Michel Barrionuevo - Sassenage
du local au national, une voix différente
europeennes2009
Europe: le vote transatlantique du 26 mars 2009
le vote de la « résolution transatlantique » le 26 mars dernier :
154 voix Socialistes (2 contre et 1 abstention), 30 voix Vertes (2 contre et 4 abstentions) ont approuvé comme les conservateurs et les « libéraux » (droite ou centre) une nouvelle étape de la construction d’un empire transatlantique (ressemblant étrangement à feu l’AMI et qui, lui, avait provoqué un tollé) associant étroitement États-Unis d’Amérique et Union européenne.
a/ Construction économique : donner encore plus de liberté aux capitaux, déréguler davantage.
b/ Construction politique : mise en commun du congrès US et du parlement UE.
c/ Construction stratégique : OTAN = défense européenne.
Et question : s’en sont-ils vanté dans leur campagne de cette Europe états-unienne ?
Voici les votes nominaux sur le final le 26 mars dernier lors de la résolution A6-0114/ 2009 sur le renforcement de la relation transatlantique. le résultat du vote : 503 pour, 51 contre et 10 abstentions
13. Rapport MILLAN MON A6-0114/2009 - resolution 26/03/2009 12:19:47
503
+ (pour)
ALDE: Andrejevs, Attwooll, Baeva, Beaupuy, Bowles, Budreikait÷, Cavada, Chatzimarkakis, Ciani, Cocilovo, Costa, Csibi, Czarnecki Marek Aleksander, Davies, Degutis, Deprez, De Sarnez, Drčar Murko, Ferrari, Fourtou, Gentvilas, Gibault, Griesbeck, Guardans Cambo, Hall, Harkin, Hennis-Plasschaert, Hyusmenova, in 't Veld, Jensen, Kazak, Krahmer, Laperrouze, Lax, Lebech, Lehideux, Losco, Ludford, Lynne, Maaten, Manders, Mănescu, Matsakis, Mohacsi, Morillon,
Mulder, Newton Dunn, Neyts-Uyttebroeck, Onyszkiewicz, Ortuondo Larrea, Oviir, Panayotov, Piskorski, Pohjamo, Polfer, Prodi, Raeva, Ries, Riis-Jorgensen, Schmidt Olle, Schuth, Staniszewska, Starkevičiūt÷, Szent-Ivanyi, Takkula, Toia, Van Hecke, Veraldi, Virrankoski, Wallis, Weber Renate, Wielowieyski
IND/DEM: Belder, Blokland, Dahl, Georgiou, Wojciechowski Bernard
NI: Allister, Bobošikova, Giertych, Hannan, Helmer, Kozlik
PPE-DE: Albertini, Andrikien÷, Angelakas, Ashworth, Atkins, Audy, Ayuso, Barsi-Pataky, Bauer, Becsey, Belet, Berend, Bodu, Boge, Bowis, Bradbourn, Braghetto, Brepoels, Brok, Bulzesc, Bushill-Matthews, Calia, Callanan, Caspary, Cederschiold, Chichester, ChiriŃă, Chmielewski, Coelho, Daul, De Blasio, Descamps, Des, Deva, De Veyrac, Diaz de Mera Garcia Consuegra, Doorn, Dover, Doyle, Duchoň, Duka-Zolyomi, Ebner, Esteves, Evans Jonathan, Fajmon,
Fjellner, Florenz, Fontaine, Foure, Fraga Estevez, Gacek, Gahler, Gal, Gaľa, Galeote, Garcia-Margallo y Marfil, Gardini, Garriga Polledo, Gauzes, Gewalt, Glattfelder, Goepel, Gomolka, Graca Moura, Grasle, de Grandes Pascual, Grosch, Grossetete, Gutierrez-Cortines, Gyurk, Hămbăsan, Handzlik, Harbour, Heaton-Harris, Hennicot-Schoepges, Herranz Garcia, Herrero-Tejedor, Hieronymi, Higgins, Hokmark, Hudacky, Hybaškova, Ibrisagic, Iturgaiz Angulo, Jaroka, Jarzembowski, Jeggle, Jordan Cizelj, Kaczmarek, Kamall, Kastler, Kelam, Kirkhope, Klamt, Klas, Koch, Konrad, Korhola, Kratsa-Tsagaropoulou, Kušėis, Lamassoure, Landsbergis, De Lange, Langen, Langendries, Lauk, Lechner, Lehne, Lewandowski, Liese, Lo Curto, Lulling, Luque Aguilar, Mann Thomas, Manole, Marinescu, Marques, Martens, Mathieu, Matula, Mauro, Mavrommatis, Mayer, Mayor Oreja, Mendez de Vigo, Mikolašik, Millan Mon, Mitchell, Mladenov, Naranjo Escobar, Nassauer, Nazare, Nicholson, Novak, Olajos, Pack, Panayotopoulos-Cassiotou,
Papastamkos, Parish, Petre, Pieper, Pietikainen, Pīks, Pinheiro, Pirker, Pleštinska, Pomes Ruiz, Popa, Posdorf, Posselt, Protasiewicz, Purvis, Queiro, Rack, Ribeiro e Castro, Roithova, Rovsing, Rubig, Rus, Saifi, Salafranca Sanchez-Neyra, Sanzarello, Sanz Palacio, Schierhuber, Schinas, Schmitt, Schnellhardt, Schopflin, Schroder, Schwab, Seeber, Siekierski, Siitonen, Silva Peneda, Škottova, Sogor, Sommer, Sonik, Spautz, Šťastny, Stevenson, Stolojan, Sturdy, Sudre, Surjan, Szajer, Tannock, Thyssen, Trakatellis, Ulmer, Urutchev, Varvitsiotis, Vatanen, Vidal-Quadras,
