Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Michel Barrionuevo -   Sassenage

Sotchi : "Les JO ne peuvent pas se faire contre les peuples"

7 Février 2014, 20:51pm

Publié par Pierre Laurent

L’ouverture des XIIème Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi est l’occasion, pour moi, d’adresser un message de soutien à l’ensemble des athlètes français engagés dans les compétitions.

La retransmission par le service public de télévision est un moment exceptionnel pour les françaises et les français de suivre des disciplines sportives et des athlètes méconnus du grand public.

C’est un message important pour inciter à la pratique des sports d’hiver pour toutes et tous, favoriser les passions et les vocations chez les plus jeunes d’entre nous. Le droit d’accès à toutes les pratiques sportives jusqu’au plus au niveau doit être l’objectif principal. Mais nous ne pouvons pas ignorer que l’instrumentalisation de ces Jeux à des fins politiques par un seul homme pose énormément de problèmes et crée un réel malaise.

Les Jeux les plus chers et les plus sécurisés de l’histoire s’ouvrent sur fond de scandales de corruption et d’extrêmes tensions sociales internes au pays. Sous la pression du régime de Poutine, ces Jeux ne sont en rien un modèle pour l’avenir de l’olympisme et doivent amener à un sursaut.

L’organisation d’un tel évènement ne peut pas se faire en piétinant la démocratie, les libertés, les droits du travail, ni en exacerbant les discriminations. L’aménagement du territoire pour de telles infrastructures doit être respectueux de l’environnement et des populations locales. Il est difficilement acceptable que des Jeux s’organisent dans une ville forteresse, multipliant les interdictions de déplacements, quadrillée par l’armée et dénigrant les libertés des uns et des autres.

L’olympisme ne se fait pas contre les peuples pour le plaisir d’un homme ou d’un régime.

Pour nous, d’autres Jeux Olympiques sont possibles ; ils doivent se conjuguer dans une fête de la fraternité, de la paix, de l’amitié des peuples, dans le respect de la démocratie et des libertés.

Faisons confiance à l’intervention citoyenne, aux sportives et sportifs pour construire ensemble l’avenir d'un olympisme respectueux des valeurs de fraternité, pour proclamer leur liberté de penser, d’aimer et vivre leur passion.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Paris, le 7 février 2014.

Voir les commentaires

Immunité de Serge Dassault: le groupe CRC demande le vote à main levée

7 Février 2014, 13:40pm

Publié par Groupe CRC

Cette fois, le vote du Bureau du Sénat doit se dérouler à main levée pour permettre une plus grande transparence.

Les sénateurs du groupe CRC ont appris jeudi 6 février que les juges instruisant l’affaire impliquant M. Serge Dassault, sénateur de l’Essonne, avaient formulé, le 27 janvier dernier, une nouvelle demande de levée d’immunité parlementaire.

Les sénateurs du groupe CRC souhaitent que dès la formulation de l’avis du parquet qui traite actuellement cette demande, le Bureau du Sénat se réunisse dans les meilleurs délais pour statuer.

Les sénateurs du groupe CRC se prononcent sans ambiguïté pour que le vote du Bureau se déroule à main levée pour permettre une plus grande transparence.

C’est en effet l’opacité de la procédure du vote à bulletin secret rétablie en 2009, qui avait permis les errements du vote du 8 janvier dernier, bloquant la levée de l’immunité de M. Serge Dassault. Cette levée d’immunité permettrait à la justice de faire son travail librement dans le strict respect du principe républicain de la séparation des pouvoirs.

Voir les commentaires

Avec Jean-Paul Trovero, Fontaine a l’assurance de disposer d’un élu efficace

5 Février 2014, 22:49pm

Publié par Barrionuevo

Sur le site et le blog de campagne de Fontaine au Coeur, Michel Barrionuevo, premier des candidats de la liste conduite par Yannick Belle a fait le témoignage suivant :

 

« Fontaine et Sassenage en accointances »

L’exemple de Sassenage

A Sassenage, toutes les forces de gauche et écologistes se sont réunies avec pour objectif d’en finir avec la gestion calamiteuse de notre ville par la droite en tenue de camouflage.

Une droite qui excelle pour confier au privé des secteurs municipaux (éclairage public, crèche), qui a transformé 75% des emprunts de la ville en emprunts toxiques, qui a divisé par trois l’abattement général à la base, avec les conséquences douloureuses d’augmentation de la taxe d’habitation, pour les personnes isolées, les couples sans enfant ou avec un enfant.

