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Michel Barrionuevo -   Sassenage

16 juin 2020, dès 10H30, Rassemblons-nous pour la Santé, Grenoble ARS

10 Juin 2020, 09:02am

Publié par CGT Isère

LA SANTÉ CEST LAFFAIRE DE TOUTES ET TOUS

« Mobilisons-nous ensemble le 16 juin »

 

Depuis plus d’un an les personnels de la santé, du médico-social, toutes catégories confondues, sont mobilisés pour exiger plus de moyens pour bien travailler, au service de la population et notamment des plus fragiles. Plus de moyens matériels et humains, une reconnaissance de leur métier et de leur qualification.
Longtemps ignorés par les pouvoirs publics et le gouvernement empêtrés dans la gestion austéritaire des politiques budgétaires, ils sont revenus sur le devant de la scène avec la douloureuse période d’épidémie du coronavirus. En première ligne, ces personnels ont affronté la crise, travaillant sans compter pour soigner, sauver des vies, parfois au détriment de la leur. Notre système de santé et de protection sociale a tenu, certes, malgré toute les attaques qu’il a subi ces dernières années, par le dévouement de ces personnels.

Et malgré, en pleine crise sanitaire, les belles déclarations du Président de la publique ou d’un ton martial il déclarait que « la santé devait être sortie du secteur marchand », le premier ministre lors de l’ouverture du SEGUR de la santé entend maintenir le cap libéral.

Il est temps d’en finir avec les discours compatissants et sans lendemain et de passer aux actes : une Sécurité Sociale intégrale prenant en charge 100% des soins prescrits et financée par les cotisations sociales, salarié·e·s et employeurs. En intégrant des nouveaux droits comme la perte d’autonomie des personnes âgées ou celles en situation de handicap dans la branche de l’assurance maladie.

Face aux problèmes posés lors de cette crise, en pleine période de déconfinement, Il est hors de question de se laisser instrumentaliser, au nom de la reprise économique, par les économistes libéraux et le MEDEF adeptes des vieilles rengaines sur la compétitivité et le coût du travail, et fustigeant à tout va les 35h.

Au contraire, nous revendiquons une politique de rupture avec les logiques libérales :

  • Annulation de la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites
  • Augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux
  • La reconnaissance pleine des qualifications
  • La réduction du temps de travail à 32h sans perte de salaire pour travailler toutes et tous, mieux et moins.

Ce sont des leviers essentiels pour la croissance, l’emploi et contre les inégalités.

L’annonce de restructurations et de suppressions d’emploi dans les entreprises privées, publiques et les services publics alors que 450 milliards ont été débloqués pour aider les entreprises, est inacceptable. L’argent public ne peut et ne doit pas être utili pour amoindrir les droits sociaux, licencier ou fermer des entreprises, mais bel et bien utili dans le cadre du renforcement du service public et de la protection des individus face aux aléas de la vie.

Dans ce contexte, CGT Isère tient à apporter son soutien :

  • A tous les travailleurs et toutes les travailleuses en lutte pour garantir le maintien dans l’emploi.
  • Aux manifestations contre les violences policières et contre le racisme et réclamons la fin de l’état d’urgence et des restrictions sur le droit de manifester dans l’espace public.

Parce que la santé est l’affaire de toutes et de tous, nous soutenons les manifestations en cours nommées « les mardis de la colère » et appelons l’ensemble des citoyennes et citoyens à s’engager dans les mobilisations prévues en Isère le 16 juin.

Grenoble, le 9 juin 2016

 

L’AGENDA DU 16 JUIN

 

Grenoble : 10h30

rassemblement devant l’ARS (cité administrative de Grenoble)

12h00

pique-nique revendicatif à la Préfecture (place de Verdun)

 

Vienne :

De 11h00 à 15h00

rassemblement devant le Centre Hospitalier de Vienne (montée Dr Maurice Chapuis)

 

Webradio régionale à 18h

en  soutien  aux  personnels  de  la  san  et  de  l’action  sociale (partageable à volontiers) sur :

https://www.facebook.com/events/567694600845390/  

http://www.cgt-aura.org/spip.php?article1552

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Le livre de Michel Barrionuevo : Sous la Falaise le ciel est rouge

11 Mai 2020, 15:19pm

Publié par Barrionuevo

J'ai terminé l'écriture de mon livre : " Sous la falaise, le ciel est rouge " !

Il est présent, sur le site de The Book Edition, au prix de 26€, plus les frais de port (Colissimo 8,95€).