Visser, Vlasto, Weisgerber, von Wogau, Wohlin, Zaborska, Zaleski, Zanicchi, Zappala, Zatloukal, Zdravkova, Zieleniec, Zvěřina
PSE: Andersson, Antinucci, Antochi, Assis, Ayala Sender, Baron Crespo, Battilocchio, Batzeli, Berger, Berlinguer, Bosch, Bono, Bostinaru, Botopoulos, Boursier, Bozkurt, Bulfon, Bullmann, Busquin, Capoulas Santos, Carlotti, Carnero Gonzalez, Casaca, Cashman, Castex, Cercas, Christensen, Corbett, Corda, Cottigny, Cremers, CreŃu Corina, CreŃu Gabriela, Dăncilă, De Keyser, Denanot, Desir, De Vits, Douay, Duhrkop Duhrkop, El Khadraoui, Estrela, Ettl, Evans Robert, Falbr, Fava, Fazakas, Fernandes, Ferreira Elisa, Fraile Canton, Franca, Garces Ramon, Garcia Perez, Gebhardt, Geringer de Oedenberg, Gierek, Gill, Giuntini, Glante, Gottardi, Grabowska, Grau i Segu, Groote, Gurmai, Guy-Quint, Hansch, Hamon, Haug, Hedh, Honeyball, Howitt, Jacobs, Jons, Juri, Kindermann, Kinnock, Kirilov, Kosane Kovacs, Koterec, Krehl, Kreissl-Dorfler, Kuhne, Lambrinidis, Lefrancois, Lehtinen, Leichtfried, Leinen, McAvan, Madeira, Maňka, Marini, Martin David, Martinez Martinez, Masip Hidalgo, Medina Ortega, Miguelez Ramos, Mikko,
Moraes, Moreno Sanchez, Morgan, Myller, Napoletano, Neris, Paasilinna, Paleckis, Panzeri, Paparizov, Pascu, Patrie, Pinior, Plumb, Podimata, Pribetich, Rapkay, Riera Madurell, Rodust, Rosati, Rothe, Rouček, Roure, Sacconi, Sakalas, Saks, Sanchez Presedo, dos Santos, Savary, Schaldemose, Schulz, Segelstrom, Severin, Simpson, Skinner, Sornosa
Martinez, Soulage, Sousa Pinto, Stihler, Stockmann, Tabajdi, Teychenne, łicău, Trautmann, Van Lancker, Vaugrenard, Vergnaud, Vigenin, Walter, Weiler, Wiersma, Willmott, Yanez-Barnuevo Garcia
UEN: Angelilli, Aylward, Basile, Borghezio, Boso, Camre, Chruszcz, Crowley, Didžiokas, Foltyn-Kubicka, Grabowski, Janowski, Kristovskis, Kuc, Kuźmiuk, Libicki, Maldeikis, Masiel, O Neachtain, Pęk, Piotrowski, Pirilli, Podkański, Robusti, Rogalski, Roszkowski, Rutowicz, Speroni, Szymański, Tomaszewska, Vaidere, Wojciechowski Janusz, Zīle
Verts/ALE: Auken, Bennahmias, Breyer, Buitenweg, Cramer, Flautre, Frassoni, Graefe zu Baringdorf, de Groen-Kouwenhoven, Hammerstein, Hassi, Horaček, Hudghton, Irujo Amezaga, Isler Beguin, Kallenbach, Kusstatscher, Lagendijk, Lichtenberger, Lipietz, Ozdemir, Onesta, Romeva i Rueda, Ruhle, Schmidt Frithjof, Smith, Staes, Trupel, Turmes, Voggenhuber
51 - (contre)
PV -29- PE 423.618
GUE/NGL: Aita, Brie, Catania, Flasarova, Guerreiro, Kaufmann, Liotard, Markov, Maštalka, Meijer, Meyer Pleite, Morgantini, Musacchio, Pafilis, Papadimoulis, Pfluger, Portas, Ransdorf, Remek, Sondergaard, Svensson, Wurtz, Zimmer
IND/DEM: Batten, Bloom, Clark, Goudin, Lundgren, Nattrass, Železny
NI: Binev, Chukolov, Claeys, Dillen, Fiore, Gollnisch, Kilroy-Silk, Lang, Le Rachinel, Martinez, Mote, Romagnoli, Schenardi, Wise
PPE-DE: Hoppenstedt, Reul
PSE: Chiesa, Lyubcheva
UEN: Zapałowski
Verts/ALE: Schlyter, Ždanoka
10
0
IND/DEM: Krupa, Tomczak
NI: Martin Hans-Peter
PPE-DE: Jałowiecki, Van Orden
PSE: Lienemann
Verts/ALE: van Buitenen, Evans Jill, Lambert, Schroedter
Débat Union européenne 29 mai 20H15 Salle Fernand Texier St Martin d'Hères
Section PCF de St Martin d’Hères, Gières, Poisat, Venon, St Martin d’Uriage
VENEZ DEBATTRE AVEC LES COMMUNISTES
DE L’UNION EUROPEENNE
AVEC L’AUTEUR DE L’IDEOLOGIE EUROPEENNE
Pierre Yaghlekdjian
Vendredi 29 mai à 20H15
Salle Fernand Texier à St Martin d’Hères
163 avenue Ambroise Croizat
«Le 7 juin 2009, rassemblons nous avec le vote communiste sur la liste du front de gauche»
3 000 chômeurs de plus par jour depuis des mois en France, notre département est un des plus touché par la casse industrielle, Caterpillar, Schaeffler…. Ce n’est pas fini : licenciements, chômage technique, baisse de toutes les consommations populaires, atteintes aux libertés, absence de perspectives… Les violences de la classe dominante démontrent la nocivité du capitalisme et de l’exploitation de la classe ouvrière et du monde du travail, l’idée communiste est une idée plus que jamais pertinente.
