
"Monsieur Trichet, vous semblez penser que la crise n'est pas encore finie", a déclaré le député grec Nikolaos Chountis, mais il y a diverses variantes de la Grèce au sein de l'UE avec de nombreux pays confrontés à des problèmes similaires" a-t-il dit, critiquant la mise en œuvre du pacte de stabilité et de croissance en période de récession comme une "politique désastreuse". 
 
La députée française Marie-Christine Vergiat a demandé de prendre des mesures contre les spéculateurs et a attaqué la notion que "cela doit toujours être les mêmes personnes qui doivent payer quand leur pays est victime de telles spéculations financières". 
 
Alors que le sommet des dirigeants de l'UE commence à Bruxelles, le groupe GUE/NGL réclame un accord contraignant afin de proposer une solution équitable en solidarité avec le peuple grec.

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