Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Michel Barrionuevo -   Sassenage

europe- traite

Europe: les plans de gouvernance économique sont des freins à la relance

9 Juillet 2010, 10:22am

Publié par GUE/NGL

Communiqué de presse du groupe GUE/NGL

Le président du GUE/NGL Lothar Bisky considère les plans de la Commission et du Conseil afin de renforcer les sanctions sur les pays avec des déficits importants comme "irréalistes dans le passé et irréalisables dans l’avenir", et il a demandé une réforme fondamentale du pacte de stabilité et de croissance lors du débat aujourd’hui au Parlement européen sur la gouvernance économique de l’Union européenne.

"La crise économique appelle des réformes audacieuses et de grande envergure. Les grandes économies doivent aussi renoncer à leurs stratégies d’exportation agressives et faire davantage pour renforcer les demandes intérieures", a déclaré Bisky, ajoutant que des contrôles appropriés du chômage et des taux de pauvreté devraient faire partie des critères du pacte de stabilité et de croissance.

S’exprimant sur la supervision financière au niveau de l’UE, l’eurodéputé allemand Thomas Händel a déclaré que, bien qu’il y ait un grand intérêt pour la régulation des marchés financiers, l’insuffisance de mesures concrètes a été remarquable.

"Nous avons recherché une surveillance stricte en présence d’une résistance majeure. Les propositions ont été tellement édulcorées que ce qui est actuellement proposé sur le table ne peut pas engendrer une réglementation efficace des marchés financiers - la prochaine crise est donc imminente et les citoyens devront faire face à de nouvelles attaques scandaleuses sur leurs niveaux de vie."

Voir les commentaires

L'accord SWIFT « absurde et inconstitutionnel » face à la Cour européenne

9 Juillet 2010, 10:20am

Publié par GUE/NGL

Critiquant l'approbation du Parlement sur l'accord entre l'UE et les Etats-Unis relatif au transfert de données financières (SWIFT), comme une «violation des droits fondamentaux de citoyens européens innocents», le député du GUE/NGL Rui Tavares a indiqué que le contenu de l'accord demeure essentiellement le même que lorsque les députés l'ont rejeté il y a cinq mois et ils sont déterminés à porter l'affaire devant la Cour de justice européenne.

 « Beaucoup de questions sur la protection de la vie privée demeurent sans réponse. Ce parlement a refusé d'approuver les transferts de données en bloc pour la première fois en février lorsqu'il a rejeté l'accord SWIFT. Nous avons à nouveau réaffirmé cette position en mai avec une résolution qui a énoncé clairement l'illégalité des transferts de données en bloc. Pour la troisième fois, ce dossier est à nouveau sur la table et les grands groupes politiques ont cédé devant les lobbys américains puisqu'ils ont décidé qu'il est maintenant acceptable de transférer 90 millions de données par mois - 1 milliard par an - aux autorités américaines", a déclaré Tavares, critiquant la majorité parlementaire de « détourner le service juridique du Parlement pour empêcher une demande du GUE/NGL au service de donner une opinion sur l'accord ».

 Cet accord signifie également que l'agence d'Europol agira en tant qu'autorité de surveillance pour les demandes d'investigateurs américains.

 "Mettre Europol dans cette position est absurde, illégal et inconstitutionnel. Cette agence n'a aucun rôle dans la protection de données et a un intérêt clair pour les résultats de tout transfert. Nous défierons cette violation des droits des citoyens devant la cour et si cet accord est déclaré illégal, les citoyens européens voudront savoir où étaient leurs représentants élus et pourquoi ils ont approuvé un accord illégal."

Voir les commentaires

Politiques d’austérité : construisons une chaine de solidarité d'élus

1 Juillet 2010, 08:34am

Publié par ANECR

Politiques d’austérité en Europe : CONSTRUISONS UNE CHAINE DE SOLIDARITE D’ELUS PROGRESSISTES EUROPEENS !


