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Michel Barrionuevo -   Sassenage

AIR LIQUIDE : COMMUNISTES, LE RETOUR

14 Octobre 2021, 13:39pm

Publié par François SIMON

Invisible depuis trente trois ans, le Parti communiste a retrouvé une voix et un visage aux entrées du site de Sassenage d’Air Liquide où une distribution de tracts était organisée ce mardi 12 octobre.. A l’initiative de la cellule Sassenage-Vercors, un lien commence à se renouer.

« Enfin ! » Le mot a jailli de la bouche d’un prestataire d’Air Liquide, au volant de sa camionnette, qui vient de saisir le tract des communistes et s’apprête à franchir l’entrée Sud du site de Sassenage. Comme un cri du cœur dans la nuit noire, sous la lumière blafarde des lampadaires. De mémoire de militant, la dernière diffusion aux portes de l’usine remonte à 1988 lors de la campagne présidentielle du candidat André Lajoinie.

L’initiative de la toute nouvelle cellule Sassenage-Vercors de s’inscrire dans la semaine nationale d’action du PCF en faveur de l’emploi pour retisser un lien avec les salariés d’Air Liquide, a fait mouche. La configuration des lieux ne facilite pas les choses. Les salariés en voiture passent sans s’arrêter pour accéder aux parkings intérieurs.  Et la direction, méfiante, demande aux agents de sécurité d’intervenir côté Sud pour nous demander de nous éloigner. A la descente des cars, sous l’œil des gardiens, un salarié sur deux refuse le tract qui leur est tendu.

Il n’en va pas de même à l’entrée Nord où débouche la piste cyclable qui longe le Drac. Une multitude de petites lumières se suivent en file indienne et viennent à notre rencontre. Par dizaines, à partir de six heures du matin,  arrivent ici les salariés en bicyclette et en trottinette  électrique. Jeunes et moins jeunes marquent l’arrêt devant nous pour présenter leur badge et passer un par un le tourniquet qui conditionne l’entrée sur le site.

Certains cyclistes décrochent de leurs vélos des carioles signalées par des bandes fluorescentes. Il est tout juste 7 heures, les jeunes parents ont déposé en cours de route leurs enfants à la crèche ou chez la nounou avant de se rendre au travail.

« Bonjour, c’est le parti communiste. Voici nos propositions pour le développement de l’industrie en France. Ca vous concerne ! » Un peu de fatigue se lit sur les visages ensommeillés. Mais pas d’hostilité. La plupart des tracts sont pliés et mis dans les poches, ils seront lus plus tard. Quelques refus à l’énoncé du nom du parti, assortis d’un : « Non merci, c’est gentil !  » Aucun tract n’est jeté par terre. En matière d’agressivité de la part d’adversaires politiques, on a connu pire…

Un profil d’athlète, un regard vif et un grand sourire : le cycliste qui met pied à terre devant nous est un syndicaliste. « Il faut qu’on se revoit ! » Trente secondes, c’est le temps qu’a duré notre échange. Derrière lui, un autre cycliste lance : « Nous avons ici les compétences et les équipements pour relocaliser notre production. Excusez-moi mais il faut que je file ! » A Air Liquide, le débat sur les propositions du Parti vient de s’amorcer. Les premiers rayons du soleil pointent sur le Néron.

François Simon

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5 octobre : Mettre en mouvement le plus grand nombre

3 Septembre 2021, 17:12pm

Publié par CGT

MANIF EN ISÈRE, 5 OCTOBRE

Grenoble 10h Alsace Lorraine

 

Roussillon : 10h place de la République

Le soleil n’aura pas franchement brillé cet été...

Caprice de météo d’une planète malade ?

Peu importe, ces quelques jours nous ont libéré des contraintes du quotidien.

Malgré l’espoir d’un hypothétique été indien, la réalité nous rattrape rappelant que la météo politique et sociale persiste, elle aussi, à rester sombre.

Rien n’a changé…

Macron a revêtu son costume de campagne, bien déterminé à garder le pouvoir. Il monopolise l’attention des médias, distille les promesses bien heureuses aux victimes de ses choix politiques tout en laissant le soin à son gouvernement et au patronat de continuer à nous faire les poches.

Ce déchaînement médiatique ne laisse que peu de place à la réalité des difficultés du quotidien.