Osons rompre avec la politique du capital !
L’Union Européenne, les peuples doivent reprendre leur souveraineté ! L’UE, organisme multinational au service du grand capital comme l’OMC et le FMI, depuis ses premiers balbutiements, se construit sans les peuples et contre eux. Mais à chaque fois que la parole est donnée aux électeurs au travers de la nation, ils résistent :Maastricht, les Danois disent NON, le Traité de Constitution Européenne, les Français et les Néerlandais disent NON, le traité de Lisbonne, les Irlandais disent NON. Les dirigeants européens paniqués ont alors renoncé à consulter les peuples et décidé d’imposer leur nouveau traité, ce qu’a fait Sarkozy en 2007 au forceps avec la complicité de toute la classe politique y compris le PS, seul le PCF s’y est opposé et a exigé le respect du vote pour le non au referendum du 29 mai 2005 !
L’Union Européenne est antisociale !
Contrairement aux promesses de prospérité, d’emploi et de croissance, le nombre de chômeurs n’a cessé d’augmenter, l’outil industriel d’être détruit, vendu ou délocalisé, la précarité de s’étendre. Les pays de l’Est, dont les économies et les états sont fragilisés et vassalisés, sont utilisés par le patronat pour délocaliser, intensifier la concurrence au détriment des travailleurs par le dumping social. Les services publics, les systèmes solidaires de protection sociale, les dépenses sociales sont privatisés et démantelés au nom du dogme de la « concurrence libre et non faussée » inscrit depuis le traité fondateur : le traité de Rome. L’ensemble des acquis populaires et progressistes du Conseil National de la Résistance de 1944 est en passe d’être liquidés.
L’Union Européenne est impérialiste et militariste !
L’Union européenne devait garantir la paix. Elle a attisé la guerre des Balkans, s’est rendue complice du massacre de Gaza, de l’occupation de l’Irak et de l’invasion de l’Afghanistan. Le nouveau traité de Lisbonne, adopté en catimini, impose aux états membres l’augmentation de leurs dépenses militaires et le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’Otan symbolise la mise au pas des états européens sous la tutelle de l’impérialisme américain.
L’Union Européenne est antidémocratique !
L’Union Européenne n’a pas été créée pour élargir les libertés des peuples, mais au contraire, pour nier définitivement leur souveraineté en cassant le cadre de leur expression, la nation. Elle est l’outil des gouvernements, dont Sarkozy, qui utilisent la Commission européenne et le directoire de la BCE (Banque Centrale Européenne) pour imposer leurs décisions au service du capital. Si nécessaire, la règle de la majorité qualifiée prive les Etats récalcitrants de leur droit de veto. C’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, leur liberté, que l’U.E. est chargée de détruire. La nation et aujourd’hui les communes sont attaquées : l’expression et le contrôle populaire sont insupportables aux capitalistes.
Pour rompre immédiatement avec la politique du capital, il faut s’affranchir du carcan de l’Union Européenne par les luttes !
En Europe, nous sommes des dizaines de millions à chercher une issue, les manifestations des 29 janvier, 19 mars et 1ier mai en France le démontrent. Une majorité populaire y aspire à une autre politique, centrée sur la satisfaction des besoins des plus pauvres et les moyens de vivre décemment pour tous, sur la défense du salaire, de l'emploi, la réappropriation des principaux moyens économiques et financiers du pays par les re-nationalisations. Elle ne pourra se conquérir que par les luttes et le respect de la souveraineté du peuple dans le cadre des institutions républicaines de la nation. Pour se concrétiser, cette volonté populaire affrontera inévitablement les diktats de Bruxelles et devra s’affranchir des contraintes - traités et autres directives - de l’Union européenne.
La France doit refuser de respecter les traités de Rome, de Maastricht, d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, les règles de la BCE et les diktats de la Commission européenne.
Nous voulons le socialisme, l’internationalisme, la solidarité, le développement de coopérations mutuellement avantageuses entre nations souveraines, européennes ou non, pour un monde de paix et de progrès.
Nous nous prononçons pour le respect de la souveraineté des peuples et des travailleurs de chaque pays, condition d’un véritable internationalisme, d’une véritable coopération entre nations d’ici et d’ailleurs.
LE 7 JUIN JE VOTE POUR DES DEPUTES COMMUNISTES
DE L'UE SUR LA LISTE DU FRONT DE GAUCHE
qui diront NON à la casse de nos acquis sociaux
Je n’ai rien à gagner à l’affaiblissement du Parti Communiste Français;
ORGANISEZ VOTRE COLERE : ADHEREZ AU PCF !
Adhérez au PCF ! Rejoignez les communistes de St Martin d’Hères, Poisat, Gières, Venon…
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Retourner à PCF, 6 rue Gérard Philippe, 38400 St Martin d’Hères, Tél.: 04 76 01 81 38
Le grand oral européen d’ATTAC
L’association a organisé un débat pluraliste à Paris. Europe sociale, environnement, institutions. Une assistance nombreuse et attentive était au rendez-vous.
Plusieurs représentants des listes en compétition ont planché vendredi soir à Paris devant une salle comble de plusieurs centaines de personnes à l’invitation d’ATTAC. Un panel divers allant d’Omar Slaouti, tête de liste du NPA jusqu’à l’ex-UMP Dupont-Aignan et comprenant Patrick Le Hyaric, tête de liste du Front de gauche en Île-de-France, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, et Pervenche Bérés, députée européenne PS.
