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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Municipales 2026 : Une liste de gauche et écologiste à Sassenage

15 Mai 2025, 12:34pm

Publié par Barrionuevo

Mardi 13 mai 2025, l’association s’unir pour Sassenage a organisé une conférence de presse, en invitant Katia Cazot, journaliste du Dauphiné Libéré, avec la participation de la quasi unanimité de son Conseil d’administration.

Le texte ci-dessous a été décliné par 5 porte-parole du collectif : Isabelle Defay, Présidente de ASUPS, Farid Benzakour, Secrétaire, Géraldine Palcoux, Préidente du groupe au Conseil municipal, Michel Barrionuevo et Bernard Doutreleau, membres du CA.

Ce 15 mai, l’article est paru sous le format papier, et la veille, il était visible en ligne (voir ci-dessous le lien)
Titre : Une liste de gauche et écologiste à Sassenage
Objectif :
Annoncer notre départ en campagne, la constitution d’abord d’un programme puis d’une liste à l’automne. Ce sera une liste de gauche et écologiste
La réunion de sympathisants du 10 avril a été le lancement de la campagne. Nous formons un collectif de citoyens avec des élus et anciens élus, pour lancer une dynamique parce qu’on a envie de proposer autre chose
Nous avons des ambitions sociales, progressistes, écologiques et démocratiques pour Sassenage
1-Ambitions sociales:
L’accès au CCAS , l’offre de soin et les familles sont des préoccupations essentielles pour les sassenageois et seront un axe majeur de nos actions.
2-La prévention et la sécurité :
Les faits de délinquance et de dégradation à Sassenage sont réels et doivent être traités sans faillir, La sécurité est l’une des priorités de notre collectif, contrairement aux fausses allégations véhiculées par le maire et le groupe majoritaire à notre égard. Oui, nous voulons favoriser la prévention, lutter contre les trafics, en nous appuyant sur les forces de la gendarmerie et de notre police municipale, travailler au retour des éducateurs de rue..
3-Transition écologique :
Nous agirons à l’opposé de la caricature d’ « écologie punitive » rabâchée par la mairie à notre encontre. on a d’ailleurs pu noter l’immobilisme en matière de mobilité depuis 5 ans pas de tram pas de pistes cyclable
4-Nous voulons faire vivre la démocratie à Sassenage :
“Un élément fort de notre engagement sera de “faire vivre la démocratie à Sassenage”
Une ville ouverte, accueillante respectueuse de la volonté exprimée par sa population, cela ne peut être le passage en force. Lorsque plus d’un millier de femmes et d’hommes exigent que le CCAS demeure à son emplacement d’origine depuis 1983, c’est parce que la mission première d’un Centre Communal d’Action Sociale est de favoriser les plus démunis, les exclus, etc… être à proximité des transports publics et d’un secteur à forte concentration de population, n’est pas un luxe.
Sassenage ne doit plus rester isolée, en criant haro sur la Métropole, elle doit s’inscrire dans une démarche de coopérations tous azimuts !

5- On a toujours occupé les 8 sièges à chaque conseil municipal, depuis 2020 ayant un rôle de contrôle et de propositions. Maintenant c’est à nous de faire vivre la démocratie en donnant la parole aux habitants et en créant une liste de gauche écologiste et citoyenne
– et encore d’autres sujets à découvrir …les finances , l’urbanisme, l’éthique en politique
Nous avons établi un questionnaire avec 18 axes, très larges pour l’engagement citoyen et pour favoriser la réflexion. Nous élargissons le collectif sur la base des valeurs portées.
A l’automne viendra le temps de la décision collective et de la préparation de la constitution d’une liste composée des 35 femmes et hommes qui seront proposés aux suffrages des sassenageoises et des sassenageois.

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5 juin 2025, 10H Manifestation Grenoble de Verdun à Europole

3 Juin 2025, 14:07pm

Publié par Barrionuevo

SALAIRES, RETRAITES, SERVICES PUBLICS, INDUSTRIE …

LE 05 JUIN ON LEUR PRÉSENTE LA FACTURE : 37 MILLIARDS D’€ !