Ce livre est aussi édité auprès de " Autres Talents ". Après le succès de la première commande une seconde sera lancée pour répondre aux demandes. 

J'ai réalisé un formulaire pour commander le livre au prix de 26€, livraison comprise et dédicace possible.

Voici un rapide descriptif du livre :

Au fil des plus de 670 pages de ce livre, je dévoile mon cheminement en partant de la ville de Sidi-Bel-Abbès où je suis né, mon enfance, mes jeux (les pignols), mais aussi la guerre.

Bon élève, la vie, ne m'a pourtant pas permis d'aller à l'école longtemps, et le fainéant de 11 ans a commencé à travailler à l'heure du passage à l'adolescence.

C'est sur le pont du bateau, "l'El Mansour" assurant le transport entre Oran et Port-Vendres que j'ai imaginé mon premier poème "Maudite Guerre"

À partir de ce moment-là avec les mots, Pour exhorter la dureté de l'existence, j'ai utilisé l'arme de la poésie.

Dans ma jeunesse, j'étais ouvrier et en même temps, religieux franciscain.

Rien ne me prédestinait à devenir un militant syndical et politique.

Pourtant en 1971, j'adhère à la CGT et rapidement je réponds favorablement aux responsabilités.

J'adhère au Parti communiste français en 1974, au retour d'un meeting d'entre-deux tours de la présidentielle.

Lorsque je prends un engagement, je m'investis totalement.

C'est à la fois une qualité, mais aussi un défaut, je ne sais pas dire Non, ou si peu !

Je suis très famille et pourtant par moments, je n'ai pas toujours pu ou su donner une importance primordiale à la vie familiale !

Je suis obstiné, je ne dis pas, je ne sais pas faire, je tente.

J'apprends beaucoup au contact des autres en essayant d'écouter avant d'exprimer mon opinion.

Mon raisonnement ne m'a pas été enseigné, à partir de mon vécu je construis des logiques qui souvent décontenancent ceux qui tiennent le savoir à partir d'études.

Sassenage est devenue ma ville, depuis 43 ans, j'ai beaucoup donné pour elle !

Je me suis investi dans tous les dossiers et sur beaucoup de points j'ai fait preuve de lucidité.

À la société mycologique, je suis la plume des sorties.

Sous la Falaise, le ciel est Rouge.

Cette Falaise située à 230° Sud-Ouest, a accompagné et accompagne ma vision à partir des balcons du Floréal en 1974 et de la Résidence du Parc à Sassenage. Le rouge est à la fois la couleur du sang indispensable à la vie et aussi celle des Luttes.

Communiste depuis 46 ans, mon cheminement côtoie la vie de ce parti qui cette année fête son centenaire.

Avec ce livre, disponible début juin 2020, j'ai voulu rester entier, me montrer sous toutes mes facettes, me dévoiler.

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COVID 19 : Pour l'arrêt des activités économiques non indispensables !

1 Avril 2020, 12:25pm

Publié par Jérémie GIONO

La fédération de l'Isère du Parti communiste français a lancé une pétition dont voici les termes précis :

Alors que l'épidémie de COVID-19 continue de s'étendre en France, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures de confinement.
Ces mesures sont justes, mais un secteur essentiel est oublié : l'activité économique.
Des dizaines de milliers de salariés sont ainsi appelés à se rendre au travail dans les secteurs où le télétravail n'est pas possible (BTP, industrie métallurgique, industrie chimique, centres d'appels, ect...), parfois sans qu'aucune mesure de protection ne soit mise en œuvre. Les contacts qui en résultent sont inévitablement vecteurs de propagation du virus, exposant non seulement les salariés mais aussi leurs familles, les gens qu'ils croisent dans les transports, ect...
Alors que l'Italie s'est résolue à stopper les activités économiques non indispensables, la France est à la traine : il faut que ça change !
Si certains secteurs sont essentiels sur le plan sanitaire ou pour assurer les approvisionnements vitaux, toutes les activités qui ne sont pas indispensables doivent être stoppés le plus rapidement possible, et ce pour toute la durée du confinement : on ne doit pas sacrifier des vies pour sauver quelques points de PIB !

Nos vies valent plus que les profits !

 

Par contre, en pleine pandémie, la permanence de la CPAM à Sassenage pour la rive gauche du Drac et le Vercors a été arrêtée depuis le 16 mars, alors qu'il s'agit d'aider les personnes au niveau de la santé, ceci est totalement anormal !

