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Michel Barrionuevo -   Sassenage

europeennes2009

S'attaquer aux privilèges

31 Mars 2009, 07:47am

Publié par Barrionuevo

Le pays tout entier est en état d’urgence.
Partout, on s’inquiète. Peut-on agir contre la crise, bloquer les licenciements, stopper la chute du pouvoir d’achat et retrouver l’espoir d’une vie meilleure ? Nous, au Parti communiste, nous pensons que c’est possible, à condition d’agir sans tarder, en inversant les grands choix politiques. Nous faisons des propositions pour cela. Nos élus, nos parlementaires partout les défendent.
Nicolas Sarkozy nous dit : « Attendez, ça ira mieux demain, rentrez sagement chez vous et cessez de manifester ».
Mais qui peut attendre quand la crise fait si mal ?
Ce serait une folie de l’écouter. Ce n’est pas en renflouant la machine à faire du profit, en protégeant de manière indécente les actionnaires et les dividendes, et en écrasant les salaires, la consommation, l’investissement public, le crédit aux PME pour payer l’addition qu’on s’en sortira. C’est
exactement le contraire qu’il faut faire en commençant par s’attaquer aux privilèges du capital et de la finance.
Nous sommes des millions à ressentir et à partager ces urgences.
Comment les faire avancer face à ce pouvoir sourd et arrogant ?
En poursuivant les mobilisations sociales, assurément. Et en saisissant toutes les occasions de faire prévaloir d’autres choix politiques.
L’élection européenne du 7 juin prochain en sera une. Nous pourrons ce jour-là donner un carton rouge à la politique de Nicolas Sarkozy, et à toutes les politiques libérales qui fondent les traités européens actuels et nous ont conduis dans le mur.
Le PCF a initié pour cela un front unitaire, le « Front de gauche pour changer d’Europe ». Il regroupe aujourd’hui le PCF, le Parti de gauche , la Gauche unitaire et de nombreux acteurs du mouvement social. Il est ouvert à tous.
Le 7 juin, le vote pour ses listes peut donner une grande force à cette exigence : il est urgent de changer de cap en France et en Europe.

Journal en PDF

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Front de gauche, lancement de campagne 8 avril 20H Fontaine

30 Mars 2009, 08:49am

Publié par Barrionuevo



Mercredi 8 avril à 20H
Salle Edmond Vigne
23 rue des Alpes
Fontaine (Isère)


Lancement de la campagne du front de gauche
Descendre arrêt Tram "Charles Michels", ligne A

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Unité dans la rue, unité dans les urnes !

18 Mars 2009, 12:00pm

Publié par Front de Gauche

Malgré la crise, ils continuent !

En comprimant les salaires et en donnant tout pouvoir à la Bourse, les
gouvernements et les marchés ont provoqué la plus grande crise du capitalisme depuis un siècle. La retraite par capitalisation, les subprimes, la priorité absolue à la finance… ce sont leurs «réformes» qui
conduisent partout l’humanité au désastre.

Et pourtant, Sarkozy et les principaux dirigeants européens ne veulent rien changer ou presque.

En France, 360 milliards ont été mobilisés pour les banques, combien pour les travailleurs ?
La privatisation des services publics continue avec La Poste, la soumission des hôpitaux à la logique de rentabilité privée ou la libéralisation du transport de voyageurs. Alors que le chômage explose, le gouvernement se refuse toujours à interdire les licenciements boursiers ou à donner les moyens de bloquer les licenciements sans justification économique comme ceux de Total qui détruit les emplois tout en accumulant les profits.

En Europe, les gouvernements refusent de modifier les traités libéraux qui interdisent l’harmonisation sociale ou fiscale, empêchent de lutter contre les paradis fiscaux, sacralisent le libre-échange mondial.
Leur devise : «si notre politique marche, on continue, si elle ne marche pas on accélère !»

Une majorité de Français sait que cette politique aggrave la crise et conduit à toujours plus de souffrances pour la population. Le refus des choix libéraux s’exprime avec force à chaque fois que se réalise l’union dans la rue, comme aux Antilles, à l’Université, dans les entreprises qui licencient, dans la mobilisation interprofessionnelle du 29 janvier et du 19 mars.

Ces dernières semaines, le gouvernement a été obligé de reculer à plusieurs reprises. C’est un encouragement à la lutte. Mais nous savons que c’est un changement complet de politique qui est nécessaire face à la crise.

Le 7 juin prochain auront lieu les élections européennes.

C’est une chance exceptionnelle de dire non à Sarkozy et à l’Europe libérale du traité de Lisbonne, oui à une Europe démocratique, sociale, écologique
et de paix. C’est une chance exceptionnelle pour les citoyennes et les citoyens de prendre la parole et d’exercer le pouvoir qui leur est partout refusé. Ne la laissons pas passer !

Les salariés ont su réaliser le front social dans la rue. Construisons le front politique dans les urnes.

C’est l’objectif du Front de Gauche qui rassemble déjà le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et la Gauche Unitaire, ainsi que des milliers de militants, personnalités, citoyens rassemblés sans exclusive pour changer d’Europe.

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Statut de la société privée européenne: C'est du Bolkestein relooké !

10 Mars 2009, 11:26am

Publié par Francis Wurtz

Déclaration de Francis Wurtz, Président du groupe GUE/NGL

 

Statut de la "société privée européenne"

 

PE - Strasbourg 9/3/2009           

 

Le projet de statut de la "société privée européenne" (SPE) est présenté par la Commission comme un élément de la "loi sur les petites entreprises pour l'Europe".  Dans ce cadre, il était question, au départ, à l'instar de ce qui se fait aux Etats-Unis, de réserver aux petites entreprises une part donnée des marchés publics.  On ne pouvait qu'applaudir à d'aussi nobles desseins.  Malheureusement, il s'agit, à l'arrivée, avec la SPE, de tout autre chose.