Fontaine au Cœur, c’est l’union et le rassemblement

Le rassemblement de la gauche et des écologistes, l’ouverture aux personnalités de la vie locale fontainoise a été dès le départ le ciment du collectif Fontaine au Cœur, autour de Jean-Paul Trovero.

A mes yeux, ceux qui à Fontaine, refusent l’union et le rassemblement, au nom d’intérêts partisans, compromettent l’avancée de la ville et prennent une lourde responsabilité vis-à-vis de la droite et de l’extrême droite.

Vouloir redessiner la cité fontainoise, à partir des idées puisées dans les orientations défendues par la droite, ce n’est pas être de gauche !

Si à Sassenage, les municipales seront achevées en un unique tour de scrutin, à Fontaine, la multiplication des listes pourrait conduire à un second tour.

Le vote pour la liste conduite par Jean-Paul Trovero le 23 mars

Parce que je connais bien Jean-Paul Trovero, je peux affirmer aux fontainoises et aux fontainois que voter pour la liste Fontaine au Cœur qu’il conduit sera se donner des gages de coopérations entre les différentes communes de la rive gauche du Drac, pour faire valoir les identités des différentes populations, pour peser dans les choix futurs de l’autonomie communale.

Entre Sassenage et Fontaine, nous avons des projets communs à porter ensemble, je pense aux portes du Vercors, avec cinéma, maison de la santé, groupe scolaire commun, mikado.

Cette volonté qui nous est commune passe par la réussite des listes porteuses du rassemblement de la gauche et des personnalités locales, aussi bien à Sassenage qu’à Fontaine et par le vote le 23 mars prochain.

Voir les commentaires

Changement, tout devient possible ... même le mécénat pour l'École publique

4 Février 2014, 16:21pm

Publié par Gérard Beck

Localtis.info (« Le quotidien d’information en ligne des collectivités territoriales et de leurs partenaires ») est un quotidien électronique gratuit.

Les informations qu’il donne font état de façon conjoncturelle de l’activité gouvernementale et de celle du parlement. Nombre de ses articles présentent de l’intérêt.

Dans son édition du vendredi 31 janvier, un des articles s’intitulait : « Rythmes scolaires : où sont passés les 4 millions de Total ? »

Au-delà de cette grande générosité de Total - la première entreprise française (*) -  envers l’École publique, on apprend qu’existe une « Alliance des mécènes pour l'éducation » (cf. fin de l’article).

Ainsi petit à petit notre École publique va bénéficier de mécénat ! L’École serait-elle à vendre ?Ceci n'est pas une station service

Mais où va-t-on ? On peut imaginer qu’à terme on trouvera le logo d’un des ces généreux bienfaiteur sur le fronton de nos écoles. Tel que :

 

 

(*) Pendant des années, Total a très peu payé d’impôts en France, voire pas du tout.. Que représentent par ailleurs pour Total un don de 4 millions d'€ quand le salaire annuel de son PDG (Christophe de Margerie) s’élevait à 3,2 millions € en 2012 et que les dividendes versés aux actionnaires atteignaient un total de plus de 5 milliards d'€ ?

Voir les commentaires

Loi sur la famille : un recul qui sonne comme une retraite

4 Février 2014, 11:14am

Publié par PCF

 Hier après-midi, Matignon a annoncé que le gouvernement ne présentera pas son projet de loi sur la famille en 2014.

En dépit des explications du gouvernement, ce recul sonne comme une retraite.

Au lendemain d'une manifestation rassemblant droite et extrême-droite, il cède aux slogans indignes de ce dimanche et du précédent.

Ce manque de détermination aujourd'hui, ce sont des milliers d'enfants de familles adoptives, recomposées et en crise qui le paieront demain.

Ce projet de loi voulait leur rendre des droits, apaiser les conflits qui les déchirent : ils attendront. Cette dérobade sous la pression est une défaite pour tous.

Voir les commentaires

Les sénateurs du groupe CRC ont enrichi le projet de loi ALUR

3 Février 2014, 17:14pm

Publié par groupe CRC

Accès au logement et urbanisme rénové (deuxième lecture)

Le Sénat vient d’adopter, en deuxième lecture, le projet de loi pour l’accès au logement et à un urbanisme rénové.

L’action du groupe communiste républicain et citoyen a permis des avancées et une évolution positive du texte. En effet, après l’allongement de la trêve hivernale et la pénalisation des expulsions manu militari adopté en première lecture, nous avons acquis de nouveaux droits pour les prioritaires DALO ainsi que le renforcement des sanctions contre les bailleurs qui useraient de motifs frauduleux pour donner congé à leurs locataires.

