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Michel Barrionuevo -   Sassenage

europe- traite

Sortir de la crise: construisons une monnaie européenne de coopération

9 Décembre 2010, 18:08pm

Publié par Pierre Laurent

Les récentes déclarations de Jean-Claude Junker concernant le recours à des euro-obligations montrent que, face à la crise financière, les tabous des dirigeants néolibéraux européens sont peu à peu en train de tomber. Cela confirme la validité de la position du PCF qui n’a cessé d’affirmer ces derniers mois la nécessité d’une remise en cause de la dictature des marchés financiers.



Les prises de positions pour une sortie de certains pays de la zone euro sont irresponsables. L’attitude de Madame Merkel qui refuse le débat sur la monnaie européenne l’est tout autant et pourrait conduire à un éclatement de la zone euro qui aurait de très graves conséquences pour les peuples européens. Il est urgent d’ouvrir en grand le débat sur la monnaie européenne au sein de l’Union !

Pour sortir l’UE de la crise, le PCF propose de transformer l’euro en une monnaie européenne de coopération. Cela demande de réorienter radicalement le rôle de la BCE par une autre politique du crédit et par l’achat de titres de dette publique qui permettraient d’abonder un Fonds européen de développement social. Il s’agit ainsi de placer la création monétaire au service des besoins humains, de la promotion de l’emploi et de la formation et de l’extension des services publics.

Pierre Laurent

Secrétaire national du PCF

Paris, jeudi 9 décembre 2010

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Le Parlement doit débattre en urgence de la crise financière

2 Décembre 2010, 08:22am

Publié par Nicole BORVO COHEN-SEAT

Austérité pour les peuples européens

 

Madame Nicole BORVO COHEN-SEAT, présidente du groupe CRC-SPG du Sénat, a écrit le 1er décembre 2010 au Premier Ministre, M. François FILLON, pour lui demander, dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution, de présenter une déclaration devant le Sénat sur la situation financière en Europe, déclaration suivie d’un débat et d’un vote, avec l’accord du gouvernement.

La violence de la crise financière qui frappe aujourd’hui l’Irlande de plein fouet, et menace le Portugal et l’Espagne, a des répercussions importantes sur les conditions de vie de l’ensemble des peuples européens. Aucun Etat n’est à l’abri. La crise des financements publics, l’aggravation des déficits interrogent même sur l’avenir de l’euro.

La gravité de la crise qui frappe le système économique mondial est donc confirmée.

Le groupe CRC-SPG demande que d’une part, le Parlement, soit pleinement informé par le gouvernement de la situation et que, d’autre part, un réel débat démocratique puisse avoir lieu sur les réponses alternatives à apporter.

Faire payer les peuples n’est pas la seule voie. C’est aux responsables, banques et actionnaires, de mettre la main à la poche.

 

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Ensemble pour un grand 15 décembre européen

30 Novembre 2010, 08:08am

Publié par Intersyndicale

CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA se sont réunies ce 29 novembre pour tirer les enseignements de la mobilisation unitaire du 23 novembre.

Les organisations syndicales ont décidé :
- De poursuivre les réunions de l’Intersyndicale afin de pérenniser la dynamique créée par la mobilisation née avec la crise et amplifiée avec le dossier des retraites
- D’interpeller les gouvernements et les parlementaires (nationaux et européens) dans le cadre de la journée européenne de la CES du 15 décembre 2010 sur les politiques d’austérité en Europe. Elles soutiennent les initiatives prévues dans les territoires.
- De réactualiser la plateforme intersyndicale du 5 janvier 2009 au regard des enjeux de la période que sont l’emploi, la protection sociale, la fiscalité, le pouvoir d’achat, les services publics…

Une première réunion de travail aura lieu le 13 décembre.

Paris, le 29 novembre 2010

 

CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA interpellent les décideurs politiques et économiques

A l’occasion de la réunion de l’intersyndicale du 29 novembre, les cinq organisations ont rédigé cette interpellation afin de préparer la mobilisation européenne du 15 décembre.