 

La tragédie qui s’abat sur le peuple grec nous interpelle en tant que progressistes, en tant qu’Européens, en tant qu’élus. L’hyper austérité imposée à Athènes est d’une sévérité sans précédent en temps de paix dans cette région du monde. L’arrogance des dirigeants européens, leur absence d’esprit de solidarité à l’égard d’un Etat membre - qui plus est de la zone euro ! - tout comme l’appel à la rescousse du Fonds monétaire international disqualifient gravement le modèle européen qu’ils incarnent ainsi que les traités qu’ils défendent. Les seules "leçons" en passe d’être tirées de ce fiasco visent à renforcer encore les outils de coercition pour rationner les dépenses publiques, en particulier sociales.

Les collectivités territoriales risquent de subir une véritable asphyxie financière dont les citoyens que nous représentons seraient les premières victimes. Il est crucial de mettre en échec cette dangereuse offensive.

Aussi décidons-nous, par-delà notre diversité de sensibilités, d’unir nos forces pour créer, à travers toute l’Union européenne, une chaîne de solidarité des élus progressistes, au côté du peuple grec et de tous les autres peuples menacés à leur tour par les assauts des "investisseurs" et la tutelle impitoyable des dirigeants de l’Union européenne et du FMI.

Nous décidons d’engager un débat public entre élus progressistes européens sur les mesures alternatives à mettre en œuvre, à même de réduire cette insupportable dépendance des marchés financiers et de défendre le droit des peuples à la promotion de leurs capacités et au respect de leur dignité et de leur souveraineté.

 

Signer la pétition en ligne

Voir les commentaires

Il faut soutenir la députée du Knesset Hanin Zoabi

10 Juin 2010, 07:59am

Publié par GUE/NGL

 Demandant au Parlement européen de défendre la députée du Knesset Hanin Zoabi qui voit ses droits parlementaires menacés, le député du GUE/NGL Patrick Le Hyaric a aujourd'hui écrit au président du PE Jerzy Buzek pour lui demander d'intervenir au nom de la députée Zoabi qui a publiquement dénoncé les attaques israéliennes sur la flottille "Gaza Libre", alors qu'elle était présente lors de l'attaque.
 
Mme Zoabi était à bord du navire, le Mavi Marmara, où les neuf militants ont été tués par les commandos israéliens. Elle a critiqué le blocus de Gaza et les violations du droit international commises par son pays. Elle est à présent confrontée à des accusations effroyables de "trahison" et de "terrorisme" et une commission parlementaire israélienne a même demandé le 7 juin de lui supprimer ses droits parlementaires.
 
Le député Le Hyaric exige que les droits des représentants du peuple d'Israël soient respectés afin que Hanin Zoabi ait la garantie inconditionnelle des droits liés à son mandat.
 

Voir les commentaires

5 juin, rue Félix Poulat - Grenoble Manifestation de soutien à Gaza

3 Juin 2010, 11:15am

Publié par faustin9

Samedi 5 juin à 15H, Rue Félix Poulat à Grenoble Manifestation afin d'exprimer notre solidarité avec la population de Gaza et le peuple palestinien dans son ensemble.

Nous dénonçons l’attaque meurtrière de la flottille de la liberté pour Gaza, par l’armée israélienne dans les eaux internationales et appelons à manifester pour exiger Maintenant !

  • La condamnation, notamment par le gouvernement français de cet acte de guerre et de piraterie perpétré délibérément par le gouvernement israélien 
  • La levée du Blocus illégal de Gaza
  • La fin de l’impunité d’Israël, le jugement de tous les crimes de guerre
  • Des sanctions internationales, la suspension de l’Accord d’association avec l’Union Européenne
  • La libération immédiate de tous les militants-es de la solidarité internationale, de toutes les nationalités détenus-es en Israël
  • L’acheminement de toute la cargaison humanitaire à Gaza sous contrôle international
  • Le retour de tous les bateaux.