  • Que tu soit employé·e du commerce, du transport de sociétés d’études,
  • Que tu soit salarié·e de l’industrie, de la santé privé ou d’une très petite entreprise,
  • Que tu soit agent·e de la fonction public, de l’hôpital, ou des services de l’état,
  • Que tu soit simplement retraité·e,

Retraites, salaires, emploi : même combat :

La retraite par répartition c'est solide et solidaire : chaque euro cotisé finance immédiatement les pensions. Des salaires plus élevés, c’est plus de cotisations pour la sécurité sociale, donc de meilleures retraites, mieux financées.

Augmenter les salaires et gagner l’égalité salariale femmes-hommes, ce n’est pas seulement juste, c’est aussi le moyen fiable et efficace de garantir l’avenir de notre système solidaire par répartition.

Le salaire net c'est pour le mois, le salaire brut ça donne des droits :

À l’inverse, les exonérations de cotisations sociales, la pression sur les bas salaires et le recours massif aux primes non cotisées affaiblissent le financement de nos retraites. Les salarié·es payent 2 fois : moins de cotisations, c'est de moins bonnes pensions.

Augmenter les salaires, c'est mieux répartir les richesses :

En 2024, les dividendes versés aux actionnaires ont battu des records. Une part de ces profits doit revenir à celles et ceux qui produisent la richesse : les travailleur·ses. C’est pourquoi la CGT exige le maintien des 10 % d’abattement sur les retraites et l’indexation des pensions sur les salaires.

Salaires - retraites : ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est l’un pour l’autre :

Augmenter les salaires, sécuriser l’emploi, remettre à plat les exonérations de cotisations : ce sont des moyens pour revenir à une retraite à 62 ans maintenant, puis le retour à 60 ans.

Le patronat et le gouvernement refusent d'entendre les propositions CGT pour préserver les profits de quelques uns. Dans plusieurs entreprises des augmentations de salaires ont été obtenues par la grève. Nous pouvons gagner des mesures de financement et l’abrogation des 64 ans en nous mobilisant !

Alors le 5 juin, on leur présente la facture !

La Cgt Isère appelle les salarié·e·s à s’organiser avec leur syndicat dans les entreprises, services et collectivités pour faire du 5 juin une puissante journée de grève et de mobilisation pour nos retraites, nos emplois et nos salaires.

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Manifestation 1er Mai Grenoble à 10H00 Avenue Alsace Lorraine

22 Avril 2025, 10:55am

Publié par Barrionuevo

1er mai 2025 : pour la paix juste et durable, pour nos retraites et nos salaires

Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens particulier.

Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salarié·es à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international

Agir face à l'internationale réactionnaire

Trump et ses alliés milliardaires attaquent le droit à l’avortement, à l’éducation ou encore l’aide au développement. Défendons une société démocratique et de justice sociale.

Racisme, antisémitisme, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.

À l’inverse, les salarié·es avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier. Plutôt que le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les détenteurs des multinationales pour leurs seuls intérêts, le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux, ici et là-bas.

Augmenter nos salaires

Dans de nombreuses entreprises, avec la CGT, les salarié·es revendiquent, se mobilisent et obtiennent des augmentations de salaire.

Plutôt que des primes occasionnelles non-cotisées, négocier des augmentations de salaire brut, c’est + de cotisations sociales et donc de meilleures pensions de retraites, et c’est aussi + de salaire net pour vivre dignement de son travail.

Gagner l'abrogation de la retraite à 64 ans

Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contre-réforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure.

En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires).

Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !

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Vencorex : l’État abandonne la France et ses travailleurs !

11 Avril 2025, 07:53am

Publié par Barrionuevo

Dans une décision rendue ce jeudi 10 avril 2025, le tribunal de commerce de Lyon a privilégié l’offre de BorsodChem (filiale hongroise du groupe chinois Wanhua) positionnée sur la reprise d'une partie seulement de l'activité (l'atelier Tolonates) de Vencorex et de 54 salariés.

