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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Barrages hydroélectriques, le nouveau tract du Front de gauche 38

16 Septembre 2013, 09:17am

Publié par Front de gauche 38

Le changement de majorité politique en 2012 peut-il laisser espérer un retour à une gestion publique et coordonnée de l’énergie hydraulique ?
Annie David, sénatrice PCF-FdG de l’Isère, a fait part de son opposition à cette libéralisation lors d’une question d’actualité au Sénat (17 janvier 2013).
Delphine Batho, alors ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a déclaré le 24 octobre 2012, lors d’une audition par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, qu’elle était opposée à la libéralisation des barrages hydroélectriques. Ses propres termes : « C’est un sujet que je suis en train d’examiner, puisque vous le savez les concessions arrivent à leur fin dans les années à venir .... Moi je ne souhaite pas une nouvelle libéralisation. On me dit que les choses sont tellement engagées qu’elles doivent être suivies dans la même logique, donc j’ai demandé l’étude de scénarios alternatifs ».
Elle a depuis été remerciée … Son successeur n’a pas donné suite à notre interpellation de juillet 2013.
Marie-Noëlle Battistel et François Brottes (président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale), députés PS de l’Isère, ont fait part de leurs
réserves. François Brottes a chargé, en novembre 2012, Marie-Noëlle Battistel et Éric Straumann (député UMP du Haut-Rhin) d’un rapport sur cette question. Lequel devait être rendu trois mois plus tard. En ce début septembre, ce rapport n’est toujours pas finalisé...
Madame Battistel a reçu une délégation du Front de Gauche le 22 juillet 2013. Elle a fait part des difficultés qu’elle rencontrait dans son opposition à la mise sur le marché des concessions face aux prétendants mais aussi aux ministres intéressés par les rentes que l’État pourrait en tirer.
La Cour des comptes vient d’enjoindre le gouvernement d’accélérer le processus de
privatisation des concessions afin que l’État récupère plusieurs centaines de millions d’euros de redevances d’ici 2020. On peut craindre le pire, à savoir, le bradage des biens publics que sont les ouvrages hydroélectriques.

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Pierre Laurent à BFMTV le 13 septembre 2013

13 Septembre 2013, 12:32pm

Publié par Barrionuevo

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Budget: 2014, année de l'austérité renforcée

12 Septembre 2013, 08:28am

Publié par l'Humanité

Le gouvernement a dévoilé ce mercredi son projet de budget 2014. Les services publics d'un côté, les particuliers de l'autre, vont supporter la majeure partie des 15 milliards d'économies budgétaires. Les entreprises, elles, seront bichonnées.

Des économies à la hâche. C'est ce qu'a promis le gouvernement ce mercredi en annonçant les objectifs de son projet de budget 2014. Quinze milliards d'économies sur le budget de l'Etat. L'effort est qualifié par Jean-Marc Ayrault de "sans précédent". Même la droite au pouvoir n'avait jamais osé.

Le dogme des 3%

Il ne s'agit pas là de redéployer des crédits vers un plan de croissance ou de soutien aux salaire sou au pouvoir d'achat. Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici annonce le retour du dogme du 3% de déficit public cher à Bruxelles et à la troika Union européenne, FMI et Banque centrale européenne. Et puisque l'hôte de Bercy reconnaît que la croissance sera plus faible que prévue (0,9% au lieu de 1,2% escompté) et que les prévisions de déficits publics prennent le sens inverse (4,1% du PIB en 2013 au lieu des 3,7% prévus), il a choisi d'abattre ses ciseaux de la rigueur à 80% sur le budget de l'Etat, le gouvernement ayant déjà tiré un peu trop sur les hausses d'impôts.