A l’Appel de :  AFPS [Association France Palestine Solidarité]- APEF [Association des Palestiniens en France] Attac Isère-  CCMG-UOIF- CIIP- Collectif isérois pour la Palestine [Amitiés franco-libanaises, CCFD 38, Chrétiens Proche-Orient, CIIP, Comité Traite négrière/esclavage- Clubs Unesco, Femmes en Noir, Iran Solidarités, Les Verts, NPA, Ligue de défense des droits de l’Homme en Iran, LDH, LIFPL, Maroc Solidarités Citoyennes, Mouvement de la Paix, Nil Isère, PCOF, Secours Catholique, SGAP, UJFP]-  CSRA [Collectif de soutien aux réfugiés politiques algériens]- - EMF [Étudiants musulmans de France]- F.A.M.I. (Fédération des Associations des Mosquées de l’Isère]-   JRCF- Pas à Pas-  Parti de Gauche- P.I.R. [Parti des Indigènes de la République]- Pour une Alternative à Gauche-  PAS 38- PCF-  PRCF-  Solidaires-  UD CGT-

Voir les commentaires

Euro: l’UE cède aux exigences des marchés financiers !

12 Mai 2010, 07:14am

Publié par PCF

Le plan adopté par l’UE ce week-end envoie un signal catastrophique : ce serait aux peuples européens de payer la crise, pas aux marchés financiers. Il témoigne de l’échec des réponses mises en œuvre depuis le début de la crise qui ont mobilisé des centaines de milliards d’euros pour les banques sans rien résoudre. Il est aussi l’aveu que le traité constitutionnel européen qui a été imposé aux peuples est devenu inapplicable. Et nombre de ses dispositions s’apparentent à un coup de force contre la démocratie, contre les souverainetés nationales.

C’est un tournant historique qui constitue une fuite en avant très grave vers de nouvelles crises. Cela conforte la mobilisation de celles et ceux qui, comme le PCF, demandent depuis 2005 que soit redondée la construction européenne.



Le plan vise à renforcer encore plus le carcan du pacte de stabilité et le Fonds de stabilisation créé serait assorti de conditions d’éligibilité draconiennes qui tendront à miner le « modèle social européen » et à briser les ressorts de la croissance réelle. De la même façon, l’achat direct par la BCE de titres d’État ne viserait qu’à sauver les profits bancaires et les capitaux financiers sur-accumulés. Ces dispositions vont peut-être calmer temporairement la spéculation, mais elles vont s’avérer très vite contradictoires car elles tendent à écraser l’emploi, la formation, les salaires, les services publics, la relance de l’activité.

Le PCF condamne ces dispositions et les plans de rigueur qui les accompagnent et demande à ce que le pacte de stabilité soit mis en cause pour une relance concertée des services publics en Europe. La politique monétaire de la BCE doit être réorientée et placée sous contrôle démocratique : l’achat de titres de dettes publiques comme nous l’avions proposé doit servir une croissance utile socialement. Dans ce même but, nous proposons la mise en place d’un fonds européen, non pour soutenir la finance comme cela vient d’être décidé, mais pour le développement social et écologique.

Face à la dictature des marchés financiers et au coup de force des gouvernements de l’Union européenne, le PCF appelle à un rendez-vous de lutte et de colère le 19 mai à la rotonde au métro Jaurès. Ce rassemblement sera marqué par le témoignage de salariés en lutte contre le plan de rigueur et par la présence de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF et députée, Pierre Laurent, coordinateur national du PCF et Patrick Le Hyaric, rédacteur en chef du journal l’Humanité et député européen. A cette occasion, le PCF présentera ses propositions pour favoriser un rassemblement populaire autour de solutions réellement anti-crise.

Parti communiste français

Paris, le 11 mai 2010.