Pour cause, l’objectif est d’enfermer le débat dans le cadre actuel des choix économiques et sociaux pour balayer tout espoir de faire valoir d’autres solutions et nous rejouer la grande scène du "moins pire".

À peine rentré, il y a déjà urgence.

  • urgence à faire entendre la voix des salariés
  • urgence à réinstaller notre activité syndicale dans le quotidien de travail
  • urgence à confronter nos propositions pour construire avec eux des solutions aux questions auxquels ils sont confrontés.

Urgence à faire du 5 octobre le rassemblement et la mise en mouvement du plus grand nombre.

Le 5 octobre, tous unis pour nos droits

Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études ! Faire de cette journée une date incontournable de la mobilisation sociale

 

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500 plus grandes fortunes de France : « Ils pillent notre argent en pleine pandémie, prenons le pouvoir au capital ! » (Fabien Roussel)

9 Juillet 2021, 07:30am

Publié par Fabien Roussel

Les 500 familles les plus riches de France explosent une fois de plus leur record : elles détiennent désormais un patrimoine total de 1000 milliards d'euros et ont vu leur fortune augmenter de 30% par rapport à l’année dernière, en pleine période de pandémie !

Eux ne risquent pas de subir la pauvreté, le chômage, la précarité. Ils sont « covid résistants ».

Le nombre de milliardaires français passe de 95 à 109. Pendant la même période, le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté passerait de 9 à 11 millions avec des APL en baisse, des factures de gaz, d’électricité, de mutuelle, d’essence en hausse, des salaires et des pensions gelés et un SMIC bloqué à 1234 euros net.

La politique du Président des riches produit ses effets. Son bilan est inégalé pour les plus riches, pour la finance et le capital : la fortune des 500 familles plus riches est passée de 570 milliards en 2017, année de son élection, à 1000 milliards aujourd’hui. La fortune des 500 familles les plus riches a donc quasi doublé !

En 4 ans, le Président des riches a rempli sa mission : les premiers de cordée ont atteint les sommets mais les français sont restés en bas car les riches ont coupé la corde ! L’emploi, le pouvoir d’achat et les salaires ont été sacrifiés sur l’autel de la rentabilité. C’est le fruit de toutes les baisses d’impôts sur les grandes fortunes, sur le capital, sur les dividendes, sur les plus-values. C’est aussi le fruit d’un grand laxisme en matière de lutte contre l’évasion fiscale.

Pire, ces familles les plus riches sont propriétaires d’entreprises, de multinationales qui bénéficient de toutes les aides publiques telles que le CICE, la baisse des impôts de productions, le Crédit Impôt Recherche, les exonérations de cotisations sociales... 140 milliards d’euros d’aides publiques versées en 2019 aux entreprises sans aucune condition, sans rien demander en échange, dont les deux tiers bénéficient en priorité aux plus grandes d’entres elles !

En 2022, nous voulons passer un pacte avec les Françaises et les Français, avec le monde du travail, pour prendre le pouvoir à ces 500 familles, au capital. Oui, nous disons qu’il est possible de relever le défi des jours Heureux, d’éradiquer la pauvreté et le chômage, de retrouver des services publics et une industrie au service de l’emploi et du climat. Cela implique de changer l'utilisation de l'argent dans le pays et de créer de nouveaux droits d'intervention des salarié.e.s.

Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF

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Le 1er Mai 2021, Manifestons 10H Gare de Grenoble et ailleurs, déconfinons nos revendications

17 Avril 2021, 12:42pm

Publié par CGT-FO-FSU-Solidaires-CNT-UEG-UNEF-MNL-UNL

Le 1er mai finissons-en avec l'état d'urgence permanent !

Déconfinons nos revendications
Partout dans le monde, le 1er Mai, journée internationale des travailleuses.eurs, des milliers de salariés.es, de privées d'emploi et de retraitées, des étudiantes et des jeunes descendront dans la rue afin d ' exiger la mise en œuvre de véritables politiques de progrès social.

En France, où la courbe du chômage ne cesse de grimper alors que celle du pouvoir d'achat continue de chuter, toute la population est appelée à se rassembler pour défendre nos conquêtes sociales et en gagner de nouvelles.
Avec la réforme de l'assurance chômage, le gouvernement fait le choix de sacrifier les plus précaires et les plus jeunes d'entre nous, ce n'est pas admissible. Rarement les travailleuses.eurs n'ont vu leurs droits remis en cause à ce point.
Le gouvernement Macron met en œuvre méthodiquement la destruction des droits sociaux et des garanties collectives favorisant ainsi le renforcement de l'exploitation des salarié.e.s.