Dans le cadre de la journée de mobilisation de la CES (Confédération européenne des syndicats) "Non à l’austérité, priorité à l’emploi et à la croissance en Europe", les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA ont décidé d’interpeler le 15 décembre 2010, les décideurs politiques et économiques français, à la veille du sommet de l’Union européenne.

Les politiques d’austérité décidées en France et dans la plupart des pays européens sont inacceptables. Elles mettent à mal la cohésion sociale, frappent les plus fragiles, risquent d’entraîner une nouvelle baisse de l’activité économique, un accroissement du chômage et de rendre impossible la réduction des déficits.

Au contraire, il faut une relance économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux et respectant les impératifs écologiques. Cela nécessite une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, des investissements publics et privés, un renforcement des régulations de la finance et de l’économie. La nécessaire réduction des déficits doit être le fruit d’une autre politique économique et sociale. L’Union européenne doit rapidement consolider les moyens de solidarité vis-à-vis des pays de la zone Euro dont les dettes publiques font l’objet de spéculations financières.

Il faut combattre le dumping social en renforçant le socle social européen, en particulier avec la mise en place d’un salaire minimum dans chacun des Etats membres. L’Union européenne doit garantir les droits sociaux fondamentaux face aux règles du marché et de la concurrence. Il faut donner les moyens à des services publics de qualité de jouer tout leur rôle. L’harmonisation de la fiscalité des entreprises est une nécessité urgente.

La création d’emplois de qualité, la réduction du chômage et en particulier pour les jeunes, la pérennité des systèmes de protection sociale, sont dépendants à la fois des décisions nationales et des réponses européennes.

Face à ces enjeux, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA interpelleront les décideurs politiques et économiques par des initiatives unitaires sur tout le territoire le 15 décembre 2010.

Le 29 novembre 2010

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L’Irlande passe sur la table d’équarrissage du FMI et de l’UE

29 Novembre 2010, 17:09pm

Publié par Olivier Dartigolles


10-11-29-lagarde.jpgLes Ministres des Finances de l’Union européenne ont adopté dimanche un programme d’aide de l’Union Européenne et du Fond Monétaire International pour l’Irlande. La note est astronomique pour le peuple irlandais condamné à payer comptant les errements spéculatifs de son gouvernement et de ses banques.



Ce week end, l’Irlande est passée sur la table d’équarrissage du FMI et de l’Union européenne et s’est vue attribuer 85 milliards d’euros au nom du plan d’aide destiné à la sauver de la banqueroute. Cet argent sera prêté avec un taux prohibitif de 5,8 %, plus élevé encore que celui concédé à la Grèce. Ces fonds sont destinés à combler les brèches ouvertes dans les comptes de l’État par les sommes astronomiques injectées dans les banques pour les sauver de la faillite, sans changement des critères du crédit.

Outre que le Fonds irlandais de réserve des retraites va être amputé de 12,5 milliards d’euros, les dépenses sociales seront abaissées de 2,8 milliards d’euros d’ici à 2014, 24 750 emplois publics vont être supprimés, alors que le pays connait déjà un taux de chômage de 14%. Les Irlandais sont condamnés à perpétuité à une cure d’austérité ravageuse conçue essentiellement pour sauver les capitaux financiers investis dans les grandes banques. Après l’Irlande, à qui le tour ? Déjà les menaces se précisent à l’encontre du Portugal, de l’Espagne et de la France.

La Ministre française de l’économie, Christine Lagarde, espère que « l’incendie est éteint ». En effet c’est bien tout ce qui reste aux Irlandais mis à genoux par Bruxelles et le FMI : le royaume de l’espérance.

Olivier Dartigolles porte parole du PCF,

Paris le 29 novembre 2010.

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La France condamnée pour absence d'indépendance de son parquet

24 Novembre 2010, 15:33pm

Publié par PCF

CVRIA.pngArrêt de la CEDH sur l’indépendance du parquet français
Un camouflet pour le pouvoir sarkozyste

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) condamne la France pour l’absence d’indépendance de son parquet face au pouvoir exécutif. Pour la CEDH, les membres du parquet « dépendent tous d’un supérieur hiérarchique commun, le garde des Sceaux, ministre de la Justice qui est membre du gouvernement et donc du pouvoir exécutif ». Cet arrêt est un camouflet jeté au visage du pouvoir sarkozyste. Celui ci n’a eu de cesse depuis 2007 de renforcer les prérogatives du parquet pour mieux soumettre l’institution judiciaire à sa seule volonté.