Face aux enjeux industriels, sociaux, critiques et stratégiques que représente Vencorex dans le paysage industriel, l'interconnexion avec une multitude d'industries et d'entreprises, aussi bien sur Pont-de-Claix que sur Jarrie, cette décision est inacceptable !

Des centaines de salariés vont perdre leur emploi. Des milliers sont en réalité concernés à moyen terme car avec la fin de Vencorex, c’est, en réalité, toute la filière chimie française qui est menacée.

La proposition de reprise, portée par les salariés et à laquelle la CGT est associée, avec l'appui des collectivités territoriales et certains des industriels de Pont-de-Claix, était bien plus ambitieuse et visait à garantir la pérennité de l'activité, le maintien de l'indépendance nationale au niveau du nucléaire mais aussi de l'aérospatiale et de la défense. Ce projet de Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) visait la conservation des emplois directs, mais aussi induits, sur le bassin isérois soit plus de 400 emplois industriels sur la plateforme.

Il est donc inacceptable que cette entreprise si stratégique et décisive pour l'économie française passe sous pavillon d’un groupe chinois, plus intéressé par les brevets que par l’avenir de la filière en France et le sort des travailleurs.

La désinvolture du gouvernement Bayrou sur ce dossier est indigne, balayant d’un revers de main le projet porté par les salariés, des entreprises et des collectivités. Parler d’un site « non viable » comme l’a fait le Premier ministre témoigne de sa méconnaissance du dossier. Cette entreprise est non seulement viable mais porteuse d'avenir pour le pays et il suffisait que l'Etat soutienne le projet de SCIC alors qu’hier encore un groupe industriel indien affirmait garnir le carnet de commande.

Vencorex doit vivre et l'ensemble de ses activités doivent être maintenues. Notre souveraineté industrielle et militaire en dépend. Que vont devenir les technologies et les brevets ?

Suite à cette décision, la France devra désormais se fournir en Allemagne et auprès d’une entreprise polonaise pour répondre à certains besoins indispensables en matière de nucléaire civil et militaire.

Il est temps d’entendre les salariés, dont l'intervention est essentielle, ainsi que les nombreux élus locaux et collectivités qui soutiennent leur projet, ils portent une solution utile à l’emploi comme au renouveau industriel dont le pays a besoin. Il est de la responsabilité de l'État et des banques, notamment du pôle public (BPI, CDC, La Poste), de leur apporter tout le soutien nécessaire.

Le gouvernement doit reprendre la main ! Il est urgent de stopper le processus en cours, particulièrement dangereux aux plans économique et écologique, pour tout un bassin de vie et pour le pays. Qui va dépolluer le site dont le coût est à 1 milliard d'euros alors que la poursuite de l'activité est le moyen de traiter la pollution accumulée ?

Le PCF, ses élus, continueront de défendre les salaires et l’avenir industriel du site

Paris, le 10 avril 2024

Fabien Roussel

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Preuves à l'appui : 110,10% d'augmentation de la Taxe foncière à Sassenage depuis 2007

31 Janvier 2025, 11:05am

Publié par Barrionuevo

A maintes reprises, lors de la cérémonie des vœux de la Ville de Sassenage , j'ai été questionné par l'affirmation de Michel Vendra, Maire, sur la non augmentation de la Taxe foncière depuis 2007.

Avant d'écrire sur la revue municipale "Sassenage Magazine" ou d'affirmer publiquement que depuis 2007, il n'y a pas eu d'augmentation de la Taxe foncière sur Sassenage, il aurait été préférable de vérifier. Plus de 110%, ce n'est pas dû à seulement l'évolution des bases décidées par les lois de finances nationales !
 