Voir les commentaires

Avec la mobilisation populaire en Grèce

5 Mai 2010, 12:08pm

Publié par faustin9

 gauche-europeenne.jpg

 

5 Mai 2010, construisons un front solidaire européen

NON à l’écrasement des peuples par la finance, les gouvernements et l’UE

OUI à un changement radical de la politique de l’Union Européenne

 

 

Le Parti de la Gauche Européenne est solidaire avec la mobilisation populaire  en Grèce, avec la grève générale dans les secteurs publics et privés. S’il y a des particularités en Grèce, la crise aigue actuelle est en même temps symptomatique de la crise de la dette publique. Celle-ci est générale et va partout s’accentuer. Si les marchés gagnent contre la Grèce, ils se tourneront, encouragés, vers d’autes pays. La résistance du peuple grec est une chance pour tous puisque c’est dans tous les pays et au niveau européen qu’il s’agit de lutter contre la chantage des marchés financiers, les politiques de super-austérité et pour des alternatives.

 

Les banques, les gouvernements, l’UE et le FMI veulent imposer au peuple grec une restriction drastique des dépenses publiques, des services publics, des salaires et retraites, de la protection sociale. Ils mettent en place une politique qui produira la dépression, le chômage, la baisse des recettes publiques et la hausse des besoins d’aide sociale. Avec l'austérité imposée, l’impasse est certaine, l’échec garanti. Mais quelles souffrances pour les peuples! Et quels gâchis. Non seulement la Grèce mais toute l’Europe sera plombée pendant de longues années.

 

Les Etats sont sommés de donner des gages aux marchés financiers en se soumettant servilement à leurs exigences, contre celles des peuples. La Banque Centrale Européenne peut mobiliser des dizaines de milliards pour le sauvetage des banques, mais non pour le sauvetage d’un Etat! Ce qui est aujourd’hui appelé ‘aide à la Grèce’ est en fait conçu comme une aide aux créanciers, et une pression inacceptable sur le peuple grec, sa situation sociale, sa dignité et sa souveraineté.

 

Les pévisions de croissance montrent combien la stratégie de Lisbonne est un échec : 1,3% de prévisions de croissance pour l’UE par l’OCDE, contre 3,4% pour les Etats Unis et plus de 6% pour les pays émergents. C’est une illustration que la crise en Europe n’est pas seulement la conséquence de la crise globale, mais également dûe à la nature même de la construction européenne, à la conception monétariste où la libre concurrence est la loi principale. En effet, dans la jungle, les plus faibles font les frais alors que les plus forts en profitent. Et au lieu de contrebalancer les inégalités, les Etats ont choisi la  baisse des recettes publiques, et ont permis l'accaparement par le capital d’une partie toujours plus grande des richesses produites.

 

Les peuples ne doivent pas payer la crise. Les gouvernements doivent changer les politiques européennes. Pour cela, il faut qu’ils arrêtent d’écouter les experts liés aux marchés et ils doivent faire faire vivre la démocratie.

 

1 – Il est urgent de stopper la vague de spéculation : au lieu de gaspiller les fonds pour rembourser les intérêts aux banques, il faut relancer l’économie socialement et écologiquement utile. La BCE doit pouvoir prêter aux Etats à taux bas. Ceci réduirait le pouvoir des banques et assurances privées. Dans chaque pays, un pôle public bancaire soumis au contrôle de l’Etat et de la société doit être créé pour que le crédit ne se tourne pas vers la spéculation mais agisse en faveur de l’intérêt général. Nous demandons la création d’une agence publique européenne de notation

 

2 – Il faut arrêter les privatisations, développer le secteur public et prendre des mesures pour contrer la volatilité des investissements  des actionnaires dans l’entreprise. Stopper la privatisation des retraites, qui est un des moteurs de la financiarisation de l’économie, est un enjeu majeur. L’UE doit décider d’un contrôle et d’une taxation  des flux et revenus financiers.

