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Michel Barrionuevo -   Sassenage

europe- traite

Marie-George Buffet crie à la "manipulation" après l'accord au sommet européen de Bruxelles

23 Juin 2007, 19:02pm

Publié par AP

"Nicolas Sarkozy présente l'accord conclu à Bruxelles pour le traité simplifié comme une grande victoire. C'est une manipulation", a estimé samedi Marie-George Buffet, pour qui cet accord vise "non pas à répondre aux attentes sociales et démocratiques exprimées lors du référendum sur la constitution, mais à effacer le 'non' du peuple français".

Pour la secrétaire nationale du Parti communiste, le nouveau traité proposé ne va "absolument pas" marquer une "réorientation, une rupture avec l'Europe libérale".

"Les changements cosmétiques dans les mots, comme sur la concurrence ou les services publics, visent uniquement à donner le change", considère-t-elle dans un communiqué, en ajoutant que toutes les raisons ayant justifié l'opposition à la Constitution demeurent "valables, comme l'exigence, qu'au terme de la négociation, les Européens soient consultés par référendum".

Marie-George Buffet précise qu'elle va s'adresser dans les jours à venir aux partenaires européens du PCF, "notamment au Parti de la gauche européenne, pour proposer l'organisation d'une grande campagne d'information et de débats sur les ruptures à opérer avec l'Europe libérale" afin d'ouvrir une "perspective de progrès social et démocratique". AP

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Marie-George Buffet réclame une ratification du futur traité simplifié par référendum

21 Juin 2007, 15:37pm

Publié par AP

La secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet a réaffirmé à Nicolas Sarkozy jeudi son souhait d'un référendum pour ratifier le "traité simplifié" qui doit être négocié lors du Conseil européen jeudi et vendredi.

Mme Buffet était reçue à l'Elysée dans le cadre des consultations des représentants de partis politiques avant l'ouverture du sommet.

"J'ai eu l'occasion de redire au président de la République que nous souhaitions que le peuple soit de nouveau consulté", a-t-elle expliqué. "Les Françaises et les Français ont dit 'non' au projet de traité constitutionnel. L'Europe continue malgré cela sa construction libérale, avec la destruction des services publics, etc. Donc, moi, je souhaite que tout nouveau texte, tout nouveau traité soit soumis au débat et fasse l'objet d'un nouveau référendum".

"On ne peut pas faire passer ça comme ça à l'Assemblée nationale sans qu'il y ait une véritable consultation de notre peuple", a estimé la numéro un du PCF.

Interrogée sur la prestation de Nicolas Sarkozy sur TF1 la veille, Marie-George Buffet a dit ressentir "beaucoup de colère": "on trompe les gens en pensant que les gens vont voir leurs droits de succession exonérés. Pour les gens les plus modestes, c'est déjà fait, donc ça c'est des mesures qui vont bénéficier en fait aux couches les plus aisées", a-t-elle accusé. "Et pendant ce temps-là on nous parle de nouvelle TVA, de franchise sur le remboursement des soins". AP

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Mini traité européen : surtout moins social, surement plus libéral

21 Juin 2007, 15:30pm

Publié par site PCF



Les dirigeants de l’Union se réunissent aujourd’hui et demain à Bruxelles pour adopter les grandes lignes du « traité simplifié ». Nicolas Sarkozy en avait fait un de ses arguments de campagne : le retour de la France dans la construction européenne après les « non » français et néerlandais au projet de constitution européenne.
La droite européenne forte, de sa majorité dans les institutions et des politiques très libérale pronée par la « locomotive franco-allemande », tentée d’aller vers plus de libéralisation par la simplification du traité, se heurte encore à quelques résistances nationales qui n’ont rien à voir avec la contestation du libéralisme...

Les bases de négociations du nouveau traité sont les suivantes :

Maintenir les nouvelles règles de fonctionnements de l’Union vers plus d’efficacité dans la mise en place des politiques décidées.


Sont concernées :


- la présidence stable du Conseil européen (nommé à la majorité qualifiée par le Conseil des chefs d’états pour un mandat de deux et demi renouvelable une fois),


- le ré-équilibrage législatif en faveur du parlement européen aux côté du Conseil des ministres (la majorité qualifiée devenant la norme),


- la démimitation des compétences entre L’Union et les Etats membres (« exclusives » dépendant exclusivement des politiques supranationale, et « partagées » pour lesquelles les Etats membres tranche in-fine) et


- la personnalité juridique de l’Europe devrait être maintenue (décidée en coopération et à l’unanimité).

Tous les aspects symboliques et sociaux - source d’échec peut être lors des refendums français et néerlandais - sont effacés.


Sont concernés :


- La symbolique supra-nationale : exit la constitution, vers un nouveau traité « ordinaire ». Exit la « supériorité » du droit européen sur les droits nationaux (voir « délimitation des compétences »...), exit le ministre des affaires étrangères jugé trop supra-national pour les britaniques (en contradiction peut être avec une politique atlantiste ?..).


- La charte des droits fondamentaux, ex-parti II du traité, sera réduite à un article du traité dont la valeur juridique sera plus que relative.

Là où ça bloque :

Pour le dire sans détour, même si l’Espagne et la Pologne sont déterminantes dans les négociations, car défavorisées par le nouveau système de décision à la majorité qualifiée (une décision est adoptée lorsque 55% des Etats présents y sont favorables et 65% de la population), le plus gros problème reste l’Angleterre.

Et là, si l’idée même d’une entité européenne en tant que telle, représentée au niveau mondial, en prend un coup, l’aspect social d’un tel texte relève du rêve qu’ont pu faire les révolutionnaires du 19ème siècle.

L’Angleterre ne veut pas de politique extérieure cohérente et reste sur un fonctionnement inter-gouvernemental. Elle ne veut pas non plus d’un article social contraignant législativement (ex Charte des droits fondamentaux) qui pourrait aboutir à la reconnaissance du droit de grève en Angleterre !

L’idée générale est donc de garder tout ce qui marche pour l’économie européenne et d’avancer légèrement dans la construction politque, en évitant un maximum la casse entre Etats membres, en évitant également de soulever tout débat idéologique ou controverse d’ampleur dans l’Union.

L’Europe qu’on annonçait bloquée et au bord du gouffre financier et instutionnel ne s’en porte pas si mal que cela : quelques ajustements de fonctionnement, on ne change rien sur le fond et les affaires continuent.

Au Figaro de se demander même aujourd’hui, si cet entêtement idéologique est bien utile(*), tant les risques de voir ressurgir les spectres de 2005 pourraient obscurcir un bilan économique plus qu’honorable.

A croire que la solidification du socle idéologique de la droite et le bon déroulement des affaires pourraient prendre le pas sur une envie de revanche sur 2005 ?

Pas sûr...

(*) : en cour de rédaction de cet article, l’article signé Denis MacShane a été enlevé du site du figaro.fr .


Intitulé « La machine européenne tourne bien : pourquoi vouloir la réparer ? » Voici en florilège sa conclusion : « L’ambition des 27 chefs d’État et de gouvernement au prochain sommet de Bruxelles devrait être d’afficher leur modestie. L’Europe n’est plus paralysée. Elle s’est remise au travail. Il faut soutenir la croissance, reprendre place au plus haut niveau sur la scène internationale aux côtés des États-Unis, de la Russie, de l’Asie plutôt que de s’épuiser dans ce débat sur un nouveau traité constitutionnel. »


L’article était peut être trop clair...

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