Grenoble 15 novembre: rassemblés sous les parapluies contre l'austérité

Malgré la pluie battante, le rassemblement organisé dans le cadre de la journée de mobilisation contre l'austérité dans toute la France, à Grenoble a réuni plus de 80 participants.

Un rassemblement à l'initiative du Parti communiste français, avec la participation de militants d'autres organisations comme PAG38, du POI, de EELV, du PCOF, de la CGT, de Lutte ouvrière, de citoyennes et citoyens.

Les différentes prises de paroles ont été centrées contre la politique d'austérité de Valls et Hollande, les inquiétudes qui se font jour dans la fonction publique, la casse de la Sécurité sociale, mais aussi pour dénoncer les cadeaux somptueux au Patronat.

Ce 15 novembre, n'est qu'une étape, Serge Bénito pour la fédération de l'Isère du PCF a rappelé la proposition d'une contre offensive à la semaine de pleurs du MEDEF faite par Pierre Laurent, les initiatives programmées dans notre département.

A Paris, les manifestants étaient 20 000, plus des dizaines de milliers à travers la pays !

Le pays s’enfonce dans la crise. Depuis des années les gouvernements, de droite comme de gauche, poursuivent la même politique : austérité, compétitivité par la baisse du "coût du travail", reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques. Ces politiques échouent; elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.

Il est temps d’arrêter cet engrenage. Refusons la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques.

Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s’attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s’inscrivant dans la transition écologique. Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut créer les conditions d’une véritable reconquête industrielle. Il faut s’attaquer au  capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.

Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.