 

3 - L’euro ne doit pas être un outil pour la concurrence basé sur le pacte de stabilité conçu pour réduire les dépenses sociales au nom de la compétitivité. Un pacte de coopération et de solidarité qui aurait des objectifs communs entre pays européens pour les productions, les recherches et les services socialement et écologiquement utiles, pour l'égalité des salaires femmes/hommes, pour une harmonisation vers le haut des salaires et des protections sociales serait le plus sur moyen pour sortir de la crise.

 

4 - Il faut un véritable budget européen : il doit réduire les asymétries, coordonner des politiques en faveur d’un nouveau type de développement, instaurer une fiscalité unifiée sur le capital pour contrer la mise en concurrence des salariés et des territoires.

 

5 - Les dépenses militaires prévues dans le traité de Lisbonne doivent être fortement réduites, et notamment en Grèce.

 

6  -  Et en plus, en urgence, pour baisser la dette publique tout en répondant aux besoins du peuple Grec :

  • Mettre à contribution les banques qui ont spéculé sur le dos des peuples depuis des années. Obliger les banques à renoncer à certaines créances et taux injustement élevés. Un moratoire sur certaines dettes pour 3 ou 5 ans pourrait laisser le temps de relancer les économies en crise et d’augmenter ainsi les recettes publiques.
  • Si le FMI voulait se rendre utile, il pourrait au contraire utiliser des fonds de tirage spéciaux pour aider au financement des dépenses publiques grecques.

 

Nous sommes à un tournant de la lutte des classes en Europe.

Le capital ne cache plus son visage : tous ses représentants font front contre les peuples. La violence des moyens utilisés par le front du capital nous montre sa détermination. Face à eux, nous avons besoin d'une dynamique sociale et politique pour construire un front solidaire européen, porteur d’alternatives en faveur des réponses aux besoins humains et écologiques. 

Le Parti de la Gauche Europénne veut être utile à la construction de ce front. C’est de la survie de tous les peuples européens dont il est question.

 

 

 

 

 

 

 

 

LES PARTIS MEMBRES ET OBSERVATEURS DE LA GAUCHE EUROPEENNE:

 

Kommunistische Partei Osterreichs (Autriche), Parti Communiste (Wallonie, Belgique), Kommunistische Partij (Flandre, Belgique), Strana demokraticko socialismu (République Tchèque), Eestimaa hendatud Vasakpartei (Estonie), Parti communiste francais (France), Die Linke (Allemagne), Synaspismos (Grece), Partito della Rifondazione Comunista (Italie), Dei Lenk (Luxembourg), Partidul Comunistilor din Republica Moldova (Moldovie), Bloco de Esquerda (Portugal), Partidul Alianta Socialista (Roumanie), Rifondazione Comunista Sammarinese (Saint-Marin), Izquierda Unida (Espagne), Esquerra unida i alternativa (Catalogne, Espagne), Partido Comunista de Espana (Espagne), Vasemisto (Finlande), Parti suisse du travail (Suisse), Ozgurluk ve Dayanısma Partisi (Turquie), Une Autre Gauche (Belgique), AKEL (Chypre), Komunisticka strana Čech a Moravy (Reublique Tcheue), Enhedslisten -Red-Green Alliance (Danemark), Suomen kommunistinen puolue (Finlande), Deutsche Kommunistische Partei (Allemagne), AKOA (Grece), Partito dei Comunisti Italiani (Italie), Młodzi Socjaliści(Pologne), Komunisticka strana Slovenska (Slovaquie)

Voir les commentaires

Grèce : Un vote de solidarité

3 Mai 2010, 14:38pm

Publié par Députés communistes et Républicains

10-05-03-papandreou-merkel-sarkozy.jpgLes Député-es communistes et républicains voteront contre le plan soumis par le gouvernement aujourd’hui à l’Assemblée nationale et abusivement qualifié de "plan d’aide" à la Grèce. Il s’agit, en effet, d’un dispositif dont l’unique objectif est de renflouer les marchés financiers et les banques qui ont enfoncé la Grèce dans la crise en spéculant sur la dette publique de ce pays.