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Municipales Sassenage : Michel Barrionuevo un engagement au long court

9 Mars 2020, 19:17pm

Publié par Barrionuevo

Dans un billet publié le 20 décembre 2012, en vue des municipales de 2014, j’écrivais à propos du mandat précédent de 2008 à 2014 :

"La gestion catastrophique de l'équipe Coigné, en a fait l'une des principales communes de France, touchée par les emprunts toxiques.

Des emprunts renégociés sur plus de 40 ans, à la roulette russe. À tel point que chaque année, le surcoût d'intérêts représente plus de 600 000 euros. Lorsque l'on sait que le point d'impôt supplémentaire se situe à 78 400 euros, c'est dire que pour simplement honorer nos créances, il faut à minima près de 8 points d'impôts supplémentaires.

La droite a savonné toute perspective d'aller de l'avant et de répondre positivement aux attentes des sassenageois, c'est un lourd handicap qui nécessitera des batailles.

Des batailles, non pas pour réduire le service public, mais pour porter d'autres exigences de développement !

Les communistes s'inscrivent dans une stratégie de rassemblement le plus large possible ; Chef de file de nos candidates et candidats, j'œuvrerai dans le sens du progrès social, de la prise en compte des aspirations des femmes et hommes de Sassenage.

Le mandat de 2008 à 2014 aura été celui de l'immobilisme, il faut que celui de 2014 à 2020 devienne celui de la participation citoyenne, des choix collectifs, d'avancées significatives pour les forces vives de cette ville, avec des propositions audacieuses.

Je ne suis pas candidat pour reproduire les reculs perpétrés mais pour lutter en coopération avec les autres communes et faire qu'enfin Sassenage, ville de près de 11 000 habitants s'inscrive dans un développement harmonieux !

Ensemble, nous aurons des défis à relever ! "

Aujourd’hui, quel regard pouvons-nous porter sur la mandature 2014-2020 ?

Toutes les commissions municipales non obligatoires ont été supprimées.

La Taxe d’habitation est passée d’un taux de 16,2 à 16,87 et il ne reste plus d’abattement à la base, l’impôt moyen par ménage était de 550€ en 2013, de 673€ en 2019, soit une hausse de 22,36%. La taxe sur le foncier bâti est passé d’un taux de 35.77 à 36,4, ce qui représente un impôt moyen de 639€ en 2013 et de 726€ en 2019, soit une hausse de 13,62%.

Les tarifs municipaux ont explosé, notamment sur les années 2014 et 2015, les hausses les plus importantes ont affecté les familles les plus modestes du fait de revalorisations en sommes fixes. Environ 14% en moyenne durant le mandat, sur une fourchette comprise entre 142% pour le premier quotient familial inférieur à 680€ et 11% pour celui supérieur à 2000€.

Il y a eu refus de renégociation des emprunts toxiques, au prétexte que ce n’était pas le contribuable qui devait payer 2 fois, mais la banque.

Parlons de la banque Dexia devenue SFIL, c’est une banque d’État, 100% publique. Pour les encours indexés sur Euros/Franc suisse, 92% des collectivités ont choisi la formule d’accompagnement de l’Etat. Les contribuables de Sassenage participent à la Taxe de risque systémique qui alimente ce fonds d’aide, mais le Maire s’est obstiné à refuser ce concours !

La cour d’Appel a estimé dans l’affaire des emprunts toxiques de Sassenage que la banque avait une responsabilité estimée à 30% (montant de chance) et elle s’est pourvue en cassation, le jugement interviendra cette année.

Prenons l’exemple du prêt indexé sur le franc suisse avec un capital restant dû en 2020 de 3 657 292,67€, qu’en sera-t-il ?

  • La cassation confirme le jugement en appel et Sassenage devra débourser à minima 5,1 millions d’euros d’intérêts jusqu’en 2032.
  • La cassation revient au jugement précédent celui de la Cour d’Appel et le montant minimal à débourser sur la même période sera de 6,6 millions d’euros, soit un taux d’intérêt moyen de 16%, alors qu’aujourd’hui, la moyenne est d’environ 2%.

Jusqu’en 2042, le montant d’intérêts avec « chance » est de 5,567 millions d’euros, sans cette clause il est de 7,031 millions d’euros.

Avec les 3 millions d’intérêts supplémentaires versés à la SFIL durant ce mandat, la ville aurait pu améliorer le quotidien de notre population.

Sassenage détient-elle des équipements à hauteur d’une commune de 15 000 habitants et quel aura été l’apport des différentes municipalités ?