Un amendement du groupe a permis de rééquilibrer le dispositif de la GUL en permettant que celle-ci puisse effacer les dettes de loyers si le locataire éprouve des difficultés économiques et sociales exceptionnelles. Il s’agit d’une avancée très importante. Représentant des collectivités, le Sénat a confirmé son attachement au compromis sur le PLU, garantissant la prise en compte de la volonté des communes. Par nos amendements, nous avons été plus loin en leur permettant de conserver leur office public de l’habitat et en rétablissant la possibilité d’un COS.

Les sénatrices et sénateurs communistes se félicitent donc de ces avancées positives, qui les ont conduits à apporter leurs voix au texte, tout en reconnaissant que le chemin sera encore long pour répondre au défi de la crise du logement.

Nous continuerons de travailler pour maintenir ces acquis en commission mixte paritaire, le 11 février prochain. Parallèlement, nous continuerons d’exiger le rehaussement des aides à la pierre et des dotations aux collectivités, car nous savons que la crise du logement, ne se résoudra que par un effort massif de construction.

Voir les commentaires

Travaillons pour l’efficacité sociale et économique et la justice fiscale !

3 Février 2014, 15:36pm

Publié par groupe CRC

Réforme de la fiscalité : Travaillons pour l’efficacité sociale et économique et la justice fiscale !

Marie France Beaufils et Éric Bocquet, membres du groupe Communiste, Républicain et Citoyen, ainsi qu’Annie David, présidente de la commission des affaires sociales, ont été invités à participer aux groupes de travail mis en place par Jean Marc Ayrault pour réformer la fiscalité.

La fiscalité et, de manière plus générale, les prélèvements obligatoires (cotisations sociales, impôts et taxes divers) souffrent depuis trop longtemps de réformes incomplètes, uniquement guidées par le souci d'alléger la contribution des plus grandes entreprises et des ménages les plus aisés.

Or les impôts et les cotisations sociales, justement répartis et mieux utilisés, sont les racines de notre pacte social, l'expression des principes républicains de liberté, d'égalité, de fraternité. C'est parce que les réformes jusqu'ici mises en oeuvre se sont éloignées de ces principes qu'elles en sont devenues injustes, inefficaces et coûteuses.

Au sein de ces groupes de travail, les parlementaires du groupe CRC entendent donc porter des propositions nouvelles pour plus d'efficacité économique et sociale ainsi que de justice fiscale. Ces propositions viseront à rétablir une juste imposition des revenus du travail comme du capital, un barème progressif de l'impôt sur le revenu, une réforme de la fiscalité locale, un renforcement de l’ISF ou, encore, une réforme de l'impôt sur les sociétés favorisant l'investissement productif et la création d'emplois.

Ces mesures permettraient ainsi de redonner tout son sens et son utilité sociale à l’impôt. Ils veilleront également à ce que cette initiative ne soit pas une simple justification de réformes au service du patronat, comme le laissent craindre les dernières annonces de Pierre Moscovici concernant un projet de loi refondant les relations entre les entreprises et le fisc pour y introduire la notion de confiance.

Paris, le 3 février 2014

Voir les commentaires

Christian Coigné rend malgré lui, Hommage à l'action de Michel Barrionuevo

2 Février 2014, 20:32pm

Publié par Barrionuevo

Dans le cadre de la campagne des élections municipales de mars 2014, Christian Coigné écrit sur son nouveau site, pour légitimer sa candidature :"M. BELLE a choisi de s’instituer héritier de celui qui fut maire de Sassenage de 1995 à 2001. Au premier abord ça parait être une bonne idée puisque M. BELLE ainsi que M. BARRIONUEVO ont fait partie de cette équipe. Ils peuvent donc invoquer aujourd’hui, avec quelques membres de leur comité de soutien qui ne tarissent pas d’éloges sur le candidat BELLE, la paternité de ce mandat municipal catastrophique dont les Sassenageois se souviennent bien puisqu’ils le sanctionnèrent sans ménagement en 2001. Heureusement l’histoire ne peut pas s’effacer d’un revers de main et voici un fait marquant de ce mandat municipal – il y en a d’autres sur lesquels nous reviendrons en son temps et qui en disent long sur l’incompétence des donneurs de leçon".

Monsieur Christian Coigné soyons clair: ce n'est pas moi, Michel Barrionuevo, ce n'est pas Yannick Belle qui sommes responsables de la gestion calamiteuse de la ville de Sassenage depuis 13 ans, c'est vous et uniquement vous qui êtes aux responsabilités depuis deux mandats.

En matière de mauvaise gestion vous vous posez en maître es qualités !