Les peuples tenus à l’écart
Chacune et chacun en convient : l’Union européenne souffre d’un déficit démocratique majeur. Les peuples ont été tenus à l’écart de tout le processus depuis le traité de Rome (1957). À chaque fois qu’ils ont fait entendre leur voix, les dirigeants des États européens ont vite repris les choses en main. Quand les Danois ont voté « non » au traité de Maastricht, ils durent revoter, quand les Français et les Néerlandais dirent « non » au TCE, ils n’eurent même pas le droit de revoter : le traité de Lisbonne fut ratifié par voie parlementaire à Paris comme à La Haye. Quant aux Irlandais, leur « non » au traité leur vaudra de retourner aux urnes, ce qui est tout bonnement contraire à la législation européenne. « Quand un traité est rejeté par un État de l’Union, il est caduc », devait affirmer Patrick Le Hyaric. Aurélie Trouvé, coprésidente d’ATTAC, n’a pas manqué de rappeler un fait peu connu. : les groupes socialiste et Verts au Parlement européen avaient voté avec la droite contre un projet de résolution déposé avant le référendum par la GUE (Gauche unitaire européenne où siègent les communistes), stipulant que le vote des Irlandais serait respecté, quel qu’il fût. Pour sortir de ce déni de démocratie permanent, les solutions proposées divergent. Pour Nicolas Dupont-Aignan, il faut réduire au maximum les compétences communautaires, supprimer la Commission, qui serait remplacée par un simple secrétariat général, Pervenche Bérès, qui a participé à la convention qui élabora le TCE mais vota « non » au référendum, veut tourner la page. Sans l’approuver, elle accepte le traité de Lisbonne, qui « contient deux ou trois améliorations institutionnelles et laisse ouvert le débat européen ».
Une dynamique commune
Une Europe sociale est-elle possible et dans quelles conditions ? Les mesures présentées par Omar Slaouti pour le NPA et par Patrick Le Hyaric au nom du Front de gauche convergent à un tel point que le refus du parti d’Olivier Besancenot de s’inscrire dans une dynamique commune apparaît d’autant plus incompréhensible à de nombreux participants. Salaire minimum calculé sur les mêmes bases dans tous les pays de l’UE ; des droits nouveaux aux comités d’entreprise et notamment aux comités de groupe européens pour empêcher les plans de licenciements, harmonisation fiscale, davantage de pouvoirs au Parlement, monopole public pour l’énergie, services publics… Du côté des Verts, on se réclame aussi de l’Europe sociale, Cécile Duflot soutient la proposition de bouclier social, qui figure aussi dans le programme du Front de gauche ainsi que la clause de l’Européenne la plus favorisée, que Gisèle Halimi avait exposée lors du meeting du Zénith le 8 mars au côté de Marie-George Buffet et de Jean-Luc Mélenchon. « Nous n’avons pas pu contrebalancer la logique de la marchandisation », expliquera de son côté la socialiste Pervenche Bérés. Elle se prononce pour l’introduction d’une clause de progrès social dans le traité de Lisbonne, provoquant au passage une vive réplique du représentant du NPA : « Il est incroyable d’entendre le PS et les Verts faire des propositions sociales que le traité de Lisbonne interdit. » Aucune alliance ne saurait être nouée avec le PS, martèle-t-il. Et Omar Slaouti de préciser que les candidats du NPA, s’ils étaient élus demanderaient à intégrer le groupe de la GUE.
Les invités ont été interrogés aussi sur les questions institutionnelles et sur l’urgence environnementale. Patrick Le Hyaric élargit la réflexion sur les rapports entre l’Europe et le Sud, défendant une politique de coopération et de codéveloppement. « Il ne faut pas, a-t-il dit, laisser les peuples du Sud sous la coupe du FMI. »
Jean-Paul Piérot
À propos du Manifesto du PSE : les mensonges des socialistes français
Ce mercredi 20 mai, Laurent Fabius invité de France info appelait les français à voter socialiste pour défendre les services publics, il importe de dire exactement ce que contient le document adopté à Madrid le 1er décembre par les sociaux-démocrates européens intitulé "Manifesto du PSE."
Les socialistes ont immédiatement présenté ce texte comme une avancée de gauche :
- « Le Manifesto ne se contente pas de quelques mesures de régulation face à la crise » « "il propose aux Européens l'espoir d'un nouveau modèle dans lequel l'économique prend le pas sur le financier » « Il propose de nombreuses solutions concrètes en faveur de l'Europe sociale » (Martine Aubry le 1er décembre 2009)
- «Avec le "manifesto" qui prévoit un revenu minimum européen, on peut sans complexe faire une campagne de gauche sur l'Europe» (Razzy Hammadi, proche de Benoît Hamon, dans Libération 15 janvier 2009)
Cela restait à vérifier concrètement, d’autant que le fameux Manifesto n’a d’abord été disponible qu’en anglais. Une traduction française, présentée alors comme « provisoire » n’est apparue sur les sites socialistes qu’entre les fêtes de fin d’année, c'est-à-dire plus d’un mois après. Cette traduction réserve d’énormes surprises car elle déforme lourdement le texte original du Manifesto en inventant parfois de toutes pièces certaines formulations sociales et plus à gauche. Depuis la mi-janvier, nouvelle entourloupe, la traduction française diffusée en ligne n’est d’ailleurs même plus présentée comme « provisoire » …
Les plus gros mensonges de la traduction française du Manifesto :
· là où le Manifesto se réclame de l’action des « partis progressistes de gauche et de centre-gauche au pouvoir », la traduction française escamote le « centre gauche » et ne parle que de « partis de gauche »
· là où le Manifesto appelle à « tirer le meilleur profit des opportunités qu’offre la mondialisation » comme le ferait n’importe quel libéral, la traduction française fait l’impasse sur la « mondialisation » et parle juste de « saisir les possibilités nouvelles d’un monde ouvert »
· là où le Manifesto écrit de manière très générale et floue que « le processus de libéralisation doit être évalué », la traduction française affirme que « les politiques de libéralisation déjà adoptées doivent faire l’objet d’une évaluation sociale », ce qui n’est plus du tout la même chose.