Au passage, l’Etat français, de la manière la plus immorale qui soit, envisage de tirer bénéfice de cette opération en encaissant 160 millions de bonus au titre des intérêts d’un prêt dont le taux avoisinera les 5%.

Ce qui est présenté, de Paris à Berlin, comme un geste de solidarité à l’égard de la Grèce, vise en réalité à garantir les profits des banques françaises et européennes en contre partie d’un plan d’austérité drastique pour le peuple grec qui devrait supporter des sacrifices sans précédent en matière de salaires, d’emploi, de protection sociale etc...

Ces orientations particulièrement injustes socialement ne feront que plonger un peu plus la Grèce dans les difficultés. Les Député-e-s communistes et Républicains dénoncent cette loi d’airain qui inspire aussi la politique développée par le gouvernement français à l’encontre des fonctionnaires et des salariés de notre pays.

Le peuple grec et la Grèce ont besoin de mesures inspirées d’une toute autre logique favorisant les coopérations, l’emploi, le pouvoir d’achat et répondant aux besoins sociaux.

Paris, le 3 Mai 2010

L'Euro : l'arnaque pour le peuple grec

Ne nous avait-on pas dit, lors de la mise en place de l'Euro, que celui-ci nous mettrait à l'abri des crises ?

Or, la zone Euro est en train de vivre la plus grande crise de son existence. Celle-ci ne surgit pas tel l'orage dans un ciel serein. Le scandale des subprimes l'a précédée, ces créances "pourries" fondées sur la spéculation à outrance et qui ont failli entraîner une banqueroute à l'échelle de la planète.

Il a fallu que les États mettent la main à la poche par milliards de dollars ou d'euros pour préserver les banques incendiaires. A présent, ces dernières spéculent sur les difficultés des États, au point de les acculer à la faillite.

C'est ce que la Grèce vit aujourd'hui, tandis que sont pointés du doigt pour suivre le même chemin, le Portugal, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande. Mais nul ne peut ignorer que la quasi totalité des pays de la zone euro sont dans le rouge. Tous sont menacés par cette voracité des prédateurs financiers.

Le FMI et les États vont donc apporter 110 milliards d'euros à Athènes. Mais à quel prix ? Le peuple Grec va se trouver soumis à une cure d'austérité sans précédent.

Mais personne n'a demandé de comptes aux banques. Mieux, pour prêter à la Grèce, les États auront recours aux marchés financiers qui ainsi, vont continuer de s'enrichir. L'Europe, telle qu'elle existe, montre son vrai visage. Tout est conçu pour le business, la finance, la spéculation, contre la souveraineté des Nations, des peuples, leurs richesses. Il s'agit d'un véritable pillage dont nous mesurons mieux le danger aujourd'hui.

Tout a été organisé pour qu'il en soit ainsi : les critères de Maastricht, le pacte de stabilité, une banque centrale qui n'a de comptes à rendre à personne, la Constitution européenne repoussée par les Français et les Irlandais mais qu'on nous a imposée tout de même. C'est la rigueur permanente pour les peuples, la gabegie pour les banques, la finance, les actionnaires.

La souveraineté nationale de la Grèce est mise en cause. Il est temps de sortir du tout libéralisme et d'imposer un nouveau mode de développement.

Pour toutes ces raisons, je voterai contre le projet de loi de finances rectificatives examiné pour l'Assemblée nationale et relatif à la Grèce.

André GERIN

Voir les commentaires

Grèce, Portugal, Espagne: les banques spéculent, les peuples paient

30 Avril 2010, 19:23pm

Publié par GUE/NGL

Les tergiversations des dirigeants européens, notamment de la chancelière allemande, à vouloir aider la Grèce relance une spéculation prédatrice qui menace toute la zone euro.
 