L'Elysée et Matignon entendent tenir leurs engagements auprès de la Commission européenne, en parvenant à 3,6% de déficits publics en 2014, puis en repassant sous le plafond européen des 3% fin 2015, comme réclamé également par Bruxelles. La France n'a d'ailleurs pas le choix, depuis la ratification du dernier traité européen comprenant la règle d'or budgétaire et les nouvelles prérogatives de contrôle de Bruxelles sur les budgets des 28. "Le rythme de réduction des déficits ne va pas aussi vite que nous le voulons", a reconnu le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve, estimant que c'était le fait "essentiellement" de "la conjoncture européenne et internationale".

18 milliards d'effort

Pour y parvenir, le gouvernement a fait ses choix:

  • 3 milliards d'euros de recettes à trouver en plus, surtout dans la poche des particuliers à travers la fin de certaines niches fiscales
  • 15 milliards d'euros d'économies dans les dépenses de l'Etat

"C'est un projet de loi de finances offensif et juste qui soutient la croissance d'aujourd'hui et prépare la croissance de demain", a commenté Pierre Moscovici, évoquant un projet "courageux, réformiste", qui "n'a pas été facile à conduire". Mais il ne faudra pas compter sur l'Etat pour participer au soutien de la croissance. Concrètement, mis à part l'Education nationale et à un degré moinde l'Intérieur et la Justice, tous les services de l'Etat vont voir leurs effectifs poursuivre leur diminution. Les missions de services publics vont aussi en prendre un nouveau coup, avec de nouvelles coupes claires dans les budgets d'intervention de l'Etat. Le détail de ces coupes viendra plus tard.

Les particuliers mis à contribution

L'autre perdant du budget 2014 demeure le particulier, avec une hausse de 3 milliards d'euros de prélèvements, soit moitié moins que ce qui était prévu avant l'été, claironne le gouvernement. Comme si ces fuites estivales d'un nouveau tour de vis fiscal se fondaient sur une quelconque réalité. Le contrefeu médiatique de l'été a donc fonctionner. Concernant "la pression fiscale, on a parlé de six milliards, nous serons bien en deçà", a-t-il répété. "Ce ne sera pas 0,3 (point de PIB, ndlr) mais 0,15 et cela inclut les mesures de lutte contre la fraude fiscale", s'est prévalu le ministre du Budget Bernard Cazeneuve

La pression fiscale augmentera via une majoration de la TVA (taux intermédiaire passant de 7 à 10% et taux normal de 19,6% à 20%), déjà votée fin 2012. Mais les 6 milliards rapportés par cette hausse ne viendront pas abonder le budget de l'Etat. Ils viendront financer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), soit une baisse du coût du travail de 4% pour toutes les entreprises. Soit encore un cadeau des particuliers vers les entreprises.

Les taxes baissent pour les entreprises

Les entreprises sont d'ailleurs les grandes gagnantes de ce projet de budget. Le gouvernement prévoit certes une évolution de l'imposition des entreprises, mais pour que celle-ci "pèse moins sur les facteurs de production", selon les ministres de l'Economie et du Budget. En clair, il s'agira d'un nouveau cadeau fiscal pour compenser l'augmentation des cotisations sociales des entreprises prévue dans le projet de loi sur la réforme des retraites. Le gouvernement tient la promesse faite par Pierre Moscovici à l'université d'été du Medef de ne pas "augmenter le (fameux) coût du travail". Là encore, le gouvernement déleste les entreprises pour charger la barque fiscale des particuliers.

En échange, le gouvernement pare son budget de quelques alibis sociaux. Le Premier ministre a déjà annoncé le 27 août la réindexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation, "une mesure de restitution de pouvoir d'achat" selon Bercy qui pourrait coûter autour d'un milliard d'euros. Il a en outre annoncé l'instauration d'"une décote" permettant aux plus modestes d'être exonérés d'impôt sur le revenu en 2014. L'objectif, a-t-il dit, est que "moins de gens rentrent dans le barême" ou de "permettre à des gens d'en ressortir".