· là où le Manifesto défend « des salaires minimum décents dans tous les Etats-membres », la traduction française propose « l’établissement d’un salaire minimum décent dans tous les Etats membres » … On fait ainsi croire que le Manifesto propose un salaire minimum européen, alors que ce n’est nullement le cas !
· là où le Manifesto propose de « travailler à promouvoir des horaires de travail décents », la traduction française prétend carrément « agir pour la fixation d’une durée maximale de travail décente », ce qui à nouveau n’est absolument pas la même proposition.
Quelques autres mesures libérales et atlantistes du Manifesto :
- « il faut parachever le marché intérieur européen – et réduire les formalités imposées aux entreprises »
- « construire un partenariat transatlantique fort »
- « La nouvelle initiative européenne de défense doit être développée en coordination avec l’Otan »
L’alignement sur le Traité de Lisbonne contre l’avis des peuples
Le Manifesto du PSE défend « l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne », alors même que le peuple irlandais l’a rejeté par référendum et que les peuples français et hollandais avaient déjà rejeté sa copie conforme la Constitution européenne.
Citations utiles :
* François Hollande le 21 octobre 2008 sur RTL : « quand nos engagements européens sont en cause, il n'y a plus de clivages politiques qui demeurent ».
* Martine Aubry lors du point de presse au Conseil national du PS le 25 novembre 2008 : « L’Europe est un projet pour la gauche en soi »
* Jacques Delors en 1992 quelques jours avant le référendum sur Maastricht : « Votez oui à Maastricht, et on se remettra au travail tout de suite sur l'Europe sociale »
Europe: faire la clarté sur les votes au Parlement européen
Par Gérard Beck, Pour une
Alternative de Gauche Isère
La liste des turpitudes et/ou promesses non tenues par le PS au pouvoir serait fastidieuse à établir. Et fort longue.
Chacune et chacun de vous pourrait fournir des exemples. Un seul tome en édition « livre de poche » ne pourrait suffire.
Pour ma part, je n’en prendrai que deux, lesquels pourraient s’ajouter à notre argumentaire dans la campagne du FdG.
1°/ Le vote des résidents étrangers.
En décembre 2008 j’ai encore une fois participé (en tant que militant d’Attac, laquelle asso était associée à cette initiative) à l’opération « votation citoyenne » consistant à recueillir pour la huitième fois l’avis des Grenoblois sur le droit de vote de ces résidents. Je me suis juré que c’était la dernière. Car cette action a été, comme chaque fois, une opération de dédouanement des responsabilités du PS en la matière et du premier magistrat de notre bonne ville, tout heureux de paraître dans le DL, une fois de plus et à la table de SOS-Racisme, à cette occasion.
Je rappelle que cette reconnaissance du droit de vote des résidents étrangers constituait l’une des « 110 propositions » de Mitterrand en 1991. Voire ci-dessous :
« De nouveaux droits
pour les immigrés
79 - Les discriminations frappant les travailleurs immigrés seront supprimées. Les refus de délivrance de cartes de séjour devront être motivés.
80 - L’égalité des droits des travailleurs immigrés avec les nationaux sera assurée (travail, protection sociale, aide sociale,
chômage, formation continue). Droit de vote aux élections municipales après cinq ans de présence sur le territoire français. Le
droit d’association leur sera reconnu.
81 Le plan fixera le nombre annuel de travailleurs étrangers admis en France. L’Office national d’immigration sera démocratisé. La lutte contre les trafics clandestins sera
renforcée. »
Par la suite, il a été dit que « nos électeurs ne pouvaient souscrire à une telle proposition ».
2009-1981 = 28 ans : combien de temps encore à faire les guignols ?
2°/ La circulaire retour dite « circulaire de la honte ».
Après le compromis ou plutôt le tripatouillage habituel entre le PSE et le PPE, compromis préalable à toute proposition soumise au Parlement européen (comme il est de coutume) arrive mi-juin 2008 un texte intitulé circulaire retour. Ce texte étant inamendable et inacceptable, les groupes GUE/NGL (Gauche Unie Européenne- Nordic Green Left) et Verts, déposent un amendement préalable de rejet. Vous trouverez ci-après comment les députés européens ont voté. Bonne lecture ! Tout commentaire serait totalement superflu.
1°/ Le résultat des votes des 31 élus PS (français) au Parlement Européen :
11 ont voté contre l'amendement de rejet, c'est à dire de fait pour la directive :
Béatrice Patrie
Guy Bono
Marie Arlette Carlotti
Michel Rocard
Martine Roure
Bernadette Bourzai
Harlem Désir
Catherine Trautmann
Kader Arif
Bernard Poignant
Brigitte Douay
8 ont voté pour cet amendement, contre la directive :
Marie-Noëlle Lienemann
Stéphane Le Foll
Yannick Vaugrenard
Françoise Castex
Robert Navarro
André Laignel
Anne Ferreira,
Gilles Savary
Ainsi une majorité des eurodéputés du PS, ayant participé au vote, a voté pour la directive de la honte...