J'ai complété un tableau commencé lors du précédent mandat, tableau que personne n'a contesté au sein du Conseil Municipal, sur la part communale des différents impôts locaux depuis 2001, année après année sur la moyenne de la base de la valeur locative.
A partir de 2021, il y a eu fusion du taux départemental avec le taux communal (précédemment le taux départemental était de 15,90 et en 2010 par exemple de 11,81).
Puisque j'évoque 2010, entre cette année là et 2024, l'évolution des taux a été de 39,89% et le cumul de la Taxe foncière départemental et communal sur cette période a évolué de 53,74%, soit un supplément de hausse de 13,85%. Par ailleurs, la Taxe GEMAPI qui était de 0,206 a évoluée jusqu'à 0,382 en 2023 et 0,379 en 2024.
Pour moi à la Résidence du Parc, dans un T4, ma base en 2024 est de 2 569€, soit 10,4% de plus que la base moyenne
Comme moi,  à vos calculettes, ressortez vos anciens avis d'impôts locaux notamment de Taxe foncière et JUGEZ PAR VOUS-MÊMES !

 

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Mon Hommage à Paul Jacquet, ce 15 janvier 2025

15 Janvier 2025, 14:30pm

Publié par Barrionuevo

 

Paul, la dernière fois, lorsque nous sommes venus te rendre visite, c’était à Michallon. Ton geste de croisement du poignet sur l’avant-bras signifiait ton ras-le-bol des souffrances, tu souhaitais être délivré de ce mal qui te détruisait !

C’est au début des années 80, lorsque j’ai été mandaté par la fédération de l’Isère du Parti communiste français pour suivre la section Jarrie-Champ-sur-Drac, avec l’objectif qu’elle rejoigne celle de Vizille, que nous nous sommes connus.

Comme toi, la plupart des militants étaient issus de l’entreprise de chimie, Péchiney (PCUK) de Jarrie. Vous étiez des battants !

Aujourd’hui encore, les luttes de Vencorex ou d’Arkéma contre les suppressions d’emplois montrent la détermination du monde du travail à s’opposer aux injustices.

Dans les années 1990, lors des foires de Beaucroissant en septembre, les camarades isérois tenaient 4 buvettes et 3 restaurants : Avec Marie-Thé vous participiez le week-end bénévolement à la réalisation des repas de celui du Travailleur Alpin, dont le menu était identique à celui de la Terre. 

A cette époque, la foire durait entre 3 et 5 jours. En approchant de ton départ à la retraite, tu m’as dit : « je serai bientôt retraité et tu pourras compter sur nous deux pendant toute la durée de la foire, ainsi que pour le montage et démontage. »

Ce que j’ignorais à ce moment-là, c’est l’effet d’entrainement, d’une partie de votre famille.

Quelle belle expérience de moments de complicités, d’apprentissages et d’éveils ; avec Marie-Thé, vous m’avez ouvert les yeux sur l’amour et aidé à franchir une étape qui perdure depuis 28 ans. Martine est triste de ne pouvoir être aux côtés de Marie-Thé et de toute la famille puisqu’en ce moment même, son ophtalmo qui l’a opéré d’un glaucome lundi, avait programmé une première visite de contrôle.

Paul était l’ami qui ne lésinait pas à se donner pleinement à la tâche. J’ai parlé de la Beaucroissant, mais il y avait aussi les fêtes du Travailleur Alpin, et son engagement au sein de la FNACA.

A chaque fois que notre agenda nous a permis d’être disponibles, nous étions à votre table, au bal des anciens de la guerre d’Algérie.

Dans mon livre, sur mes souvenirs de l’année 2003, j’ai écrit : « Un Myélome diagnostiqué chez Paul. » Pour moi, cette annonce de maladie fut un gros coup dur, il était infatigable. Cheville ouvrière du montage et du démontage des foires de Beaucroissant, il avait remis à neuf la rôtissoire en remplaçant tous les tubes des résistances. Sur place, il assurait le fonctionnement du restaurant le Travailleur Alpin en septembre, et me suppléait à celui de La Terre, en avril. Premier arrivé, dernier parti, était son tempo.

Parmi les moments passés ensemble, 18 août 2004 vous nous avez invités à faire une balade sur le bateau La Mira, avec déjeuner à bord ;

En septembre 2005, à la place de la foire de Beaucroissant, notre choix à tous les quatre, fut de nous rendre à la Courneuve, à la Fête de l’Humanité pour 3 jours inoubliables : de la partie de fou-rire sur une aire de jeu d’autoroute comme des enfants, et aux restaurants et spectacles sur place !