Les projets de réformes du gouvernement, réforme de la garde à vue comme celle de la procédure pénale doivent être abandonnés. La CEDH vient de les déclarer caduc. Si réforme il doit y avoir, elle doit se faire avec l’objectif d’une justice égale pour tous et indépendante à l’égard des pouvoirs politiques d’où qu’ils viennent.

Parti communiste français

Paris, le 24 novembre 2010.

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L’Irlande cuisinée à la sauce grecque, passe à la casserole

23 Novembre 2010, 14:26pm

Publié par PCF

irlande.jpg

L’Union Européenne et le Fond Monétaire International (FMI) sont à la manœuvre : le pire est à craindre pour l’Irlande.


Après avoir sévit en Grèce, c’est autour des Irlandais de bénéficier – pour leur malheur- des mannes de l’Union Européenne. 90 milliards d’euros vont ainsi être consacrés à ce qu’il est abusivement appelé « sauvetage » de son secteur bancaire, mais qu’il serait plus juste de renommer « destruction » de son économie ! Comme la population grecque le peuple irlandais va payer le prix fort des errements de ses dirigeants. Sa dette colossale est devenu une aubaine pour les marchés financiers qui y voient un formidable terrain de jeu pour la spéculation financière.

La médication à venir est connue. Elle comprend de nouvelles réductions des allocations chômage et familiales ainsi que de nouvelles suppressions d’emplois publics. Le gouvernement irlandais s’apprête même à s’attaquer au salaire minimum. Après la Grèce au printemps dernier, l’Irlande va ainsi devenir le deuxième pays de la zone euro à passer sous les fourches caudines des marchés financiers. Cette potion est pire que le mal. Au bout c’est le désespoir pour les Irlandais, sans que les causes qui ont rendu possible cette situation de déficit abyssal soient résolues. Rien n’est possible s’il n’est pas mis un terme à tous ces mécanismes financiers dédiés aux plus riches et déconnectés de l’économie réelle. La BCE doit être placée sous l’autorité des peuples européens et non l’inverse.

Le PCF dénonce ce plan d’affameur où pieds et poings liés, l’Irlande passe à la casserole à la sauce grecque.

Parti communiste français,

Paris, le 22 novembre 2010.

 

 

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Accord Franco-Britannique: inacceptable course aux armements nucléaires

3 Novembre 2010, 15:18pm

Publié par PCF

course_armements.jpgNicolas Sarkozy et David Cameron viennent de signer à Londres un partenariat qualifié d’historique alors qu’il témoigne surtout d’une conception militarisée du rôle des Européens dans le monde et d’une contribution commune à une nouvelle course aux armements.



L’accord franco-britannique crée une force militaire conjointe de 5000 hommes pour des expéditions extérieures... Il prévoit le partage des porte-avions, le déploiement d’une force aéronavale intégrée, le rapprochement des industries de défense française et britannique, le développement d’équipements et de technologies de nouvelle génération, en particulier des programmes de missiles. Ce partenariat signifie aussi le développement commun, sur un site classé secret, de processus liés à la modernisation des têtes nucléaires et à la simulation du fonctionnement de l’arsenal nucléaire des deux pays.

Ce partenariat, à quelques semaines du sommet de l’OTAN, confirme l’engagement militariste des autorités françaises et le mépris clairement affiché pour le Traité de non-prolifération qui exige de tous les pays détenteurs de l’arme atomique, un engagement pour le désarmement nucléaire.

Le Parti communiste français condamne ce partenariat franco-britannique. Il alerte sur son caractère dangereux. Il est inacceptable que de tels engagements militaristes puissent être signés sans un débat public et sans consultation du Parlement. Celui-ci doit être saisi immédiatement afin qu’un débat de fond sur les choix nationaux en matière de défense et de sécurité soit organisé dans la plus grande transparence et dans les plus brefs délais.

Parti communiste français

Mardi 2 novembre 2010

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Parlement européen: le PS et Europe écologie pactisent avec la droite !