En ce qui concerne les salles de réunions :

  • Celle de l’ancienne gendarmerie (sous le mandat de Roger Deschaux) est devenue la Halte Mélusine sous celui de Dominique Valeille et a été affectée à la crèche Attitude par Christian Coigné : moralité, une salle de moins pour la vie associative,
  • La salle du Hameau du Château réalisée sous le mandat de Roger Deschaux est devenue une salle de classe sous Christian Coigné : une nouvelle salle en moins,
  • La Maison du Parc a été affectée à l’école de musique : donc troisième salle en moins,
  • La salle des Engenières est utilisée par les sauveteurs secouristes.
  • La salle Jacques Prévert ne peut plus être affectée à certaines manifestations.

Toutes ces surfaces en moins sont remplacées par seulement deux petites salles sous les Voûtes de la Mairie.

A mon sens, il y a un manque criant d’une salle polyvalente avec une capacité de 150 places qui pourrait être mise à disposition de la vie associative et du déploiement de la démocratie locale.

Dans le débat sur télé Grenoble, le Maire a annoncé que les élu·e·s de l'opposition ont refusé de s'impliquer dans les commissions, ce qui est inexact !

Dans le mandat précédent de 2008 à 2014, mes arguments au sein de la commission scolaire ou bien dans celle de voirie, réseaux, environnement ont pesé pour améliorer les orientations. Cette implication était-elle gênante ?

Très vite, des réunions parallèles avec uniquement les élu·e·s de la majorité ont été organisées. Je me suis immiscé dans l'une d'elles sur une rencontre avec les enseignant·e·s et parents d'élèves, mon nom n'a pas été spécifié dans le compte-rendu. J'affirme ici que nous avons été évincés d'office !

Le repliement de la commune de Sassenage sur elle-même, ne permet pas d'avancer.

Lorsque j'étais adjoint aux transports au sein de la municipalité d'Alain Chaplais, nous voulions obtenir le transport sur les Côtes. En regard de l'avancée des dossiers, j'ai plaidé auprès de la commission court terme du SMTC pour que la première expérience se fasse sur la commune de Corenc. En retour, j'ai obtenu que Sassenage soit la seconde commune à bénéficier de l'ami-bus. Mon attitude s'est soldée par un accord unanime des autres collectivités.

La prolongation de la ligne A du tramway jusqu'aux Engenières avait été actée dans le Plan de déplacement urbain sur la période 2000 à 2010. L'inaction des municipalités suivantes a eu pour conséquence la non-réalisation de ce projet.

Les élections municipales des 15 et 22 mars prochain pourront être l'occasion d'en finir avec un certain immobilisme, de renouer avec les coopérations.

La liste "Sassenage en transition" est porteuse d'un message clair, celui de partir de la question écologique pour faire de notre commune un exemple de modernité dans la lutte contre le réchauffement climatique, avec l'engagement de diminuer par deux notre facture collective. Les actions qui seront mises en chantier passeront par le développement des isolations, des terrasse végétalisée, l'utilisation d'ampoules led, le remplacement des chaudières en favorisant les résidus de bois, la production d'énergies, etc…

Le passage au bio et à l'agriculture raisonnée dans les cantines sur la base de tarifs pratiqués sur la commune de Fontaine où le prix du repas se situe entre 0,50€ et 6€ maximum, ce qui pour les familles les plus défavorisées signifiera un tarif divisé par trois.

Tous les tarifs pratiqués sur Sassenage devront être mis à plat, en préférant la méthode des revenus des ménages à celle du quotient. La médiathèque deviendra gratuite pour favoriser la lecture. La programmation du Théâtre en Rond associera davantage les associations locales.

Une partie des terres arables, située en zones inondables pourront être mises à disposition de maraichage biologique. Promouvoir toutes les mobilités : des pistes cyclables sécurisées seront mises en service, en coopération avec la Métropole.

La liste "Sassenage en transition" fait du triptyque : écologie, social et démocratie citoyenne, le levier de son programme.

Cette liste est incompatible avec les orientations gouvernementales initiées par la République en Marche, c'est la raison pour laquelle j'ai accepté d'être candidat !

Sur les 3 autres principales communes de la rive gauche du Drac, je soutiens les listes de gauche et écologistes qui refusent la compromission avec la politique menée par Emmanuel Macron.

  • Si j'étais fontainois, sans conteste, j'apporterai ma voix à la seule liste correspondant véritablement à ces objectifs, c'est celle du Maire sortant, Jean-Paul Trovero et de la liste Fontaine notre Planète Commune écologiste et solidaire,
  • Si j'étais seyssinettois, je voterais pour la liste conduite par le socialiste Guillaume Lissy, Seyssinet-Pariset naturellement,
  • Si j'étais seyssinois, je voterais pour la liste conduite par l'écologiste Catherine Brette, pour Seyssins inventons collectivement demain.