Etrange justice sociale

Le projet de budget comporte aussi, a fait valoir Jean-Marc Ayrault , "d'autres mesures de justice, de pouvoir d'achat" comme "l'augmentation des bourses" pour les étudiants, à la fois sur le montant et "le nombre" de bénéficiaires. Mais le gouvernement supprime l'abattement d'impôt bénéficiant aux parents d'enfants scolarisés, à partir du collège, sera supprimé. Soit 450 millions d'économies pour l'Etat.

Par ailleurs, les salariés qui profitaient d'un contrat collectif de complémentaire santé payé par leur employeur vont voir leur avantage disparaître. La suppression de ce mécanisme permettrait de financer l'objectif déjà annoncé de 750.000 bénéficiaires supplémentaires pour la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), avance le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies. La redistribution sociale imaginée par le gouvernement demeure une redistribution de salariés à salariés. Les revenus financiers sont eux exemptés.

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12 septembre 2013 18H (Félix Poulat) Grenoble, pour la Paix en Syrie

10 Septembre 2013, 16:29pm

Publié par Barrionuevo

Syrie : NON à une intervention militaire

OUI au soutien au peuple syrien

Depuis mars 2011 le peuple syrien, dans la dynamique révolutionnaire des peuples du monde arabe, manifeste et s’oppose au régime de Bachar El Assad. Un régime et un président qui ont décidé d’écraser cette aspiration démocratique et les revendications sociales par les moyens les plus extrêmes et les plus barbares (mitraillages systématiques, bombardements massifs, gaz mortels..). A ce jour : au moins 110 000 morts, des dizaines de milliers de blessés et de torturés et d’emprisonnés, 5 millions de réfugiés à l’intérieur même de la Syrie, 2 millions à l’extérieur, des centaines et des centaines de quartiers et de villages rasés…Un DESASTRE ABSOLU, UN CRIME CONTRE L’HUMANITE.

Quelle solidarité avec ce peuple écrasé et martyr ? Certainement pas en ajoutant la guerre à la guerre : nous disons NON à une intervention occidentale, impérialiste décidée par une, deux ou trois grandes puissances. Les interventions aux conséquences désastreuses en Irak – 2 fois !-, et en Afghanistan ont plongé ces pays et ces peuples dans le chaos. Nous n’avons pas de « solution » simple à proposer. Mais nous pouvons affirmer notre soutien au peuple syrien, à la composante démocratique et laïque de l’opposition, non seulement par des manifestations et des rassemblements, mais aussi par une aide humanitaire et médicale renforcée, en exigeant l’interdiction de toute vente d’armes au régime criminel de Bachar El Assad et sur l’ensemble de la région, en demandant que le droit d’asile soit reconnu aux réfugiés syriens alors que les autorités bloquent scandaleusement leur accès au territoire français. Fondamentalement, la seule solution ne peut être qu’une issue politique négociée

 

Rassemblement Jeudi 12 septembre 2013 18H

Rue Félix Poulat Grenoble

 

Cercle Laïque- CIIP [Centre d’Information Inter-Peuples]- CSRA [Collectif de soutien aux réfugiés algériens]- FASE [Fédération pour une alternative sociale et écologique]- Gauche Unitaire 38- Iran solidarités-Les Alternatifs- LDH Grenoble- LDDHI [Ligue défense des droits de l’Homme Iran]- LIFPL [Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté]- Mouvement de la Paix- Nil Isère- NPA [Nouveau parti anticapitaliste]- Parti de Gauche 38- PAS [Pour une alternative syndicale]- PCF Isère- UD CGT

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Plusieurs milliers de personnes à la manifestation du 10 septembre 2013

10 Septembre 2013, 15:58pm

Publié par Barrionuevo

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Grenoble: la justice condamne 2 gros bras de l'extrême droite

10 Septembre 2013, 14:42pm

Publié par Barrionuevo

La justice a condamné deux gros bras qui avaient agressé des militants de la jeunesse communistes le 19 octobre 2012 à 6 et 8 mois de prison avec sursis et 2 300 euros de dommages et intérêts. Jean Paul Trovero, était présent pour leur apporter le soutien des élus communistes de Fontaine et de la rive gauche du Drac. Les militants de la jeunesse communiste étant issus des communes de Sassenage et Fontaine.