22 Octobre 2010, 12:23pm

Publié par GUE-NGL

Lors de l’adoption le 20 octobre d’une longue résolution intitulée « Crise financière, économique et sociale: recommandations concernant les mesures et initiatives à prendre », le point 77 sur la base d’un rapport établi par Pervenche Berès, députée socialiste française, stipule ce qui suit :

« 77.  prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité intergénérationnelle; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées ».

Les députés socialistes et d’Europe Écologie ont donc approuvé ce point de la résolution générale comme l’indique le détail nominal des votes. Tout commentaire serait totalement superflu !

Détail nominal des votes de ces deux groupes au Parlement européen:
S&D: Alves, Andrés Barea, Ari f, Arsenis, Attard-Montalto, Ayala Sender, Badia i Cutchet, Baléytis, Berès, Berlinguer, Berman, Blinkeviéiüté, Bo-tinaru, Bozkurt, Brzobohatà, Bullmann, Capoulas Santos, Cashman, Castex, Cercas, Christensen, Cofferati, Correia De Campos, Cortés Lastra, Costa, Cretu, Crocetta, Cutaç, Daerden, Dâncilâ, Danellis, De Angelis, De Castro, De Keyser, De Rossa, Désir, Domenici, Duêek, El Khadraoui, Enciu, Ertug, Estrela, Farm, Ferreira Elisa, Flaêikova Berlova, Fleckenstein, Garcia Pérez, Gardiazàbal Rubial, Gebhardt, Geier, Geringer de Oedenberg, Gierek, Glante, Gomes, Geincz, Grech, Grelier, Groote, Gualtieri, Guerrero Salom, Guillaume, Gurmai, Gutiérrez Prieto, Haug, Hedh, Herczog, Hoang Ngoc, Honeyball, Howitt, Hughes, Iotova, Ivan, Jaakonsaari, Jàuregui Atondo, Jorgensen, Kadenbach, Kal fin, Kammerevert, Kelly Alan, Kirilov, Koppa, Krehl, Kreissl-Deirfler, Lambrinidis, Lange, Le Foll, Leichtfried, Liberadzki, Lôpez Aguilar, Ludvigsson, McCarthy, Marika, Martin David, Martinez Martinez, Masip Hidalgo, Mavronikolas, Menéndez del Valle, Merkies, Milana, Mirsky, Moreira, Muiliz De Urquiza, Nevedalovà, Obiols, Padar, Panzeri, Papadopoulou, Pargneaux, Paçcu, Peillon, Perello Rodriguez, Pirillo, Pittella, Plumb, Poc, Podimata, Prodi, Rapkay, Rapti, Regner, Repo, Riera Madurell, Rodust, Romero Lôpez, Roth-Behrendt, Rouéek, Sanchez Presedo, Sârbu, Sassoli, Schaldemose, Scicluna, Sehnalovà, Senyszyn, Serracchiani, Severin, Simon, Simpson, Sippel, Skinner, Smolkova, Stavrakakis, Steinruck, Stihler, Susta, Swoboda, Tabajdi, Tarabella, Thaler, Thomsen, Ticâu, Tirolien, Toia, Trautmann, Ulvskog, Van Brempt, Vaughan, Vergnaud, Vigenin, Weber Henri, Weiler, Westphal, Willmott, Yariez-Barnuevo Garcia, Zala, Zemke

Verts/ALE: Albrecht, Al fonsi, Auken, Bélier, Benarab-Attou, Besset, Brantner, Brepoels, Can fin, Cohn-Bendit, Cramer, Delli, Durant, Eickhout, Engstreim, Evans, Flautre, Giegold, Grèze, Hâfner, Harms, Hassi, Hudghton, Jadot, Joly, Junqueras Vies, Keller, Kiil-Nielsen, Lambert, Lamberts, Lichtenberger, Lochbihler, Leivin, Lunacek, Rivasi, Romeva i Rueda, Rühle, Sargentini, Schlyter, Schroedter, Schulz Werner, Smith, Staes, Tarand, Taylor, Trüpel, Turmes, Turunen, Zdanoka

Déclaration de Jacky Hénin, au nom du groupe GUE/NGL:

Depuis des mois, les mobilisations syndicales et populaires se succèdent en France et en Europe, pour s'opposer à la casse des droits et acquis sociaux, à la privatisation des   retraites et de la sécurité sociale, au gel des salaires et des retraites, pour refuser de faire payer aux peuples une crise dont  ils ne sont pas responsables.