Car c'est un fait, les mesures prises par l'exécutif pour officiellement faire face à la pandémie protègent les intérêts des plus aisé.e.s au détriment des salarié.e.s et de l'ensemble de la population.

Cette année de crise sanitaire et sociale a mis en lumière les premier.e.s de corvée, majoritairement des femmes, des jeunes souvent précaires et toujours à bas salaires.

Au-delà des discours de compassion, des applaudissements et des médailles, rien n'a été engagé pour revaloriser leurs salaires, leurs conditions de travail et d'existence. Les actionnaires du CAC40, eux, n'ont pas renoncé à leurs dividendes. Contre les inégalités sociales, la mobilisation doit se poursuivre. Non seulement pour reconquérir nos droits individuels et collectifs mais aussi pour imposer des négociations sur les salaires, l'emploi, la santé, la retraite, l'éducation, les services publics.
Le 1er MAI, nous réaffirmerons que ce n'est pas d'un « plan de relance » dont nous avons besoin mais d'un plan de rupture avec les logiques du capital.
Travailleuse.eur.s, jeunes, retraité.e.s, nous ne sommes pas responsables de la crise économique, sociale et environnementale : nous la subissons !

Portons ensemble nos revendications :

  • Hausse générale des salaires dans le privé comme le public et revalorisation des pensions et minima sociaux indexée sur les salaires ;
  • Arrêt des plans de licenciements, réduction du temps de travail et embauche massive et statutaire ;
  • Arrêt du pillage de la Sécurité sociale pour qu'elle puisse protéger à 100% contre les aléas de la vie (santé, retraite, chômage).
  • Le retrait définitif de la réforme des retraites pour un système garantissant un départ à la retraite à 60 ans à taux plein ;
  • Un plan d'urgence contre la précarité étudiante et fin aux politiques d'austérité dans l'Éducation et la recherche ;
  • Renforcement de tous les Services publics ;
  • Abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique ;
  • À travail égal, salaire égal ;
  • Abandon de la réforme de l'assurance chômage.

Face au mécontentement populaire, le gouvernement impose l'état d'urgence permanent pour museler notre colère. Nous le refusons. Ce 1er mai sera également l'occasion de manifester notre refus des lois liberticides, notre refus de la criminalisation des militante,. Nous continuons d'exiger l'abrogation de la loi de sécurité globale, de la loi dite séparatisme, et des décrets sur le fichage pour défit d'opinion !

Les organisations syndicales et de jeunesse de l'Isère appellent l'ensemble des salarié.e.s, active.f.s, retraité.e.s, les privé.e.s d'emplois et la jeunesse, à participer aux manifestations en Isère :

À Grenoble : 10h Gare

À Voiron : 9h30 devant le Quartz, 40 rue Mainssieux

À Bourgoin-Jallieu : 10h du Pont Saint Michel

À Roussillon : 10h place de la République

Ce 1er mai, tous ensemble pour faire entendre

nos revendications !

 

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Retraités, mobilisons-nous mercredi 31 mars 2021 - Grenoble 14H30 Place Chavant

26 Mars 2021, 20:35pm

Publié par Barrionuevo

Grenoble : rassemblement à 14h30 Place Chavant
manifestation, en direction de la Préfecture
Bourgoin : rassemblement Place St Michel à 10h et manifestation

L’augmentation des pensions pour vivre décemment, est une urgence…
Depuis de nombreuses années, les retraités, par le blocage des pensions, l’augmentation de la fiscalité et l’explosion des prix, subissent une perte de pouvoir d’achat les entraînant de plus en plus vers la précarité, voire la pauvreté.
Alors qu’en cette période l’accès aux soins est une nécessité absolue…
- 103 000 lits supprimés de 1993 à 2018, 3 400 lits supprimés en 2019, et ça continue. Au CHU de Grenoble, depuis le début de la pandémie on est passé de 103 lits de réanimation à 70, de 117 lits de soins critiques à 80 ! Des fermetures sont encore envisagées à Voiron et à l’Hôpital Sud !
- l’industrie du médicament est gérée pour le pro-fit, « externalisée » à l’étranger, mettant la popu-lation en situation de dépendance et de pénurie ;
- la recherche publique est démantelée… avec les conséquences dans le domaine du vaccin.