Autre souvenir, la fête de vos 70 ans le 13 juillet 2008 à la salle de Champ sur Drac, les chapeaux surmontés de bougies vous allaient à ravir.

Le principe qui te guidait, qui vous guide est de dire, les amis de nos amis, sont nos amis, aussi, la tenue de Père ou mère Noël à une fête de fin d’année de la société mycologique de Sassenage, fût un moment inoubliable. Longtemps, jusqu’à la pandémie, vous êtes restés fidèles à nos concours de belote.

10 ans plus tard, tu étais persuadé d’avoir fait la nique à ton cancer et nous nous sommes retrouvés à l’espace famille de champ sur Drac le 27 mai 2018 pour faire la fête des 80 ans. Babette et Jean-Marc, se sont rajoutés aux festivités.

70, 80 ; nous n’allions pas attendre les 90 ans pour refaire la fête. Dans l’invitation à vos 85 ans, vous faisiez allusion aux marches à gravir.

Même, si les 4 étages sans ascenseur des Envers à Jarrie étaient un lieu de convivialité gustative très fréquenté. Il n’est pas évident de poursuivre cet effort lorsque les jambes n’ont plus la même force.

Ainsi, la nouvelle installation au foyer logement de la Romanche à Vizille est devenue confortable.

La fête de vos 85 ans, c’est à la salle Malraux de Jarrie qu’elle s’est tenue, le 21 mai 2023, avec des moments chaleureux et remplis d’émotions, notamment au fil des paroles de la chanson de Serge Reggiani que je résumerai par le début et la fin :

Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon cœur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien ?

Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera.
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?

Le 6 octobre, lors de ce dernier repas en commun, tu as été silencieux et sans appétit. Fatigue et lassitude sont devenues ton quotidien jusqu’à ton premier malaise. Paul, je peux te faire une promesse, nous reviendrons rendre visite à Marie-Thé.

L’horloge de la vie s’est arrêtée pour toi ! Tous ceux qui t’ont côtoyé garderont de toi, le souvenir d’une homme extraordinaire et généreux. Nous voudrions te remercier pour ce combat, sans répit mené contre cette maladie qui te rongeait de l’intérieur. Te remercier pour ne pas avoir hésité à servir de cobaye durant les différents traitements reçus pendant plus de 21 ans, avec toutes les conséquences au regard des dégradations physiques et mentales. Ton dévouement a permis à la science de progresser, c’est certain !

Adieu Paul, l’ami, le frère, le compagnon, le camarade

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Démocratie au Travail : la conférence-débat

10 Décembre 2024, 12:55pm

Publié par Barrionuevo

Cette conférence-débat du 9 décembre 2024 aura été un moment fort d'éducation populaire.

Organisée par la section Grenoble-Meylan du Parti communiste français et animée par Alexis Monge de son exécutif, elle a disposé des apports de

  • Iwan Barth, chercheur & formateur en sciences sociales,
  • Laurence Ruffin, PDG de Alma Scop & Vice-Présidente de la Confédération générale des Scop
  •  Caroline Audric, salariée de la Sécurité Sociale et Secrétaire de l'Union Locale CGT du Grand Grenoble.

Durant ces deux heures intenses, nous aurons beaucoup appris des échanges entre les intervenant·e·s, les intervenant·e·s et la salle à partir d'interventions pointues. La société de la démocratie au travail reste à mettre en place, des pistes se sont ouvertes !

La vidéo ci-dessous retrace cette soirée qui s'est déroulée dans la salle Raymond Perinetti de la fédération de l'Isère du PCF.

VOIR LA VIDÉO

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12 décembre 2024, 10H Manifestation pour l'emploi Grenoble-Gare

9 Décembre 2024, 08:53am

Publié par CGT CNT FSU Solidaires

En grève le jeudi 12 décembre 2024:  Construisons un front syndical public-privé !