Les dirigeants européens ont financé et renfloué les banques sans hésitation à un taux d'intérêt de 1% - banques pourtant responsables de cette crise financière sans précédent. La solidarité entre les Etats de l'UE semble être plus que laborieuse et plonge le peuple grec dans le marasme.
 
L'Union européenne veut allouer des prêts à la Grèce à des taux d'usuriers en obligeant le gouvernement grec à des réductions budgétaires drastiques, réductions des salaires et des retraites, réduction dans les domaines de l'éducation et de la santé!
 
Demain sera-t-il le tour du Portugal, de l'Espagne et d'autres pays? Non les peuples européens ne doivent pas payer l'addition de la spéculation financière!
 
Un Sommet européen est convoqué pour le 10 mai prochain, le temps presse! Le groupe GUE/NGL demande un débat d'urgence dès la semaine prochaine lors de la session plénière du Parlement européen des 5 et 6 mai et avant la réunion de l'Eurogroupe afin d'examiner les conditions d'activation du prêt indispensable à la Grèce.

Voir les commentaires

Europe, peut-être une réduction de 86 à 60H de temps de conduite

29 Avril 2010, 10:47am

Publié par GUE/NGL

Un jour faste pour les droits des travailleurs et des travailleuses
Allongement du temps de travail et dumping salarial rejetés
 
La commission de l'emploi et des affaires sociales du Parlement européen a aujourd'hui mis un frein à la tentative de la Commission européenne d'augmenter de manière significative le temps de travail des conducteurs indépendants ainsi que des conducteurs salariés. La nouvelle réglementation pourrait donner lieu au passage de  86 à 60 heures de temps de conduite. Avec la confirmation de ce vote par le Parlement européen en mai, la directive 2002/15/EC concernant la réglementation du temps de travail des personnes exécutant des activités mobiles de transport routier, reste en vigueur.
 
Thomas Händel, membre de la commission pour le groupe GUE/NGL, déclare à ce sujet : "Avec cette décision, la commission permet pour le moment d'écarter une mesure qui aggraverait le dumping salarial en cautionnant et en étendant le phénomène des faux conducteurs indépendants, mettant également en danger le temps de travail et la sécurité routière. Si ce rapport est adopté sous cette forme au Parlement européen, le combat pour des conditions de travail justes et équitables pour les travailleurs de ce secteur sera facilité. Les employeurs ne seront donc finalement pas, pour l'instant,  encouragés et même forcés de pousser les chauffeurs jusqu'ici salariés vers le "travail indépendant" et la précarité, et ce afin de répondre à l'objectif toujours plus impérieux de la compétitivité."
 
Ilda Figueiredo, vice-présidente de la Commission pour la GUE/NGL, ajoute :
"Aujourd'hui,  les impératifs sociaux et de sécurité routière  se sont élevés contre les intérêts économiques. Ainsi, un premier pas a été fait pour lutter contre le faux travail indépendant et contre la précarité. La commission s'est aujourd'hui placée du côté des travailleurs et des travailleuses. Les personnes que l'on veut protéger par le biais de la modification de cette directive ne payeront pas les pots cassés." La Commission européenne, au regard de cette décision, devrait donc maintenant retirer sa proposition et entamer prochainement un processus de consultation avec les partenaires sociaux européens.
 
Cette décision donne un nouveau souffle au débat sur le temps de travail à l'échelle européenne. La situation jugée favorable par la Commission européenne pour s'attaquer au temps de travail et plus largement à l'organisation de la vie des travailleurs et des travailleuses européens ne s'est donc finalement pas confirmée, comme s'en félicitent les députés de la GUE/NGL. Le groupe GUE/NGL au Parlement Européen soutient pleinement les syndicats européens dans leur lutte contre les attaques répétées à l'encontre des conditions de travail des travailleurs et des travailleuses.
 
Bruxelles, 28 avril 2010

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>