Fleurs à Sassenage 8 mars: journée internationale des droits des femmes
La fleur offerte à l'occasion de la journée internationale des femmes, depuis 1985 par les communistes de Sassenage, ses ou son élu symbolise notre soutien sans faille à l’égalité.
Pour la première fois, cette année, la neige s'est invitée à cette initiative.
Les combats féministes sont toujours d’actualité, pour libérer la société des aliénations qui empêchent l’émancipation humaine
Les luttes féministes qui ont permis de conquérir de nouveaux droits, comme notamment le droit à l’éducation, au travail, à la contraception ou à l’avortement, pour ne prendre que quelques exemples, auraient-elles pu aboutir dans des sociétés sous l’emprise de lois divines ?
Nous ne sommes toutefois pas à l’abri d’un recul. On assiste actuellement à une interaction entre religion et politique qui entraîne un retour à l’ordre moral dans bon nombre de pays dont la France. Ainsi, comment oublier la mobilisation massive d’intégristes catholiques lors de la « Manif pour tous » ou encore autour de la « théorie du genre », entraînant le recul inadmissible du gouvernement concernant les « ABCD de l’égalité » à l’école ?
Avec la casse du Code du Travail, les femmes seront doublement pénalisée:
La maternité, un souci ?
De leur côté, les femmes enceintes pourraient avoir du souci à se faire. Dans l’article 17 du projet de loi, le fait que la grossesse et la maternité ne puissent « entraîner des mesures spécifiques autres que celles requises par l’état de la femme » revient à un étrange appel aux entreprises à ne pas trop les protéger.
Dans la vie réelle, c’est l’employeur qui a le dernier mot quant au salaire qu’il verse au salarié.e.
Ce serait donc à lui de définir aussi ce qu’est une vie digne pour les travailleuses et les travailleurs, à en lire l’article 30. Article qui évoque « un salaire minimum fixé par la loi », ce qui s’éloigne du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) indexé sur le coût de la vie et sur des calculs prenant en compte le salaire médian.
Les droits des femmes, du Ministère aux couches-culottes
Comment le gouvernement peut-il renoncer à l'égalité pleine et entière des femmes dans tous les domaines de la vie ? Après avoir en début de quinquennat, créé un ministère des Droits des femmes, de plein exercice, puis avoir au milieu de mandat, réduit ce ministère à un secrétariat d’État, voici à présent le retour des stéréotypes les plus rétrogrades.
Droits des femmes = famille = enfance ! Le champ de la famille et de l’enfance est-il donc définitivement et exclusivement l’apanage des femmes ? Quel retour en arrière, quel affront fait aux femmes qui luttent au quotidien pour changer la société, pour en finir avec le patriarcat. À quelles sirènes le gouvernement est-il sensible, si ce n'est à celles des partisan-ne-s de la manif pour tous ?
Dans le second tract diffusé devant la mairie, nous avons appelé les personnels à se rassembler demain mercredi 9 mars à 12H, Place de Verdun pour demander le retrait de la loi Travail !