Pour avancer ensemble en coopération travaillons à faire élire les candidat·e·s de progrès, elles et ils sont nos atouts dans les combats pour la défense des services publics, de l'autonomie communale, l'action en faveur du monde du travail et de la création.

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31 mars 2020 à 10H, GRENOBLE Gare, Manifestation unitaire pour le retrait du projet Macron sur les retraites

8 Mars 2020, 16:44pm

Publié par Intersyndicale

Tant qu’il le faudra !
Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF soulignent la détermination dans tout le pays, après plus de trois mois de mobilisation continue malgré les entraves au droit de manifester et aux libertés syndicales.

Le projet de système par points représente un recul pour les droits à la retraite de toutes les générations et particulièrement des jeunes. Le refus de ce projet est là et ancré parmi les salarié.es du privé comme du public.
Le gouvernement et sa majorité doivent se rendre à l’évidence. Les formules générales et les slogans, très souvent mensongers, ne trompent personne. Les critiques et les oppositions se multiplient. Si l’exécutif est poussé dans ses retranchements, pour autant, les OS n’accepteront pas un passage en force au parlement.

 

Grèves et manifestations, le mardi 31 mars 2020

- Grenoble 10H, angle avenue Alsace-Lorraine/Cours Jean Jaurès

En raison du confinement suite à la pandémie de coronavirus, l'action du 31 mars est reportée

Le gouvernement s’obstine alors qu’il est incapable de fournir une évaluation sincère sur l’impact financier et de lever les incertitudes sur le montant des pensions et l’âge de départ à la retraite. Ce qu’a souligné sévèrement le Conseil d’État.
Le gouvernement refuse d’aborder la question du partage des richesses pour financer les retraites et se place dans une logique de croissance infinie.
D’autre part, les débats à l’assemblée confirment que l’âge d’équilibre, clé de voute de leur système, conduira à imposer un départ à 65 ans et au-delà.
Les travailleuses et les travailleurs ne baisseront pas les bras aussi longtemps que le gouvernement ne retirera pas son projet.
Parce qu’elles contestent le cadrage gouvernemental imposé pour la conférence de l’équilibre et du financement, les organisations tiendront leur propre conférence sur le système de retraite. Lors de cet événement, des experts et des économistes interviendront pour un vrai débat contradictoire sans lettre de cadrage !

Cette initiative sera déclinée sur tout le territoire.
Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF dénoncent toutes les inégalités subies par les femmes aggravées par le projet de réforme des retraites. Elles appellent à s’inscrire et organiser des actions et manifestations pour l’égalité tout au long de la vie entre les femmes et les hommes lors de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes le 8 mars et autour de cette date.
Les Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement. Elles préparent, dans ce cadre, une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays mardi 31 mars pour faire échec à ce projet de loi.

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Notre action dans le cadre de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

7 Mars 2020, 17:14pm

Publié par Barrionuevo

Le 8 mars, nous fêtons la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Nous devons cette initiative à Clara Zetkin, communiste et féministe. Cette journée de revendications a été décidée les 26 et 27 aout 1910, c’est-à-dire, il y a 110 ans.

En cette année du centenaire du Parti communiste français, nous n’oublions pas Clara Zetkin représentante de Lénine, au congrès de la création de la Section Française de l’Internationale Communiste.

À Sassenage, suite à l’engagement de Michel Barrionuevo qui avait promis de fêter cette journée du 8 mars, chaque année, tant qu’il serait élu, les communistes accompagnent cet engagement pour la 35ème fois. Exceptionnellement, pour préparer la manifestation iséroise, nous sommes présents, l’avant-veille.

Ce  dimanche 8 mars 2020, sera une fois de plus celui de la lutte pour l’égalité professionnelle !

Le 8 mars sera marqué par la « grève féministe » et les manifestations « On arrête toutes » (de travailler, de briquer, de cuisiner, de consommer...) pour les droits des femmes et pour l’égalité, avec le collectif national droits des femmes, et à laquelle le PCF participe bien évidemment !

 

Grenoble, manifestation : Dimanche 8 mars à 14h Départ du pôle couple - enfant Quai Yermoloff, 38700 La Tronche

 

L’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines a une valeur constitutionnelle. L’égalité professionnelle est inscrite dans plus de treize lois en France, pourtant de fortes inégalités existent dans l’emploi et l’insertion professionnelle, au travail et après, devant la retraite par exemple. Si les femmes ont toujours travaillé, elles ne disposent pas toujours de leur autonomie, et certaines sont maintenues sous la dépendance financière de leur conjoint.