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Lettre ouverte des députés Front de gauche aux congressistes américains

6 Septembre 2013, 17:21pm

Publié par Député-e-s Front de gauche

Chers amis, Chers collègues,

Dans un Moyen-Orient poudrière, où les intérêts en présence dépassent largement les seuls enjeux intérieurs syriens, le déclenchement d’une intervention militaire telle qu’envisagée par les Etats-Unis d’Amérique présente un risque d’embrasement sans précédent. D’un Liban morcelé à un conflit israélo-palestinien non résolu, d’un Iran facteur d’instabilité à l’activisme des monarchies absolutistes du Golfe, les dangers d’une guerre généralisée sont d’autant plus forts que les contours et les buts de cette intervention restent flous. Il s’agirait d’une opération qui s’inscrirait clairement en dehors de toute légalité internationale.

Nous souhaitions vous faire part de notre opposition à cette intervention militaire en Syrie et notre attachement à ce que l’ONU poursuive et amplifie ses efforts pour une paix juste. Tout acte unilatéral porterait irrémédiablement un coup fatal à ce processus, comme l’a justement rappelé son secrétaire général Ban Ki-moon.

Sortir le peuple syrien de l’enfer de la guerre civile marquée par près de 100 000 morts, nous partageons tous cette urgence humaine. Pour autant une intervention militaire ne ferait qu’éloigner cet horizon, en accentuant les affrontements et le chaos. Le peuple syrien, les civils, hommes, femmes, enfants, seraient les grands perdants, car une intervention militaire ne permettra, en rien, de renverser le régime despotique de Bachar el-Assad. En rien elle ne fera progresser l’indispensable transition démocratique dans ce pays.

Seule une solution politique, forgée dans de nouvelles négociations entre les parties dans le cadre de l’ONU, peut ouvrir la porte à un apaisement du conflit. C’est d’ailleurs la position de nombreux pays membres de l’alliance atlantique qui ont signifié ces derniers jours leur refus d’intervenir en Syrie.

Depuis plusieurs années, dans l’ensemble du monde arabe, les peuples se sont soulevés avec en commun une même soif de justice, de liberté. Cependant, ce bel et fragile espoir démocratique demeure sous la menace des forces obscurantistes. Ce risque existe hélas aussi en Syrie. Les précédentes ingérences dans le monde oriental n’ont-elles pas montré qu’elles conduisent à conforter les pires extrémismes, plutôt qu’à enraciner la démocratie et le développement ?

Chers collègues, vous aurez l’opportunité dans quelques jours, à l’initiative du Président Barack Obama, de vous prononcer sur le bien-fondé d’une intervention militaire en Syrie, à l’instar du vote devant la chambre des communes au Royaume-Uni. En France, aussi regrettable que ce soit, notre Parlement ne sera pas associé à ce choix fondamental.

Dans cette situation, qui fait exception au sein des grandes démocraties, nos regards se tournent vers vous. Nous comptons sur votre choix éclairé. Evitons au monde de plonger dans un engrenage guerrier dont nul ne connait l’issue. Gardons-nous de rallumer l’idée funeste du « choc des civilisations ».

Parce qu’il existe entre nos deux peuples, malgré nos différends, une longue amitié ouverte en 1778, nous espérons que notre voix en faveur de la paix pourra trouver Outre-Atlantique l’écoute dont elle est privée en France.

Avec notre entière considération et nos salutations distinguées.