Si ce rapport  s'émeut de la crise et tente de "moraliser le marché", il soutient  les plans d'austérités dans les différents pays Européens. L'ensemble du rapport constitue en effet un éloge au pacte de stabilité et demande des mesures plus contraignantes encore,  assorties de sanctions aux  états membres et l'obligation de réduire les déficits.

C'est pourtant tout le contraire qu'il faudrait faire. En effet, depuis de nombreuses années au nom de la recherche du profit, on a compressé les salaires, diminué les impôts et cotisations  des entreprises et des banques pour accroître la part des richesses revenant aux prélèvements financiers (intérêts et dividendes). Se faisant on fait grossir les déficits publics, on a recouru à l'emprunt sur les marchés financiers, on a favorisé l'essor  des placements financiers et de la spéculation. Pendant ce temps le crédit à été rationné pour l'emploi et les productions nationales tandis qu'il a été facilité pour les OPA et  les exportations de capitaux, la politique monétaire de la BCE n'ayant servit qu'à défendre le taux de profit. C'est cette logique qui est responsable de la crise systémique que nous vivons. 

Hier encore, ce sont 3,5 millions de  personnes qui manifestaient en France contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement Sarkozy. Pourtant le rapport " considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, [...] considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées".


Ce n'est ni plus ni moins que la fin de la retraite par répartition et le soutien à la politique de Sarkozy que nous proposent les socialistes et les verts en votant ce rapport!

On ne peut pas s'élever contre ces mesures en France et les préconiser au niveau Européen. Nous demandons que cesse cette hypocrisie et qu'une clarification soit faite quant aux positions des uns et des autres.

Pour notre part, nous soutenons plus que jamais les salariés européens et nous continuerons à dénoncer et lutter contre les plans d'austérités, les politiques néolibérales de l'Union Européenne et pour une profonde réorientation de la BCE. La crise sociale ne sera dépassée que par une utilisation de cet argent qui coule à flot en Europe, au profit des populations.

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Pseudo débat sur les dispositions du Traité de Lisbonne

8 Octobre 2010, 10:06am

Publié par Patrick Le Hyaric

A la demande du groupe socialiste, le Parlement a modifié l’ordre du jour de la session de ce mercredi 6 octobre pour y inclure un débat supplémentaire portant sur les dispositions sociales du traité de Lisbonne.

Notre groupe de la Gauche Unitaire Européenne a soutenu cette proposition et plusieurs d’entre nous sont intervenus dont le président de notre groupe Lothar Biski, Ida Figueiredo du Parti communiste portugais et Marie-Christine Vergiat.

Nous avons du malheureusement constater que tant le représentant du Conseil que le Commissaire M. Andor ont une nouvelle fois multiplié des déclarations générales, des discours d’autosatisfaction nous promettant maintes évaluations, forums et autres débats sans conséquence réelle sur la vie des gens, sur l’avenir des services publics. J’ai profité de l’occasion pour leur proposer de soumettre à une réflexion commune le remplacement du pacte d’austérité et du fonds de stabilité financière par un nouveau fonds européen pour le développement humain, social et écologique.

Le Commissaire Andor a répondu mielleusement qu’il n’était pas nécessaire de créer de nouveaux fonds. Or, ce que je propose de mettre à l’étude n’est pas un « nouveau fonds », mais de remplacer le pacte d’austérité et le fonds de stabilité financière par une initiative promouvant le développement social et humain.