Où sont les autres passés et qui n’apparaissent pas en contre ou en pour ? À savoir :
Jean-Louis Cottigny
Vincent Peillon
Henri Weber
Marie-Line Reynaud
Bernadette Vergnaud
Benoît Hamon
Adeline Hazan,
Pierre Moscovici
Catherine Guy-Quint,
Pervenche Bérès
Pierre Schapira
Jean-Claude Fruteau
2°/ Le résultat des votes de l’ensemble du Parlement Européen :
114 voix en faveur de l'amendement de rejet :
ALDE : Degutis, Pannella, Staniszewska
GUE/NGL : Adamou, Agnoletto, Aita, Brie, Catania, de Brun, Droutsas, Figueiredo, Flasarova, Guerreiro, Guidoni, Henin, Holm, Jouye de Grandmaison, Kaufmann, Kohliček, Liotard, Markov, Maštalka, Meijer, Meyer Pleite, Musacchio, Papadimoulis, Pfluger, Portas, Ransdorf, Remek, Rizzo, Seppanen, Sondergaard, Strož, Svensson, Triantaphyllides, Uca, Wagenknecht, Wurtz, Zimmer
IND/DEM : Batten, Bloom, Clark, Dahl, Farage, Goudin, Lundgren, Nattrass, Titford, Whittaker, Železny
NI : Allister, Knapman, Martin Hans-Peter, Mote, Wise
PPE-DE : Hennicot-Schoepges, Iacob-Ridzi, Iturgaiz Angulo, Sogor, Winkler, Zanicchi
PSE : Casaca, Castex, Chiesa, Fava, Ferreira Anne, Grabowska, Gurmai, Hutchinson,
Jorgensen, Laignel, Le Foll, Lienemann, Napoletano,
Verts/ALE : Aubert, Auken, Beer, Breyer, Buitenweg, Cohn-Bendit, Cramer, Evans Jill, Flautre,
Frassoni, Graefe zu Baringdorf, de Groen-Kouwenhoven, Hammerstein, Harms, Hassi, Hudghton, Irujo Amezaga, Isler Beguin, Jonckheer, Kallenbach, Kusstatscher, Lagendijk, Lichtenberger, Lipietz,
Lucas, Onesta, Ruhle, Schlyter, Schmidt Frithjof, Schroedter, Smith,
Staes, Trupel, Turmes, Ždanoka
538 voix contre
ALDE : Alvaro, Andrejevs, Attwooll, Baeva, Beaupuy, Birutis, Bowles, Budreikait÷,
Busk, Busoi, Cappato, Carlshamre, Cavada, Chatzimarkakis, Cocilovo, Costa, Csibi, Dăianu, Davies, Deprez, De Sarnez, Dičkut÷, Donnici, Drčar Murko, Duff, Ek, Ferrari, Fourtou, Gentvilas, Gibault,
Griesbeck, Guardans Cambo, Hall, Hennis-Plasschaert, Hyusmenova, in 't Veld,
Jaatteenmaki, Jensen, Juknevičien÷, Kacin, Kazak, Krahmer, Lambsdorff, Laperrouze, Lax, Lehideux, Losco, Lynne, Manders, Mănescu, Matsakis, Morillon, Mulder, Newton Dunn,
Ortuondo Larrea, Panayotov, Piskorski, Pohjamo, Polfer, Prodi, Raeva, Ries, Riis-Jorgensen, Savi, Schmidt Olle, Schuth, Starkevičiūt÷, Susta, Szent-Ivanyi, Toia, Vălean, Van Hecke, Veraldi,
Virrankoski, Wallis, Watson, Weber Renate
IND/DEM : Blokland, Couteaux, Krupa, Louis, Tomczak, de Villiers, Wojciechowski Bernard
NI : Baco, Belohorska, Chruszcz, Chukolov, Claeys, Dillen, Giertych, Gollnisch, Kozlik,
Lang, Le Pen Jean-Marie, Le Pen Marine, Martinez, Molzer, Rivera, Romagnoli, Schenardi,
Stoyanov, Vanhecke
PPE-DE : Albertini, Andrikien÷, Angelakas, Ashworth, Atkins, Audy, Ayuso, Barsi-Pataky, Bauer, Beazley,
Becsey, Berend, Boge, Bonsignore, Bowis, Bradbourn, Braghetto, Brejc, Brepoels,
Březina, Brok, Bulzesc, Burke, Bushill-Matthews, Busuttil, Buzek, Carollo, Casa, Casini, Caspary, del Castillo Vera, Cederschiold, Chichester, Chmielewski, Coelho, Daul, David, De Blasio,
Demetriou, Descamps, Des, Deva, De Veyrac, Diaz de Mera Garcia Consuegra, Dimitrakopoulos, Dombrovskis, Doorn, Doyle, Duchoň, Duka-Zolyomi, Elles, Esteves, Evans Jonathan, Fatuzzo, Ferber,
Fernandez Martin, Filip, Fjellner, Florenz, Fontaine, Foure, Fraga Estevez, Freitas, Friedrich, Gacek, Gahler, Gal, Gaľa, Galeote, Garcia-Margallo y Marfil, Gargani, Garriga Polledo, Gaubert,
Gauzes, Gewalt, Gklavakis, Glattfelder, Goepel, Gomolka, Graca Moura, Grasle, de Grandes Pascual, Grosch, Grossetete, Guellec, Gutierrez-Cortines, Handzlik, Harbour,
Heaton-Harris, Herranz Garcia, Herrero-Tejedor, Hieronymi, Higgins, Hokmark, Hoppenstedt, Hudacky, Ibrisagic, Itala, Jackson, Jałowiecki, Jaroka, Jeggle, Jeleva, Jordan Cizelj, Kaczmarek, Kamall,
Karas, Karim, Kasoulides, Kauppi, Kirkhope, Klamt, Klas, Koch, Konrad, Kušėis, Landsbergis, De Lange, Langen, Lechner, Lehne, Lewandowski, Liese, Lopez-Isturiz White, Lulling, Luque Aguilar,