Se soigner devient de plus en plus difficile…
- pour obtenir un rendez-vous de vaccination ;
- pour trouver un médecin référent … (à Grenoble le nombre d’étudiants en médecine reçus en fin de première année a diminué de 464 à 445)
- pour avoir un rendez-vous auprès d’un spécialiste.
La prise en charge de la perte d’autonomie doit être reconnue dans la branche maladie de la Sé-curité sociale avec un financement par les cotisations sociales et non abandonnée au privé !
…et de plus en plus coûteux…
- la Sécu, au prétexte d’un prétendu «trou» créé par les exonérations de cotisations sociales des entreprises, rembourse de moins en moins ;
- l’État pousse à lui substituer des complémentaires dont les tarifs ne cessent d’augmenter.
- les dépassements d’honoraires engendrent discrimination par l’argent et renoncement aux soins.

Ensemble, exigeons :

  • Augmentation immédiate du pouvoir d’achat des retraités :
  • 100 euros pour rattrapage des pertes depuis plusieurs années
  •  Indexation des pensions sur les salaires
  • Arrêt immédiat des suppressions de lits, de postes, et de services dans les structures hospitalières,
  • Réouverture des lits et services nécessaires, recrutement de personnels qualifiés (EHPAD, services d’aide à domicile, hôpitaux, etc…) pour soigner la population,
  • Accès rapide aux vaccins pour toute personne qui le demande, levée des brevets à la production, un service public du médicament qui assure un approvisionnement pour toutes les pathologies,
  • Un service public de l’autonomie avec prise en charge à 100% par la branche maladie de la Sécu.

C’est pour faire aboutir ces revendications que les organisations syndicales et associations de retraités CGT – FO – FSU – Solidaires – CFTC – CFE-CGC – Ensemble et solidaires – FGR-FP – LSR appellent à une journée nationale de rassemblements, d’actions et de manifestations le 31 mars 2021.

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Grenoble a manifesté contre la précarité ce 4 février 2021

4 Février 2021, 14:47pm

Publié par Barrionuevo

4 février 2021, journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations contre la précarité, malgré les peurs, il y a eu du monde dans les rues de Grenoble. A la fin de cette marche entre gare et Place de Verdun, différentes interventions sur les luttes en cours ont été évoquées.

Une manifestation se déroulera, sous le mot d'ordre : Invisibles, mais indispensables, le 8 mars des premières de corvées. L'égalité resta à conquérir !

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Manifestation 4 février 2021 10H, départ Alsace Lorraine à Grenoble

16 Janvier 2021, 16:22pm

Publié par Barrionuevo

Un seul vaccin contre la pauvreté : la lutte !

POUR les Salaires, l'Emploi, les Services Publics
CONTRE la précarité
pas de profits sur la pandémie
, signez la pétition européenne
 
L'intersyndicale Isère appelle à la grève, aux assemblées générales des syndiqué.e.s, du personnel, aux piquets de grève, et à la manifestation Jeudi 4 février 2021 à 10h Alsace Lorraine-Grenoble
 