Voici le texte de l'intervention de Patrick Le Hyaric :

Monsieur le Président, monsieur le Commissaire, monsieur le Ministre représentant le Conseil, chers collègues,

Contrairement à ce que vous dites, force est de constater que ce qui domine dans l’application du traité de Lisbonne ce n’est ni l’article 14 visant à protéger les services publics, ni l’article 9 pour la promotion de l’emploi, pas plus que la charte des droits fondamentaux ou le protocole des services publics. Ce qui domine ce sont les principes de concurrence, de libre échangisme intégral, d’abaissement des niveaux de protection sociale, de destruction des systèmes de retraite, de réduction des rémunérations, le refus d’une harmonisation fiscale juste au sein de l’Union. Cette année a été par exemple déclarée « année de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ». Mis à part vos belles déclarations, dites-nous exactement ce que vous avez fait pour faire reculer la pauvreté ? La réponse serait sans doute : rien… Ces maux ajoutés aux destructions d’emplois quotidiennes ne cessent d’augmenter sans que ni la Commission, ni le Conseil n’aient pris d’initiative pour les faire reculer. Et les décisions prises par vous, la Commission et le Conseil ces derniers jours poussant à la super austérité, au fait que la Commission s’érige en gendarme et en tribunal contre les Etats et surtout contre les peuples, va à l’encontre de tout projet social.

La grande différence entre nous c’est que vous vous considérez que l’austérité et la régression sociale permettront de nous sortir de la crise. C’est une fuite en avant mortifère. Je crois au contraire qu’il faut commencer à raisonner tout autrement. C’est le progrès social, les sécurités sociales, les services publics, qui sont des leviers pour sortir de la crise. Voilà pourquoi je me permets de vous soumettre une proposition à étudier.

Il s’agit de la création d’un dispositif tout à fait nouveau permettant à la Banque Centrale Européenne d’acheter, y compris par création monétaire, tout ou partie des dettes publiques, de lui permettre en même temps de refinancer les banques de l’Union sur des critères d’emplois, de développement industriel, agricole, de services et des améliorations des conditions de vie des salariés et des populations grâce à des taux d’intérêt très sélectifs. Et de créer dans le même temps à la place du fonds de stabilité financière un fonds européen pour le développement humain, social et écologique, adossé à la Banque Centrale Européenne et à la Banque Européenne d’Investissements. Ce fonds servirait à maintenir, à développer, à améliorer des services publics, à en créer de nouveaux dont des services communautaires d’intérêts généraux. Il aiderait également à une nouvelle politique industrielle européenne, les formations nécessaires et la recherche pour faire face aux défis de l’avenir, le recul de la pauvreté et l’éducation en général. Je souhaiterais que cette proposition puisse être mise à l’étude et débattue entre nous.

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Le Parlement européen condamne l'expulsion de Roms

10 Septembre 2010, 07:36am

Publié par GUE/NGL

10-09-10-sarkozy.jpgLe Parlement européen a adopté le 9 septembre 2010 une résolution sur la situation des Roms dans l'Union européenne qui condamne expressément les annonces et décisions de Nicolas Sarkozy et du gouvernement français qui stigmatisent ainsi une minorité culturelle.

Les déclarations xénophobes du Président français ne sont pas le fruit du hasard, elles sont intervenues dans un contexte politique, financier et social français difficile pour Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Cette surenchère populiste est insupportable car elle instrumentalise une population à des fins électorales.

La Commission est restée timorée au cours des débats s'en tenant strictement aux déclarations des autorités publiques françaises. Or pour la GUE/NGL il ne fait pas de doute que les traités et les législations communautaires ont été violés.

Après l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne et donc de la Charte des Droits fondamentaux de l'UE, la Commission doit avoir la même rigueur sur les droits fondamentaux que sur les questions économiques.

Une procédure d'infraction doit être enclenchée. La libre circulation des personnes ne doit pas passer après celle des capitaux et des marchandises.

Le groupe GUE/NGL, avec les groupes Verts, S&D et ALDE, a demandé à la Commission de prendre ses responsabilités et de condamner tous les Etats membres qui prennent pour cible des minorités culturelles en violant les Traités et des dispositions communautaires, afin que les Roms soient enfin traités comme des citoyens européens.

Nous avons demandons aussi de prendre les mesures nécessaires pour que les Etats membres qui ne le font pas appliquent les dispositions existantes en faveur des Roms et de leur intégration. Ce n'est qu'ainsi que l'on pourra effectivement construire un espace de justice et de liberté en Europe.

C'est pourquoi nous nous félicitons du vote du Parlement européen de ce jour.

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