McGuinness, McMillan-Scott, Mann Thomas, Marinescu, Martens, Mauro, Mavrommatis, Mayer, Mayor Oreja, Mendez de Vigo, Mikolašik, Millan Mon, Mitchell, Mladenov, Naranjo Escobar, Nicholson,
Niculescu, Niebler, van Nistelrooij, Novak, Olajos, Olbrycht, Oomen-Ruijten, İry, Pack, Papastamkos, Patriciello, Peterle, Petre, Pieper, Pietikainen, Pīks,
Pinheiro, Pleštinska, Podesta, Pomes Ruiz, Popa Mihaela, Popa Nicolae Vlad, Posdorf, Posselt, Protasiewicz, Purvis, Queiro, Rack, Reul, Ribeiro e Castro, Roithova, Rovsing, Rubig,
Saifi, Salafranca Sanchez-Neyra, Sanz Palacio, Sartori, Saryusz-Wolski, Schierhuber, Schinas, Schmitt, Schnellhardt, Schopflin, Schroder, Schwab, Seeber, Siekierski, Silva Peneda,
Škottova, Sommer, Spautz, Šťastny, Stauner, Stavreva, Stevenson, Stolojan, Strejček, Sturdy, Sudre, Sumberg, Surjan, Szajer, Tannock, Toubon, Trakatellis, Ulmer, Urutchev, Vakalis, Varela
Suanzes-Carpegna, Varvitsiotis, Vatanen, Ventre, Vernola, Vidal-Quadras, Visser, Vlasak, Vlasto, Weber Manfred, Weisgerber, Wieland, Wijkman, von Wogau, Wohlin, Wortmann-Kool, Zaborska, Zahradil,
Zaleski, Zappala, Zatloukal, Zdravkova, Zieleniec, Zvěřina, Zwiefka
PSE : Arif, Arnaoutakis, Assis, Attard-Montalto, Badia i Cutchet, Battilocchio, Batzeli, Beňova, Bono,
Borrell Fontelles, Bostinaru, Botopoulos, Boursier, Bourzai, Bozkurt, Bullmann,
van den Burg, Capoulas Santos, Carlotti, Carnero Gonzalez, Cashman, Christensen, Corbett, Corbey, Corda, CorlăŃean, Cremers, CreŃu Corina, Cretu Gabriela, De Rossa, Desir, De Vits, Dobolyi,
Douay, El Khadraoui, Ettl, Evans Robert, Farm, Falbr, Fazakas, Fernandes, Ferreira Elisa, Fraile Canton, Franca, Garces Ramon, Garcia Perez, Gebhardt, Geringer de Oedenberg, Gierek, Gill, Glante,
Goebbels, Golik, Gottardi, Grau i Segu, Grech, Groner, Groote, Hansch, Harangozo, Hasse Ferreira, Haug, Hedh, Hegyi, Herczog, Howitt, Hughes, Iotova, Jacobs, Jons, Kindermann, Kinnock, Kirilov,
Koppa, Kosane Kovacs, Krehl, Kreissl-Dorfler, Kuhne, Lambrinidis, Lavarra, Lefrancois, Lehtinen, Leichtfried, Leinen, Levai, Liberadzki, Lyubcheva, McCarthy, Madeira, Maňka, Marini, Martinez
Martinez, Matsouka, Medina Ortega, Menendez del Valle, Miguelez Ramos, Mikko, Moraes, Moreno Sanchez, Morgan, Myller, Nechifor, Neris, Obiols i Germa, Oger, Paasilinna, Pahor, Panzeri, Paparizov,
Pascu, Patrie, Piecyk, Pinior, Pittella, Pleguezuelos Aguilar, Podimata, Poignant, Prets, Rapkay,
Rasmussen, Riera Madurell, Rocard, Rosati, Roth-Behrendt, Rothe, Rouček, Roure, Sacconi, Sakalas, Saks, Salinas Garcia, Sanchez Presedo, dos Santos, Schaldemose, Schulz,
Segelstrom, Severin, Simpson, Siwiec, Skinner, Sornosa Martinez, Sousa Pinto, Stihler, Swoboda, Szejna, Tabajdi, Tarand, Thomsen, łicău, Titley, Trautmann,
UEN :U Angelilli, Aylward, Berlato, Bielan, Borghezio, Camre, Crowley, Czarnecki Ryszard, Didžiokas, Foglietta, Foltyn-Kubicka, Gobbo, Grabowski, Janowski,
Krasts, Kristovskis, Kuc,
Kuźmiuk, Libicki, Maldeikis, Muscardini, O Neachtain, Pęk, Piotrowski, Pirilli, Podkański, Robusti, Rogalski, Roszkowski, Rutowicz, Ryan, Speroni, Szymański, Tatarella,
Tomaszewska, Vaidere, Wojciechowski Janusz, Zapałowski, Zīle
Verts/ALE : Tıkes
11 abstentions
ALDE : Czarnecki Marek Aleksander, Geremek, Harkin, Nicholson of Winterbourne, Onyszkiewicz
IND/DEM : Georgiou
NI : Bobošikova, Hannan, Helmer
PPE-DE : Panayotopoulos-
Verts/ALE : van Buitenen
Européennes: Inadmissible comportement de France 3
Mesdames et Messieurs,
Nous venons d'apprendre que le 28 mai, votre chaine diffusera une émission consacrée aux élections européeennes du 7 juin prochain à une heure tardive, et, que vous ne recevrez que 6 têtes de listes, en occultant le Front de Gauche, dont tous les sondages s'accordent à prédirent une dynamique.
Elections européennes 7 juin: l'Europe, l'Europe! Oui, mais laquelle?