Toutes et tous, ensemble, mobilisé-es le 04 février
Les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en cette fin d’année, marquée par la pandémie et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales. Celles-ci sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.
Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.
Ce processus s’appuiera sur les mobilisations professionnelles déjà programmées à l’instar des appels de la santé le 21 janvier, de l’éducation nationale le 26, de l’énergie le 28, engagés également pour la défense et le développement du service public.
Dans ce contexte, et ce n’est pas anodin, les attaques liberticides du gouvernement se multiplient.
Nos organisations continuent de les combattre.
Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté.
Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes et ainsi les entreprises les moins touchées par la crise seront celles qui bénéficieront le plus des baisses d’impôt.
Ce constat impose de contrôler et de conditionner socialement et écologiquement les aides publiques. Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif et soutien des revenus des plus fragilisés ou précaires.
C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement.
Rien pour les petits salaires, la ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021. Ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €.
Rien non plus pour les 1ers de corvée, exposés depuis le début de la pandémie, toutes et tous devront attendre une hypothétique négociation dans leurs secteurs professionnels fin 2021.
Rien pour les soignants qui dénoncent un plan Ségur au rabais et beaucoup de professionnels oubliés. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé. Rien pour les personnels de l’éducation nationale alors que le simulacre de concertation autour d’un Grenelle de l’éducation déserté par une majorité d’organisations syndicales est au point mort.
Les chiffres sont clairs : 47% des jeunes s’inquiètent pour leur emploi et le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%. Le second confinement les a fait plonger dans l’extrême précarité. Nombre d’entre elles et eux ne mangent pas à leur faim. A cela s’ajoute la difficulté de suivre les cours à distance, la peur de l’échec et une détresse psychologique forte. Avec ses mesures insuffisantes, restrictives et incohérentes, le gouvernement sacrifie toute une génération !
Pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d’emplois, de fermetures d’entreprises ou restructurations et réductions de services.
Les réformes successives, contestées fortement, facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.
Nous affirmons, au contraire, que la réponse aux besoins de toute la population, l’avenir de la jeunesse et la réussite de la transition écologique imposent la création de millions d’emplois. Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.
Dans le secteur de la santé par exemple, alors que le gouvernement tergiverse sur les mesures à prendre pour éviter l’engorgement des services de réanimation, c’est 400 000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie. Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique.
Il est indéniable aujourd’hui, après la pénurie de masques du printemps dernier, qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Être en capacité de produire des médicaments, du matériel médical et de protection après la période que nous traversons ne peut plus faire débat.
C’est pourquoi, les organisations CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, MNL, FIDL proposent un processus de mobilisations et initiatives dès le mois de janvier. Des déploiements locaux, des tractages et des assemblées générales doivent se tenir sur les lieux de travail et dans les territoires. Ils permettront de faire de la deuxième quinzaine de janvier une période de mobilisations professionnelles pour l’emploi avec notamment 3 journées phares dans la santé le 21, l’éducation nationale le 26 et dans l’énergie le 28 janvier.
Les organisations appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève le 4 février 2021.

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Contre la loi Sécurité Globale, Manifestation 16 janvier 2021 à 14H Place de Verdun Grenoble

8 Janvier 2021, 14:54pm

Publié par Collectif #StopSécuritéGlobale

Contre la loi Sécurité Globale
–> Contre la Loi sur le Séparatisme et contre le racisme d’État
–> Contre la Loi Programmation Recherche

 Appel à manifester le samedi 16 janvier à 14h, Rendez-vous devant la Préfecture place de Verdun

Alors même que les libertés publiques et syndicales sont drastiquement attaquées par un confinement/couvre feu de la vie hors-travail, le gouvernement en profite pour faire avancer son agenda anti-social et sécuritaire.

Il est bien évident que le but du gouvernement est de restreindre la liberté d’informer, la liberté de la presse et de priver la population d’user de son droit d’expression, d’être informé, de manifester, de s’organiser. Et ceci dans un contexte bien particulier. Avec d’un côté une régression alarmante des droits sociaux (assurance chômage, retraites, diminution du budget de la sécurité sociale, augmentation de la précarité…) et de l’autre la montée des violences policières et du racisme d’état à l’encontre des minorités notamment musulmanes ou assimilées musulmanes.

Loin de vouloir changer de politiques sociales, ce gouvernement choisit la voie de la répression et de la restriction des libertés :

- La loi de sécurité globale qui restreint la liberté de la presse, contribue à invisibiliser les violences policières au lieu de les combattre (interdiction de filmer la police), et institue une société de surveillance à base de drones (l’usage de drones pour les manifs a été censuré par le Conseil d’État ce 22 déc., saisi par l’association La Quadrature du Net. Elle renforce également la capacité de répression de la police municipale.
- Le projet de loi “confortant les principes républicains” ouvre la voie à un contrôle de l’ensemble des associations, il cible les minorités musulmanes ou perçues comme telles. Le flou laissé par ce texte à propos des organisations ayant “une idéologie qui se dresserait contre les valeurs de la République” permet de viser tous ceux et celles qui contesteraient la politique gouvernementale. Le décret de dissolution du CCIF, qui motive sa décision de façon particulièrement vague, a déjà montré que plus personne n’est à l’abri de telles ou telles poursuites.)
- La loi Programmation Recherche entend contrôler idéologiquement les contenus universitaires et tente d’instaurer une peine de trois ans d’emprisonnement pour les étudiant.es bloquant leurs établissements.
- Trois décrets sont venus récemment donner la possibilité d’un fichage massif des militant.e.s, de leur entourage (notamment des enfants mineur-es), de leur santé, de leurs activités sur les réseaux sociaux ainsi que de leurs opinions philosophiques, religieuses, politiques et syndicales! Il va jusqu’à ficher les habitudes de vie ce qui peut aller jusqu’à l’orientation sexuelle des individus.
- Le projet de loi de prolongation de l’état d’urgence sanitaire après le 1er avril 2021, qui poursuivrait les restrictions de nos libertés politiques, syndicales et associatives alors que la sécurité des travailleurs, des travailleuses et des jeunes n’est pas assurée en continuant de les envoyer dans les entreprises et les transports.