L’écart salarial moyen stagne aussi autour de 25 %.

C’est pourquoi la lutte pour l’égalité professionnelle constitue un levier de premier plan pour parvenir à une égalité réelle entre les femmes et les hommes.

 

Dans leur vie professionnelle, les femmes subissent de nombreuses contraintes au travail, qui non seulement ne permettent pas de construire une carrière dans de bonnes conditions, mais en plus qui privent le monde du travail de talents et de forces considérables.

Si le taux d’emploi des femmes et leur rémunération étaient égaux à ceux des hommes, le PIB de la France bondirait de 6,9 %.

Nous voulons conquérir l’égalité professionnelle : Les inégalités se sont réduites jusqu’en 1990 puis plus rien ! Les femmes travaillent, concentrées dans seulement 12 familles professionnelles sur 87 et qui sont non reconnues, et sous payées, alors que depuis plus de 30 ans elles sont plus diplômées que les hommes. Elles occupent des postes moins qualifiés, moins valorisés.

Nous voulons établir l’égalité salariale : La situation se dégrade à toute vitesse pour le salaire des femmes en France à cause des politiques d’austérité et de dérèglement du droit du travail. En s’intéressant à la différence salariale, on s’aperçoit qu’en 2018 les femmes travaillaient gratuitement à compter du 12 novembre à 15 h 35, soit 10 jours plus tôt qu’en 2016.

Il faut reconnaitre le travail des femmes : L’invisibilité du travail des femmes est une construction sociale et il faut se battre partout et sans cesse pour démontrer que l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas un supplément d’âme. Nous voulons une prise en compte du genre dans la prise en charge de la pénibilité dans les emplois « féminisés », aide à la personne, assistantes maternelles, puéricultrices, professeures des écoles, avocates, infirmières…

 

Nous voulons lutter contre le « plafond de verre » professionnel : Il cantonne les femmes sur les postes les moins qualifiés, avec les plus bas salaires, avec les possibilités d’évolution les moins importantes…

Outre le problème énorme que cette mesure pose pour les finances de la Sécurité sociale, cela contribue à renforcer les inégalités de revenus, l’inégale répartition des tâches ménagères, la charge mentale. Nous voulons la transparence des systèmes de rémunérations.

 

Nous voulons gagner les 32 heures pour toutes et tous et en finir avec les temps partiels imposés : 82 % des salariés qui ont un contrat à temps partiel sont des femmes.

Ces postes sont donc aussi les postes où l’on subit le plus d’abus parce qu’on est plus vulnérable face à la hiérarchie, la clientèle ou à l’environnement professionnel. Ainsi, 56 % des agressions sexuelles arrivent sur le lieu de travail.

 

Nous voulons la mixité des métiers partout, on a toutes et tous à y gagner : L’assignation des femmes, dès le plus jeune âge, à certains métiers plutôt que d’autres : 48 % des femmes occupant un emploi sont cantonnées dans quatre secteurs d’activité : la santé et les services sociaux, l’éducation, l’administration publique et le commerce de détail. Une telle répartition des métiers est un poids mort pour l’avenir du pays, quand on sait, par exemple, les difficultés auxquelles s’exposent les jeunes femmes pour engager un cursus d’ingénieur alors que la France a besoin de 10 000 ingénieur·e·s supplémentaires par an.

En se donnant l’ambition de sécuriser l’emploi et la formation pour toutes et tous, le PCF intègre la lutte collective contre les inégalités, les stéréotypes sexistes et les discriminations subis par les femmes, notamment la précarité et le temps partiel imposé comme une priorité.

 

Opposé·e·s au projet Macron sur les retraites, 

nous manifestons 

 

Mardi 31 mars 2020

à 10H, au départ de la Gare de Grenoble

 

 L'article publié sur le site France TV Info de Flore Caron

 

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27 Février 2020, Rassemblement à 11H devant la Préfecture, Place de Verdun à GRENOBLE, contre les répressions, pour la défense des libertés

22 Février 2020, 20:07pm

Publié par CGT

Pas de conquêtes   

sociales sans libertés

syndicales, le 27 février,

mobilisations contre les

répressions et pour la

défense des libertés

syndicales

Grenoble Préfecture,

Place de Verdun à 11H00


Chaque année, la répression contre toute forme de contestation sociale est toujours plus dure et brutale. En effet. les différentes formes d'anti-syndicalisme et les atteintes au droit de manifester, au droit de grève et d'actions syndicales ne cessent de se développer.