Élections européennes du 7 juin 2009
par Jacques AGNES
Pour les éducateurs, les syndicalistes, les citoyens, les démocrates, les pacifistes que nous sommes, l’idée européenne est porteuse de valeurs que nous partageons : paix, amitié et coopération entre les peuples, libre circulation des hommes et des idées, démocratie et libertés collectives. Si pour certains, tout au long de l’histoire de la construction européenne, l’affichage de ces valeurs comme objectifs constituait et reste une conviction sincère, d’autres en revanche, qui se piquent du même discours, dissimulent des valeurs d’une autre nature : accaparement des richesses produites, mise en concurrence des travailleurs au sein de l’UE comme entre l’UE et les pays du sud, destruction des garanties collectives et des avancées sociales au nom de la « concurrence libre et non faussée », démantèlement des services publics pour en livrer les pans « rentables » aux appétits du secteur marchand et diminuer les dépenses consacrées aux droits du plus grand nombre, désignation de boucs émissaires face à la crise et développement des contrôles policiers aux frontières de l’UE, criminalisation et répression des mouvements sociaux.
Le mouvement syndical a ses responsabilités propres et doit se structurer mieux et se renforcer au niveau européen, pour construire un rapport de force favorable aux travailleurs et, pour cela, développer des actions à ce niveau. Les milieux patronaux financiers et industriels savent bien pour leur part, au sein de lobbies comme l’ERT ou l’OCDE, préparer les argumentaires et développer les actions qui servent leurs intérêts à destination des institutions européennes et de leurs fonctionnaires. Mais dans le même temps l’exemple national montre que les mouvements sociaux les plus puissants et les plus déterminés ont besoins que leur soient ouvertes les perspectives politiques qui aujourd’hui font défaut.
Les politiques publiques prétendument réformées auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontées dans notre pays, les destructions massives d’emplois et la pression sur les salaires, les pensions, la protection sociale, les mises en cause des droits à la santé, à l’éducation, à la culture, au logement, à l’accès équitable à l’eau potable, à l’air respirable, aux différentes énergies, aux transports collectifs, sont coordonnées au niveau des différentes institutions européennes. La France a communiqué son programme de « Réformes » à la Commission européenne qui évalue régulièrement l’avancée de ce programme. Ceux qui se sont largement mobilisés les 29 janvier, 19 mars, 1er mai seront nécessairement impliqués dans le scrutin du 7 juin.
Nous devons interpeller les candidats sortants comme les organisations politiques qui présentent des listes de candidats
à nos suffrages : quelles sont leurs responsabilités dans la situation actuelle ?
Quel contrôle parlementaire de l’activité de la Commission ont ils exercé ou tenté d’exercer ?
Face à la crise, qui a mis en évidence les conséquences désastreuses du partage léonin des richesses comme la nécessité
de l’intervention des Etats, seuls ou de façon coordonnée, proposent-ils de poursuivre dans la même direction ou envisagent-ils de vraies solutions, dans le sens de la réduction des inégalités et
de l’intérêt collectif ?
Quelle a été leur positionnement par rapport à la directive Bolkenstein ?
Par rapport à la tentative de fixer à 65 heures la durée hebdomadaire légale du travail ?
Par rapport aux détentions administratives d’étrangers à l’Union, quel que soit leur âge et leur situation
personnelle ?
Par rapport au « traité de Lisbonne », duplicata du TCE rejeté par les citoyens de plusieurs Etats de l’UE dont la France ?
La liste des questions à poser n’est pas ici exhaustive : chacun saura la compléter selon sa situation, ses préoccupations militantes ou citoyennes ; nul doute que les réponses alimenteront le débat électoral et saura éclairer nos choix le 7 juin.Front de Gauche en Isère: meeting du 12 mai en 8 vidéos
- Débats télévisés: la protestation de la liste Front de Gauche qui subit l'arbitraire
-
Guy Fischer, sénateur du Rhône, Vice-président du Sénat,
- Annie David, Sénatrice de l’Isère,
-
André Gerin, Député du Rhône,
-
Josiane Mathon-Poinat, Sénatrice de la Loire,
- Isabelle Pasquet, Sénatrice des Bouches-du-Rhône,
- Michel Vaxès, Député des Bouches-du-Rhône
Viennent d'adresser un courrier ayant trait aux débats télévisés pour la campagne des élections européennes à Patrick Darroze, Directeur régional de France3 Rhône Alpes Auvergne, avec copies à Geneviève Giard, Directrice Générale de France 3, à Michel Boyon, Président du CSA, sur les choix de la chaîne concernant les deux débats contradictoires prévus:
- l’un entre les têtes de listes dites importantes ;
- l’autre entre les têtes de listes dites de moindre importance…
La liste du Front de Gauche pour changer d’Europe qui réunit des candidats du Parti communiste, du Parti de gauche et de la Gauche unitaire et des militants associatifs ou syndicaux, est renvoyée dans la seconde catégorie.
La distinction ainsi opérée pour la conception de ces deux plateaux semble arbitraire notamment au regard des critères mis en avant par le CSA : seuls les sondages d’opinion auraient servi de référence alors que la notoriété des partis, le fait de disposer de groupes parlementaires en France comme au Parlement européen n’ont pas été pris en compte. Cela nous semble contraire aux principes démocratiques qui doivent présider au débat préélectoral.
Il nous semble donc difficile de participer à une émission qui placerait subjectivement la liste du Front de gauche en dehors des listes susceptibles de recueillir un grand nombre de suffrages et d’obtenir des élus.
Il est demandé à Monsieur le Directeur, de revoir l’organisation de ces émissions, en prenant en considération les résultats des dernières élections et le fait de disposer de groupes parlementaires. En tout état de cause, nous vous informons que nous serons présents lors de l'enregistrement de la première de ces émissions.