Considérant le succès de la mobilisation nationale du 5 décembre au cours de laquelle plus de 200.000 personnes se sont mobilisées dans plus de 180 manifestations, l'absence de réponse à leurs revendications de suppression des jours de carence, du maintien de l'indemnisation des jours d'arrêt maladie, du maintien de la GIPA et le risque maintenu d'une politique qui dégrade les droits et les rémunérations des agent.es alors que l'urgence est à des moyens matériels et humains et donc des créations d'emploi pour l'ensemble des services publics et la revalorisation du point d'indice.

Nos organisations syndicales appellent les agent.es publics à se mobiliser en particulier le jeudi 12 décembre.

Nous demandons aux parlementaires et au gouvernement qui sera désigné de construire une loi de Finances pour 2025 prévoyant les moyens :

  • à la hauteur des missions de services publics ;
  • permettant des créations d'emplois partout où c'est nécessaire et ouvrant la possibilité d'un plan de titularisation et de résorption de l'emploi contractuel ;
  • des mesures salariales générales, bénéficiant à l'ensemble des agents, titulaires et contractuels ;
  • la refonte des grilles indiciaires ;
  • le renforcement des politique d'égalité salariale et professionnelles entre les femmes et les hommes.

Dans l'Isère, la journée du 5 décembre fut également une réussite et a créé une forte mobilisation. Ce en très peu de temps. Si le gouvernement est instable, nous en revanche, nous serons stables dans la réponse offensive à apporter. Nous continuerons à construire le rapport de force nécessaire pour la défense de nos droits.

Nos organisations de la Fonction Publique, conscientes de l'enjeu politique et social de la période, s'engagent dans une démarche de construction d'un front syndical interprofessionnel public-privé. Nous sommes contre les politiques qui détruisent l'emploi -public ou privé- et les services publics. C'est pourquoi nous appelons à soutenir les revendications des cheminot.es (maintien de Fret SNCF, "l'arrêt du processus de privatisation des TER en Auvergne-Rhône-Alpes" et des investissements supplémentaires dans la modernisation des infrastructures ferroviaires.) et également celles des salarié.es du privé  (TeamTex-Logiplast, Valeo Saint-Quentin Fallavier, Vencorex) qui subissent des plans sociaux massifs et demandent moratoire immédiat sur les licenciements. Nous appelons donc à :

Jeudi 12 décembre

10h : Manifestation (Gare de Grenoble)

11h Rassemblement Urgence industrie (Préfecture)

12H30 : Pique-Niques solidaires (plate-forme chimique de Pont de Claix).

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Lettre du Parti communiste français au Président de la République, après la chute du gouvernement Barnier

6 Décembre 2024, 13:10pm

Publié par PCF

Monsieur le Président de la République,

L'emploi de l'article 49 alinéa 3 par le Premier ministre Barnier, pour faire adopter son budget et déclencher de fait une motion de censure qui le fera chuter, est une action grave qui n'avait pas été entreprise depuis 1962.

Nous n'avions pas non plus vu un gouvernement issu du camp battu à la suite d'une dissolution être nommé. Ainsi, comme en 1962, nous affirmons que la chute du gouvernement était écrite d'avance.

Pendant des mois, nous pourrions discuter des responsabilités de chacun, sans pour autant trouver une issue à cette crise. Nous vous avons écouté hier soir. Vous ne pouvez ainsi vous dédouaner. Vous avez choisi de dissoudre l'Assemblée nationale à l'issue du scrutin des européennes sans aucune concertation, puis de nommer 50 jours plus tard un Premier ministre pour conserver une stabilité politique qui n'aura pas tenu trois mois.

Nous désirons, comme d'autres, sortir de l'impasse et répondre aux préoccupations de nos concitoyens, de nos TPE-PME, de nos collectivités, ainsi que des acteurs de la vie associative.