Citons l'exemple d'un conseil municipal de mars 2007, je vous ai préconisé, avec d'autres élus comme Yves Bernard et Alain Charvier, que vous faisiez fausse route en renégociant 75% de nos emprunts jusqu'en 2042, mais vous avez été sourd à nos explications.

Le 28 octobre 2010, alors que personne ne parlait encore d'emprunts toxiques, vous avez persisté dans la même ligne, en affirmant "c'est le bon choix que nous avons fait": peu vous importait de conduire notre ville dans le mur, votre seule préoccupation a été d'écouter les conseils des banquiers de DEXIA.

Il est facile aujourd'hui dans les médias, sur les différentes chaines de télévision de se poser en victime des banquiers. De communiquer, mais la réalité qui frappera notre population, les sassenageois, est là et bien là, elle représentera 8 points d'impôts supplémentaires pour les générations futures, et vous en êtes le seul responsable, ce n'est pas moi, pas moi, Monsieur Coigné, ni Yannick Belle !

Le soir du 23 mars, si nous sommes élus, nous aurons un héritage empoisonné, votre héritage pour Sassenage, mais soyez en persuadé, avec l'ensemble de nos colistiers, nous l'assumerons en recherchant quelle sera le meilleur axe pour éviter à nos habitants, de subir malgré eux sur leurs feuilles d'impôts, votre gestion calamiteuse de ces treizes dernières années.

Ce ne sera pas facile, nous ne pourrons pas malheusement revenir en arrière, sur la privatisation des services de l'éclairage public ou d'une crèche concédés au privé, sur une période dépassant le mandat, mais je l'affirme, avec nos colistiers, nous prenons l'engagement qu'au terme des contrats que vous avez souscrits, nous reproposerons de revenir à une gestion en service public.

Avec Yannick Belle, le 23 mars, nous voulons ouvrir Sassenage, à l'image de celles et de ceux qui sont notre ville !

Oui, avec tous les colistiers, j'oeuvrerai pour la citoyenneté, pour le dévelppement de la vie associative, pour stopper le mal être des personnels communaux qui se traduit par un absentéîsme important, pour le développement culturel sous toutes ses formes.

Les sassenageois me connaissent, lorsque je prends des engagements, ce ne sont pas des paroles vaines !

Voir les commentaires

Mal logement : Assez de se payer de mots ! Maintenant il faut des actes

1 Février 2014, 09:58am

Publié par PCF

Que la 5ème puissance mondiale compte des millions de mal-logés et laisse mourir dans la rue est accablant. Le rapport de la fondation Abbé Pierre est sans appel.

Comme la courbe du chômage, celle du mal logement peine, et c’est un euphémisme, à s’inverser.

Paradoxe saisissant, côté pile : les logements manquent. Côté face : les carnets de commandes de ceux qui les construisent sont vides annonçant une épidémie de fermeture de PME en 2014. Jetant par là-même des milliers de personnes au chômage qui rejoindront le cortège de ceux, si nombreux, qui peine à payer leur loyer.

Le taux d’effort pour payer le loyer est si lourd qu’il s’apparente aux sacrifices impactant sévèrement le pouvoir d’achat des ménages.

Assez de se payer de mots ! Maintenant, il faut des actes articulant politique urbaine, construction et transformation du bâti existant, et financement.

Très loin du pacte d’austérité et de la limitation au crédit d’investissement des collectivités territoriales et des opérateurs publics qui limitent drastiquement leur capacité de contribuer à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux.

Nous proposons un plan appuyé sur 5 axes pour tenir le 22ème engagement de François Hollande : construire 500 000 logements neufs par an dont la moitié de logements sociaux.