Elles s'inscrivent dans un répertoire d'action gouvernemental et patronal qui consiste à entraver et limiter les initiatives de celles et de ceux qui agissent pour exprimer leur désaccord, de celles et de ceux qui veulent être acteurs et actrices dans et hors le lieu de travail.

Cette répression institutionnelle est organisée par le gouvernement, notamment par un maintien de l'ordre violent lors des manifestations, des interpellations et poursuites judiciaires abusives, un arsenal législatif répressif, des expulsions des syndicats des Bourses du Travail. Elle l'est tout autant par les employeurs publics ou privés, par les poursuites disciplinaires ou judiciaires, par l'instauration de discriminations quotidiennes vis à vis des militant·e·s, par les entraves à l'exercice syndical favorisées par des lois qui, tout en annonçant renforcer le dialogue social, s'attaquent au droit du travail en limitant les moyens de l'action militante.

Toutes ces formes de répressions et de discriminations ont un triple impact : elles réduisent les capacité d'actions des syndicats et font payer un lourd tribu aux militantes et militants. Elle dissuadent la syndicalisation des salarié·e·s et donc leur engagement dans l'action collective; elles fragilisent les collectifs de travail dans leur capacité à se défendre, à faire respecter leurs droits et en gagner de nouveaux.

La bataille pour les libertés syndicales et collectives, contre la répression gouvernementale et patronale, est fondamentale pour de nouvelles conquêtes sociales.

La CGT appelle à faire de la nouvelle journée de grèves et de manifestations du 27 février pour le retrait de la réforme des retraites par points, un moment fort sur la thématique des libertés syndicales.

Mobilisons-nous sur tout le territoire, dans les lieux de travail, devant les préfectures ou les sièges patronaux pour :
• l’abrogation de la loi anti-casseurs ;
• l’arrêt des entraves administratives à la liberté de manifester ;
• le respect du droit de grève et la réduction voire la suppression du délai de préavis pour engager un mouvement de grève, ainsi que du service minimum dans les professions ou il n’y a pas de besoin vital ;
• l’arrêt des poursuites pénales et disciplinaires contre les militant·e·s dans le cadre d’actions de mobilisation ;
• l’amnistie pour toutes celles et tous ceux déjà condamné·e·s ou sanctionné·e·s ;
• des moyens suffisants donnés pour l’exercice syndical (temps syndical, locaux, Bourse du travail…) ;
• l’interdiction des armes de « guerre » (LBD, grenades…) lors des manifestations ;
• la création d’un organe public indépendant de la police et de la gendarmerie pour enquêter sur les plaintes déposées suite à des violences des forces de l’ordre ;
• la mise en place immédiate d’une enquête parlementaire sur la gestion du maintien de l’ordre lors des mobilisations sociales.

 

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L'action des retraités pour la gratuité des transports au sein du SMMAG, ce 21 février 2020

21 Février 2020, 14:43pm

Publié par Barrionuevo

Jusqu'en 2009, les retraités de plus de 65 ans bénéficiaient de la gratuité des transports durant les heures creuses au sein de l'agglomération grenobloise.

Ce conquis leur a été supprimé ! Depuis, ils n'ont cessé de revendiquer le retour à la gratuité en obtenant plus de 12 000 signatures.

Alors que des centaines de milliers de nos concitoyens se lèvent pour réclamer que la lutte contre le réchauffement climatique devienne une priorité politique, la question des transports doit être prise à bras le corps. Ce secteur est en effet de loin le principal responsable des émissions de CO2 avec 121 millions de tonnes en 2018 sur le plan national, sans parler des particules fines nocives, sujet qui concerne hélas fortement notre agglomération.

Ce rassemblement du 21 février était notamment soutenu par différentes organisations syndicales: la CGT, FO, la FSU, Solidaires, FCGR, mais également par le collectif pour la gratuité des transports, LSR...

La vidéo ci-dessous reflète l'expression des exigences à mettre en œuvre et les réponse apportées par le Président du SMMAG.

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Gratuité des transports: manifestation 21 février 2020 à 10H30, départ bibliothèque Chavant Grenoble

14 Février 2020, 11:44am

Publié par Barrionuevo

VENDREDI 21 FÉVRIER 2020  À 10H30

LES RETRAITÉ.ES MANIFESTENT
POUR LA GRATUITÉ DES TRANSPORTS EN COMMUN POUR TOUS


Depuis quelques années les tarifs d`accès aux transports en commun pour les retraités augmentent ( + 278 % l'abonnement pour les plus de 75 ans en 2017 )

Le pouvoir d`achat des retraités régresse les dépenses contraintes sont en hausse

Le budget transport se réduit.