 

D'abord, en ce qui concerne la taille des entreprises visées.  On a glissé de la "petite entreprise" au concept déjà beaucoup plus flou de "petites et moyennes entreprises" pour finalement aboutir - je cite l'exposé des motifs du projet de règlement adopté par la Commission - à "un statut (pouvant) également profiter à des sociétés et à des groupes de plus grande dimension".  Cela change complètement la philosophie de la démarche!  Et, dès lors, qu'en sera-t-il des fausses PME, en réalité filiales de multinationales qui, on le sait, réclament depuis longtemps un statut unique, moins contraignant que ceux dont elles disposent aujourd'hui, pour les entreprises qu'elles contrôlent dans différents pays européens?

 

Voyons à présent la nature des avantages offerts aux entreprises bénéficiant du statut de SPE. Il n'est plus question de faciliter l'accès aux commandes publiques, mais -je cite encore l'exposé des motifs du texte de la Commission: "d'améliorer les conditions-cadre pour les entreprises dans le marché unique".

 

A cette fin, toutes les "sociétés privées européennes" pourraient avoir leur siège dans un pays et leurs activités réelles dans un autre. Elles pourraient également transférer leur siège dans un Etat membre de leur choix. Comment ne pas voir dans ces dispositions un moyen visant à permettre aux entreprises concernées de créer sans autre contrainte des sociétés-boite aux lettres sous les cieux les plus cléments pour les milieux d'affaires? La Commission ne précise-t-elle pas que "la loi applicable est celle de l'Etat membre du siège statutaire de la SPE relative aux Sociétés à responsabilités limitées"?

 

Comme le note très justement la Confédération européenne des syndicats: "le risque est grand que les entreprises utilisent les statuts de la SPE pour se soustraire aux législations les plus protectrices" pour les travailleurs.

 

On comprend mieux pourquoi la Commission n'a pas consulté les organisations syndicales avant d'adopter son projet, se contentant d'une consultation en ligne de pure forme.

 

En résumé, il apparait à la lecture du projet de règlement que l'insistance mise sur les "petites entreprises" relève avant tout de l'habillage politique pour rendre présentable une nouvelle mouture du tristement fameux "principe du pays d'origine". C'est du Bolkestein relooké! Voilà pourquoi mon groupe propose que le Parlement adresse un signal clair à la Commission et au Conseil en rejetant ce projet de statut de la "Société privée européenne".

 

 


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Evo Morales salue l’unité de la gauche

9 Mars 2009, 16:01pm

Publié par Evo Morales Ayma

« Compañera » Marie-Georges Buffet,

« Compañero » Jean-Luc Mélenchon,

« Compañero » Francis Wurtz,

" compañeros y compañeras", amis et amies du Front de gauche de France réunis pour votre meeting de lancement :


Je salue l’unité de la gauche !


Depuis la Présidence de la Bolivie, permettez-mois de vous envoyer un salut très cordial, affectueux et solidaire à l’occasion de votre réunion de ce 8 mars, jour des femmes. Une date très opportune pour promouvoir un projet d’unité de la gauche.


L’Humanité est confrontée au changement climatique et à une crise financière qui nous obligent plus que jamais, nous révolutionnaires du monde, à nous unis pour affronter le capitalisme. C’est pourquoi nous nous réjouissions d’apprendre que vous vous avez formé un Front de Gauche afin d’additionner vos forces contre le capitalisme à l’occasion des prochaines élections européennes.

Notre parti, le Mouvement au Socialisme - Instrument pour la Souveraineté des Peuples (MAS-IPSP) a uni les secteurs politiques de gauche et les organisations indiennes, ce qui nous a permis d’accéder au gouvernement. Nous travaillons tous pour changer la mentalité sectaire, et ainsi substituer le capitalisme qui règne en maître.


Nous savons que vous tous vous êtes mobilisés pour les mêmes causes pour lesquelles nous luttons ici, et que vous avez été solidaires de nos luttes. Comme nous, vous luttez contre la directive du retour de immigrés, -appelée la directive de la honte-, qui soumet nos compatriotes aux humiliations, et qui est une honte pour l’Europe ; nous luttons ensemble contre le pillage de nos richesses et contre la privatisation des services publics dans le monde entier. En Bolivie, notre Constitution établit que l’accès à l’eau et aux services publics essentiels est reconnu comme un droit humain.


Vous êtes, comme nous, engagés contre la signature de traités de libre-échange entre l’Union européenne et les pays en développement, qui signifient le prolongement du colonialisme sous de nouvelles formes. Nous sommes engagés en faveur de l’établissement de relations internationales entre les peuples fondées sur la coopération, la solidarité et la complémentarité. Comme nous, vous luttez pour le respect de la "Tierra Madre" et pour le respect de l’environnement. Afin que les travailleurs des campagnes et des villes de nos pays puissent "VIVRE BIEN", en harmonie avec tous les êtres humains et avec la nature.


Voici quelques exemples des causes pour lesquels nous luttons ensemble et pour lesquels nous devons renforcer notre coopération.


Nous avons besoin d’une gauche européenne forte, pour le bien de l’Humanité.


Nous vous souhaitons une réunion fructueuse, une campagne efficace et d’excellents résultats électoraux le 7 Juin prochain.

Evo Morales Ayma

Président de la Bolivie Etat plurinational communautaire


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