  • Il faut mettre des pansements en urgence, type réquisitions. Mais sans la construction et la réhabilitation de logements, il s’agit de cache-misère. Il faut mobiliser des financements de l’ordre de 50 milliards d’euros annuels hors taxe, frais financiers, prix du foncier... Cela représente un effort d’investissement d’environ 2% du PIB. Les principales sources de financement sont le livret A et le 1% patronal. Trois quarts des français ont un livret A. L’encours de plus de 100 milliards d’euro était, jusqu’en 2008, le monopole de la caisse d’Epargne et la Poste. L’ouverture à des banques privées a favorisé le transfert des gros portefeuilles vers des placements plus rémunérateurs, entraînant une baisse des financements du logement social. La collecte du livret A par les banques privées n’est qu’en partie centralisée à la caisse des dépôts et consignations. Et, n’est par conséquent que partiellement fléchée sur le financement du logement social. A cela s’ajoute, l’impact négatif de la crise et du chômage sur le 1% patronal. Alors que la relance de l’emploi par la construction engagerait le pays dans spirale vertueuse plutôt que l’enfermement dans la logique de crise. « Quand le bâtiment va, tout va » dit l’adage.
  • Il faut réduire le coût de la construction. La flambée des prix à l’achat ne rime pas avec une augmentation de ceux qui construisent, de l’autre des sous traitants rémunérés en 2013 comme ils l’étaient dans les années 80. Autant dire que l’état peut toujours les exonérer de cotisations sociales, les marges des sous-traitants sont immédiatement phagocytées par les promoteurs, pour finalement financer les fonds de pension. Des marges si faibles, que les sous-traitants n’ont pas d’autres choix que de renier sur la qualité, les conditions de travail, et même la réglementation. La responsabilité sociale des majors du BTP doit être interrogée. A défaut leur nationalisation doit ainsi être mise sur la table.
  • Pour répondre à la crise du logement, il faut faire feu de tout bois : construire, réparer, transformer. Et cesser de démolir des logements habitables, appréciés et pas encore amortis. La réhabilitation-métamorphose du bâti existant en adaptant les logements aux modes de vie contemporains, en rendant attractifs tous les quartiers, favorisera la mixité. Elle exercera également une pression à la baisse des prix des loyers et du foncier en diversifiant et augmentant l’offre. La réhabilitation est ainsi un produit de première nécessité qui doit bénéficier d’une TVA minorée.
  • La construction de logements à prix accessible passe également par la maîtrise du foncier. Le prix du terrain à construire atteint des niveaux rédhibitoires. En Ile de France, il approche le prix de construction. Faisant ainsi doubler le coût total. Le prix du foncier n’a plus aucune prise avec la réalité. C’est tout simplement la nouvelle bulle spéculative, et qui ne manquera pas comme les précédentes d’exploser avec les habituels dégâts collatéraux. C’est donc un sujet de première importance. En premier lieu, il y a urgence de mettre un terme à toutes les mesures facilitant la spéculation. La France des propriétaires chère à Sarkozy, a ouvert nombre d’aides fiscales favorables au logement spéculatif privé (de la loi Derobien à la loi Duffot). Il n’y a pas à louvoyer pour les supprimer. Développer le locatif public pour tous, bien commun le sol pourrait faire l’objet de baux emphytéotiques plutôt que d’appropriation, construire la ville souterraine et haute… autant de voies pour reprendre la main sur le foncier.

Plus généralement pour trouver des issues à cette situation périlleuse à bien des égards, la France doit se doter d’un projet pour la ville et l’égalité des territoires. Rompre avec la soumission aux oukases de la compétitivité et de l’attractivité pour ouvrir le paradigme de logements, d’immeubles, de quartiers, de rue, de villages, de villes et de métropoles où il fait bon vivre. De la ville accueillante, du droit à la ville pour les urbains comme pour les ruraux, de la coopération… Tel devrait être le fil conducteur qui préside à une politique de gauche.

Voir les commentaires

Emprunts toxiques: Sassenage, après 2007, la récidive de 2010

29 Janvier 2014, 15:33pm

Publié par Barrionuevo

Lors des voeux 2014 à la population, le maire de Sassenage a affirmé que la commune avait gagné contre l'Etat. La communication autour de l'affaire des emprunts toxiques de Sassenage mérite de revenir aux fondamentaux: les emprunts réalisés en 2007 et renégociés en 2010. Ci-contre copie de la décision N°112 du 14 septembre 2010, abordée au Conseil municipal du 28 octobre 2010.

Voici quelques perles issues de la séance du Conseil municipal du 28 octobre 2010, tout d'abord notre interpellation par la voix de Michel Barrionuevo qui dit:" en 2010, nous sommes entrés dans la seconde période de l'emprunt"

Plus loin, Michel Barrionuevo rajoute:" Sassenage est à la merci de la fluctuation des monnaies"
En réponse, Jérôme Merle: "Nous avons par mesure de précaution renégocié ce prêt"
Puis Jérôme Merle ose dire: "C'est un prêt qui fait gagner de l'argent à Sassenage"
Et Jérôme Merle de rajouter:" si comme on le pense, le franc suisse se déprécie par rapport à l'euro, on pourra renégocier un rachat".
Christian Coigné conclut en affirmant: "C'est le bon choix que nous avons fait !"
Et voici en intégralité la totalité de cette séquence sur la décision N°112 de l'année 2010, prise par le maire de Sassenage :

Voir les commentaires