Utiliser les transports publics, c`est rompre son isolement, préserver son autonomie, faire ses courses, rencontrer ses amis...

Les politiques nous disent “ la pollution augmente dans les agglomérations et au-delà, touchant  les plus fragiles : il faut réduire I'utilisation de la voiture et autres véhicules polluants "



Il y a une solution :

35 villes en France ont opté pour la gratuité des transports en commun

Voilà pourquoi nous demandons la gratuité des transports en commun et, dans l'immédiat, les retraités exigent le retour aux dispositions antérieures :
- Accès gratuit aux transports en commun à certains horaires dans la journée
- Abonnement à un tarif minoré

 

Comme nous continuons d`exiger le retrait de la CSG sur nos pensions et leur revalorisation, ainsi que le retrait du projet de réforme à point avec les actifs et les jeunes, nous ne lâcherons rien sur la gratuité des transports en commun.


RASSEMBLEMENT A GRENOBLE VENDREDI 21 FÉVRIER  À 10 H 30
DEVANT LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE À CHAVANT


MANIFESTATION JUSQU'AU SIÈGE DU SMMAG
(anciennement SMTC, 3 rue Malakoff - près de la mairie)

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PPRI - Drac aval, intervention de Michel Barrionuevo au Conseil municipal du 10 février 2020

12 Février 2020, 11:25am

Publié par Barrionuevo

Face à l'ensemble du dossier soumis à notre appréciation, le travail réalisé par nos services mérite d'être souligné. Cette délibération ainsi que la suivante sur la demande d'autorisation environnementale de la première tranche de la phase 1 de la ZAC les Portes du Vercors dont l'enquête publique est prolongée jusqu'au 21 février, je suis favorable au projet de Fontaine.

Mon intervention se veut comme complément à la démarche proposée.

Le 6 novembre 2017 nous avons donné notre avis sur la stratégie locale de gestion des risques d'inondation. Dans les documents, j'avais cerné des interrogations au niveau du diagnostic où près de 50% des habitants et près du tiers des emplois des communes de Fontaine et Sassenage étaient concernés par l'aléa inondation de référence et la bande de précaution des digues du Drac.

Sur la détermination des aléas et leur classification, dans le cadre du diagnostic du Programme d'Action de Prévention des Inondations, le PAPI d'intention du Drac, les différentes zones concernées sur notre commune sont le site du projet Portes du Vercors, le quartier des Marronnières, des grands champs, de la Rollandière, le Hameau du Château et la plaine des Iles.

59% des zones urbanisées de Sassenage sont concernées par l'emprise inondable par le Drac et 70% (159 ha) des zones urbanisées inondables sont situées en aléas fort et très fort.

Je n'ai trouvé nulle part, les préoccupations concernant les éventuelles privatisations des barrages hydro-électriques et les conséquences prévisibles sur la gestion de l'eau.

Le SYMBHI a été missionné sur le Drac et une délibération sur la maitrise d'ouvrage et les financements devrait se prendre mi 2020, pour un dépôt de PAPI fin 2020 et une labellisation mi 2021.

Je fais confiance au SYMBHI dans les actions préconisées par l'Autorité Environnementale en ce qui concerne les travaux sur l'A480, de dispositions permettant d'améliorer le traitement des espaces situés au pied de la digue du Drac, avec également et notamment le reboisement des digues sans compromettre leur stabilité et leur surveillance, pour compenser la destruction des peuplements boisés sur place.

Les nouvelles cartes d'aléas diffèrent du porté à connaissance de 2018 et l'arrêté ministériel du 5 juillet 2019 a introduit une fusion des différents scénarios sur une carte unique des hauteurs d'eau à l'échelle de notre pays. Une mise en concordance avec le PPRI-Drac sera indispensable.

Beaucoup trop d'éléments nouveaux se rajoutent, comme le calcul du RESI.

Sur le rapport d'emprise au sol en zone inondable, la note de présentation de la Préfecture interdit les sous-sol ou parking qui peuvent constituer un piège pour les usagers, en cas d'intrusion d'eau.  Une réécriture de cette formulation peut permettre la réalisation de parking souterrains dans les zones d'aléas modéré, en suivant les dispositions introduites par le PLUi. Aujourd'hui, il existe des revêtements de sol perméable, dont certains en écoconstruction, fabriqués à partir de déchets ménagers recyclés.

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