François ASENSI - Alain BOCQUET - Marie-George BUFFET - Jean-Jacques CANDELIER - Patrice CARVALHO - Gaby CHARROUX - André CHASSAIGNE - Marc DOLEZ - Jacqueline FRAYSSE - Nicolas SANSU

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Intervention de Pierre Laurent sur la Syrie au Sénat le 4 septembre 2013

4 Septembre 2013, 20:57pm

Publié par Pierre Laurent

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Pétition: Non à une intervention militaire de la France en Syrie

1 Septembre 2013, 08:31am

Publié par L'Humanité

L’utilisation d’armes chimiques, dont ont témoigné de nombreux médecins dans un quartier de Damas le 21 août 2013, a fait franchir à la Syrie un nouveau palier dans l’horreur. Depuis deux ans, la confrontation provoquée par le régime de Bachar Al Assad, qui a refusé d’entendre les revendications populaires de démocratie, affiche un bilan effroyable : 100 000 morts, plusieurs millions de réfugiés, dont un million d’enfants, un pays dévasté, des villes détruites, une population prise en otage par les affrontements internes soutenus par les différents Etats de la région

 

Une intervention militaire des états-Unis et de leurs alliés, dont la France, ferait courir le risque d’une nouvelle escalade de la violence, d’un embrasement régional favorisant un recours sans limites aux armes de destruction massive, notamment chimiques. Ajouter la guerre à la guerre serait la pire des solutions. Nous exigeons que la France ne participe pas à une intervention militaire en Syrie.

Le conflit en Syrie est devenu une crise géopolitique internationale. Une pression diplomatique vigoureuse doit s’exercer pour obtenir l’arrêt des hostilités et la mise en oeuvre d’une transition démocratique garantissant l’intégrité du pays. Un sommet réunissant sous la responsabilité de l’ONU les parties en conflit et les principales puissances impliquées pourrait tracer les contours d’un règlement politique. Il n’y a pas d’autre voie.

 

Signer la pétition de l'Humanité

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"Bombarder la Syrie serait ajouter la guerre à la guerre"

28 Août 2013, 08:24am

Publié par L'Humanité

De plus en plus, les bruits de bottes masquent la voix des partisans d’une solution politique en Syrie. Alors qu’une intervention militaire occidentale semble de plus en plus imminente, le Front de gauche continue à appeler à mesurer les risques d’embrasement au Moyen-Orient.

Si le PCF condamne sans ambigüité les crimes d’Assad, le parti considère qu’une "intervention militaire de Washington et de ses alliés constituerait un degré supplémentaire dans l'inacceptable, dans cette escalade sans issue. Bombarder la Syrie serait ajouter la guerre à la guerre. Avec les risques rarement égalés d'un embrasement au Moyen-Orient, notamment d'une explosion du Liban où les attentats, les représailles et les vengeances se succèdent".
Outre la poudrière qu’est devenue la Syrie, il faut également rappeler les résultats terribles des dernières interventions militaires engagées par l’Otan dans la région. De l’Irak à la Libye, les exemples ne manquent pas pour démontrer que la guerre ne peut pas être la solution. D’autant que comme l’a expliqué Jean-Luc Mélenchon sur BFM ce mardi matin, intervenir militairement en Syrie serait "peut-être le seuil d'une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région jusqu'à présent". "Il ne faut pas faire cette guerre", qui serait une "erreur gigantesque" a-t-il insisté.

"sortir de la crise par le haut"

Le Front de gauche pousse à une autre solution. L'objectif, explique Mélenchon,  est de "sortir de la crise par le haut", de trouver "une solution diplomatique et politique", défendant un "point de vue français" sur la question.

Le Parti communiste français appelle également "les autorités françaises à prendre l'initiative d'une réunion au sommet des belligérants et des principales puissances impliquées, les États-Unis et la Russie bien sûr, mais aussi la Turquie et l'Iran, afin de définir les conditions d'un arrêt de l'escalade dans la confrontation militaire, et d'une transition démocratique en Syrie. Il faut reprendre l'esprit et l'ambition de la deuxième conférence de Genève qui aurait dû tracer la voie d'une telle solution il y a déjà des mois. Il faut aussi obtenir l'engagement du Secrétaire général de l'ONU pour que l'exigence d'une solution politique l'emporte contre les menaces qui pèsent sur la sécurité internationale."

  

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