Nous devons refuser ce tournant que l’État cherche à faire prendre à notre société et empêcher les lois sécuritaires en cours. Refusons que nos droits soient attaqués par un état d’urgence permanent !

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Ce 30 décembre 2020, le centenaire du Parti communiste français, témoignages

30 Décembre 2020, 11:35am

Publié par Barrionuevo

Le 16 décembre 2020, François Perez, Charles Rollandin et Michel Barrionuevo avaient rendez-vous avec Gérard Fourgeaud, journaliste de la station radio France Bleu Isère. Durant plus de 40 minutes, les 3 militants communistes ont répondu aux différentes questions, devenues avec les commentaires du journaliste cette vidéo. Elle associe les deux reportages diffusés l'un le 29 décembre, l'autre le 30 décembre vers 6H48.

France bleu Isère devait mettre le lien vers la vidéo que nous avions réalisée à l'occasion des vœux 2020 de la fédération de l'Isère du PCF, cette information est pour l'instant absente, je vous la remets par ce lien : Le Parti communiste français en Isère : 100 ans d'avenir

Lors de ce questionnement, j'avais apporté mon livre: "Sous la falaise le ciel est rouge" qui évoque, entre autre, mon engagement militant au sein du Parti communiste français à la section de Fontaine et à la fédération de l'Isère, relatant notamment les campagnes électorales.... La couverture du livre a été photographiée et un lien a été omis ! Le voici, si vous désirez commander ce livre.

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Superbes rencontres-dédicaces du 19 décembre 2020, autour de mon livre sous la falaise le ciel est rouge

19 Décembre 2020, 13:55pm

Publié par Barrionuevo

La première édition de mon livre: "Sous la falaise le ciel est rouge", a eu lieu le jour du premier déconfinement, le 11 mai 2020. Pour l'instant, j'ai déjà participé à des rencontres dédicaces, y compris à la médiathèque de Sassenage avec l'auteur du livre: "Sassenage en Dauphiné", au début des années 2000, mais aujourd'hui, c'était mon baptême du feu.

Je suis l'auteur qui décline son œuvre !

Longtemps, des femmes et des hommes m'ont dit: "avec la vie qui a été la tienne, tu devrais écrire un livre".

La distanciation à respecter ne m'a pas permis de faire un développement des grands axes de mon livre. Mais, Thibault Duport-Rosand, le correspondant du Dauphiné Libéré est venu à ma rencontre pour une belle photo de personnes intéressées par cette rencontre dédicace. L'article devrait paraître lundi ou mardi prochain.

Je citerai pêle-mêle, la trame d'une partie de mes échanges de cette matinée :

Marie-Christine, une Sassenageoise récente a été la première à faire l'acquisition de mon livre. Elle avait entendu parler de mes interventions et était désireuse de connaitre comment j'avais appréhendé mes différents mandats d'élu. Combien de temps j'avais mis pour écrire ce livre de 680 pages.

Lorsque l'on me demande où as-tu appris telle chose ou telle autre, souvent je suis obligé de dire : nulle part ! L'école, je n'y suis presque pas allé, à partir de mon propre ressenti, je construis mes réponses à une situation. Je suis un autodidacte, j'observe, je tente la réalisation, je fais et j'explique comment il faut s'y prendre.