Nous sommes parfaitement conscients qu'aucune coalition ne détient la majorité absolue à l'Assemblée nationale, ce qui contraint chaque groupe et chaque force politique à travailler ensemble sur des compromis pour avancer. La seule question qui se pose aujourd'hui est dans quel sens devons-nous avance,

Hier soir, vous avez mis au même niveau les députés qui ont voté la motion de censure. Mais vous savez très bien que beaucoup de députés, dans votre propre camp, ont été élus au second tour des dernières élections grâce au front républicain et au désistement de la gauche.

La raison de notre censure, c'est avant tout et surtout à cause des mauvais choix inscrits dans le projet de budget

Perte de revenus pour les retraités, le citoyens, les communes, les départements, les régions, perte de subventions pour les associations, perte de fonds pour nos hôpitaux, l'éducation, manque de moyens pour la justice, la sécurité, la transition écologique...

Comment laisser passer un tel budget qui provoquera de la colère chez tous ceux qui voient leur pouvoir d'achat une fois de plus affecté ?

Comment accepter un budget qui conduira notre pays à une récession dramatique alors que des deux côtés de l'Europe, aux États-Unis comme en Chine, l'heure est à des investissements massifs des États pour protéger et doper l'économie, la consommation, la croissance ?

Personne ne parle de la dette aux États-Unis, alors qu'elle est bien plus importante qu'en France.

C'est pourquoi, le Parti communiste français et ses parlementaires appellent à sortir de ces logiques et à construire rapidement un pacte républicain et social, respectant les choix exprimés par les citoyens et apportant des réponses immédiates à leurs demandes.

Lors des élections législatives, les députés issus de la coalition du NFP sont arrivés en tête. Dans leur diversité, nos concitoyens ont exprimé des exigences élevées pour protéger leur pouvoir d'achat, garantir le service public, et surtout pour un changement de politique! Travaillons à ce changement et ne laissons pas la France sans un gouvernement qui réponde aux attentes exprimées dans les urnes.

Nous ne demandons pas la mise en oeuvre de tout notre programme. Nous appelons à la construction d'un pacte social et formulons 6 propositions qui nous paraissent essentielles : abrogation de la réforme des retraites, indexation des salaires et des pensions sur l'inflation, baisse du coût de l'énergie, soutien aux services publics, aux collectivités, à l'industrie et une diplomatie active en faveur de la Paix.

Nous appelons également à engager un programme solidaire de développement économique et humain dans les territoires d'Outre-mer, construit avec les élus et les populations.

Créons les conditions d'un gouvernement capable de construire des majorités autour de la justice sociale, de la justice fiscale et des valeurs républicaines.

Regardez à gauche de l'hémicycle et respectez le Parlement, les français.

Nous serons toujours là pour engager ces discussions et trouver un chemin pour répondre aux urgences de notre pays, en mettant d'abord l'accent sur la défense des intérêts du peuple.

Nous vous prions de croire, Monsieur le président de la République, en notre haute considération.

 

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Les exigences des Retaité·e·s ce 3 décembre 2024 à GRENOBLE

3 Décembre 2024, 18:32pm

Publié par Barrionuevo

Ce 3 décembre 8 organisations de retraité·e·s ont appelé à un rassemblement à Grenoble pour la revalorisation des pensions au 1er janvier 2025 et l'ouverture de négociations pour le rattrapage des pertes subies.

Alors que l’inflation poursuit sa hausse, que les prix de l’énergie et des produits de première nécessité explosent, que l’accès à la santé et aux soins sont de plus en plus cher, que les cotisations des complémentaires santé vont encore augmenter.

Au regard de la précarité, de la pauvreté grandissante chez les retraité·es : 2 millions de retraité·es vivent sous le seuil de pauvreté, 3 millions ont une pension inférieure à 1000 €, 60 % des 17 millions de retraité·es ont une pension inférieure au Smic.

Les retraité·es ne sont pas des privilégié·es, ni des nanti·es.

Nous exigeons:

- la revalorisation immédiate des retraites de base et complémentaires de 10 % dans le privé comme dans le public;

- des mesures spécifiques pour les petites retraites ;

- l’indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen.

Vidéo de l'initiative

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