J'ignore si la façon d'ordonnancer mon histoire, moi l'ouvrier est la bonne ou pas ! J'ai choisi de décrire ma vie dans l'environnement ambiant du moment. Mon premier souvenir remonte à avril 1954, j'en parle, mais je décris également qui était Justrabo de Sidi Bel Abbès, le seul Maire communiste en Algérie. En ce sens, mon livre ne reste pas seulement autobiographique, il devient historique.

Certes j'étais un bon élève d'école élémentaire qui à 11 ans et demi, s'est retrouvé dans la vie professionnelle en Algérie, dans un pays en guerre. J'ai pu retourner quelques mois à l'école, en France, dans la Creuse avant de me présenter pour passer mon Certificat d'Études Primaires, reçu avec mention et classé 6ème du département.

J'avais conservé des écrits anciens, parmi eux ceux qui me tenaient le plus à cœur étaient mes poèmes, j'en ai inclus 65 dans mon livre, dont le plus ancien date de 1962.

Je n'avais pas 14 ans, lorsque j'ai repris ma mission d'ouvrier en salaison. Le déchirement familial m'a conduit à connaitre la maison de redressement puis le foyer de semi-liberté, plus souple. Le pardon et le retour dans la cellule familiale, la boulangerie et à nouveau le déchirement qui m'a conduit à devenir pupille de la nation, à connaitre les franciscains.

Sans diplôme, vous n'êtes rien ! En 6 mois, j'ai appris en centre FPA, la menuiserie et j'ai obtenu mon CAP.

Ouvrier menuisier en usine, dans une petite entreprise, j'ai connu mai-juin 1968, mais pas du côté des barricades !

Mon service militaire dans l'infanterie de marine, Toulon, Fréjus avant d'aller sur Madagascar, un pays devenu indépendant en 1960, mais 10 ans plus tard, les Français dictaient encore ce qu'il fallait faire ou pas.

Pendant l'armée, j'ai travaillé dans une usine de menuiserie ébénisterie tenue par des frères jésuites, en faisant 3 fois moins d'heures que les malgaches, je percevais plus du double, ce qui m'a révolté !

À mon retour de l'armée, l'ordre des frères mineurs m'a demandé de rejoindre l'agglomération grenobloise. Pour moi, Grenoble et l'Isère, c'était le froid et la neige, je n'aime pas beaucoup, c'est ainsi que j'ai découvert ce département.

La justice, la solidarité, l'égalité ne viennent pas de façon naturelle, les conquis il faut les obtenir, c'est pourquoi dès mon embauche chez Permali, j'ai adhéré à la CGT et ce syndicat m'a confié d'importantes responsabilités.

L'activité syndicale est importante, elle sera d'autant plus efficace si elle est accompagnée d'un engagement politique dans la société, c'est ainsi que j'ai adhéré au Parti communiste français qui à son tour m'a confié des responsabilités.

Parmi ces responsabilités, celle d'être un élu communiste dès 1977, comme Conseiller municipal Rapporteur de la voirie, transports et circulation. Mes mandats suivants se sont enchainés en 1983 dans l'opposition.

En 1989, André est présent pour en témoigner, au premier tour je conduisais une liste communiste de rassemblement. De 1995 à 2011, je devenais adjoint au Maire, puis depuis conseiller municipal d'opposition jusqu'en juin dernier.

Pas un seul élu actuel de la ville de Sassenage n'est venu à cette rencontre dédicace, je trouve cela dommageable. Oui, dans mon livre, je cite des synthèses de mes interventions et parmi elles, celles consacrées à ma vision des emprunts toxiques. Le 12 novembre dernier, la Cour de Cassation a renvoyé la ville de Sassenage à ce que j'avais senti le 28 octobre 2010, à propos de la décision N°112.  Oui, dans l'intérêt des Sassenageoises et Sassenageois j'aurai aimé avoir eu tort, moi le petit ouvrier de rien du tout ! Lorsque l'on perd, il faut payer.

Dans ce cadre, je remercie Marie, élue sous le mandat de Dominique Valeille, venue se faire dédicacer mon livre, elle a déclamé : " Michel, c'est quelqu'un qui a toujours été droit que l'on soit d'accord ou pas avec lui ! "

Vous souhaitez offrir mon livre pour Noël, si vous êtes proches de Sassenage, c'est possible, rendez-vous sur le site: www.sassenage.net/livre , je vous le livrerai !

Le même lien est également possible pour un envoi postal, n'hésitez pas.

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