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Michel Barrionuevo -   Sassenage

isere

Annie David, Sénatrice communiste de l'Isère invitée de France Bleu Isère

24 Février 2015, 08:14am

Publié par Barrionuevo

Ce mardi 24 février 2015, Annie David, Sénatrice communiste de l'Isère, était l'invitée de Nicolas Crozel, sur France Bleu Isère, à 7h50.

 

 

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L'Isère, j'y tiens ! Choisir et décider ensemble : conférence de presse

23 Février 2015, 10:18am

Publié par Barrionuevo

Ci-dessous, le texte intégral de l'introduction de Annie David, sénatrice communiste de l'Isère:

Ces élection départementales sont d'une très grand importance, tant pour ses enjeux locaux liés à la vie quotidienne de nos concitoyennes et concitoyens, que par ses enjeux nationaux.

Ainsi, au gouvernement et au Parti socialiste, on attend de savoir si la sanction des élections municipales se répète ; et à l’UMP, c’est la même chose, mais dans la perspective du gain de nombreux départements, annonciateur, de mon point de vue, d’une aggravation de la situation économique et sociale de leurs habitantes et habitants.

 Bref, une France toute bleue après une France toute rose ou presque !

Avec en plus, cette fois, des taches noires, toute noire, celles laissées par le Front National qui entend utiliser les élections départementales pour poursuivre son implantation locale et faire grandir l’idée qu’il est prêt à assumer des responsabilités nationales.

Voilà tout l'enjeu de ces élections, et notre volonté est bien de combattre la droite et ses idées libérales, et bien sûr de combattre l'extrême droite et ses idées nauséabondes ; notre volonté est bien de faire gagner la gauche !
Pour autant, il ne s’agit pas de se raconter des histoires ni non plus d’en rajouter sur les méfaits de la politique gouvernementale.

Une politique qui tourne le dos aux idéaux de la gauche, qui accepte et participe aux injonctions d’une Europe ultralibérale, qui sert avant tout les intérêts du patronat et n’écoute ni les travailleurs, ni les retraité-e-s, ni les jeunes, ni même ses parlementaires et le 49-3 sorti cette semaine à l'Assemblée Nationale par Manuel Valls en est une démonstration brutale !   

Mais comme nous, nos ami-e-s, nos voisin-e-s, nos collègues de travail savent cela, vivent cela douloureusement, et peut-être plus encore que nous, cette politique les déçoit et comme nous, elles et ils la condamnent.

Aussi, nos candidatures et la campagne que vont mener nos candidates et candidats, doivent permettre une prise de conscience populaire que d’autres choix sont possibles, qu’une alternative et le rassemblement des citoyennes, des citoyens et des forces nécessaires pour l’imposer sont des objectifs crédibles.

Nous n’en sommes pas là, certes, et il n’y a pas non plus de modèle qu’il suffirait de copier.

Prenons par exemple, la victoire de nos ami-e-s de Syriza en Grèce ; certes elle nous réchauffe le cœur et nous emplit d’espoir et nous voulons, en France et dans toute L’Europe contribuer à faire réussir le projet d’alternative à l’austérité du gouvernement Grec ; mais n'oublions pas que cette formidable victoire est celle des grecs, obtenue dans les conditions spécifiques de ce pays avec des institutions et un système politique eux aussi spécifiques et donc différents du nôtre.

Ce qui nous rassemble, c’est que nous avons en commun notre opposition à une austérité qui ravage tout, l’ambition de refonder l’Europe et pour ce faire, la confiance dans la force des peuples et dans la démocratie.

C’est déjà beaucoup !

C'est la raison pour laquelle les communistes de l'Isère ont accepté de se rassembler à d'autres forces de gauche, pour ensemble combattre les politiques d'austérité. Pour les communistes, ce rassemblement est une démarche pour l'avenir, un outil à la disposition de notre peuple pour enfin participer à la construction d'un autre avenir. Ce rassemblement répond aux attentes légitimes des femmes et des hommes aujourd'hui inquiet-e-s pour leur avenir et en colère par la politique menée par un gouvernement pourtant socialiste.

Les mêmes forces de gauche se sont d'ailleurs retrouvées au niveau régional pour initier la même dynamique.

Néanmoins, devant l'impossibilité d'aboutir à un large rassemblement de l'ensemble des forces de gauche iséroises pour cette échéance départementale et bien qu’aucun accord n’ait été signé par la fédération du parti communiste français de l’Isère avec aucune organisation politique, les communistes de l'Isère réaffirment que ce rassemblement a du sens, qu' il est nécessaire car il est un véritable outil de victoire de la gauche, face à un PS en mauvais posture mais surtout face à la droite et au danger de l'extrême droite, pour porter ensemble une véritable alternative démocratique et républicaine, basée sur une politique sociale, solidaire et écologiste.

C'est la raison pour laquelle je ne partage pas du tout l’opinion selon laquelle avoir un conseil général dirigé par la gauche, comme avec nos camarades dans L’Allier ou dans le Val de Marne ou comme ici en Isère par un socialiste, avec des communistes en nombre, ce serait la même chose que s’il était dirigé par la droite.

Dans aucun domaine ce n’est la même chose.

Avec la droite, toutes les décisions sont prises au nom du libéralisme pour favoriser le haut de la société, les promoteurs et spéculateurs de tout poil.

Avec la gauche, nos élu-e-s s'efforceront, non sans difficultés et insuffisances bien sûr, de prendre en compte l’intérêt général et le plus grand nombre des Iséroises et des Isérois.

Evidemment ce serait mieux si les électrices et les  électeurs  nous donnaient une plus grande influence. Et pas pour écraser les socialistes, ou qui que se soit d'autre à gauche. L’enjeu est ailleurs.

L'enjeu, c'est avant tout d'écraser l’austérité et le chômage, l’avenir bouché pour les jeunes ; c'est écraser les injustices, le surendettement qui frappe tant de familles, la sous rémunération du travail ouvriers et paysans, l’insupportable insuffisance des retraites, et mettre fin a la destruction de nos services publics de proximité, je pense à la poste notamment...

Ce que nous voulons c’est que nos idées de solidarité, de respect, de tolérance, d’ouverture, face à la droite et à l’extrême-droite, imprègnent davantage la politique du département.

Oui, ce que nous voulons avant tout c’est que la vie des habitantes et des  habitants s’améliore, que les enfants et les jeunes puissent avoir un espoir et  un avenir, des rêves  à la mesure de ce que pourrait offrir une société développée comme la nôtre :

- Partage des richesses et nouvelle manière de les produire c'est-à-dire un nouveau cadre de développement écologique ;

- Partage des savoirs donc l’accès a l’éducation et la culture pour toutes et tous ;

- Partage des pouvoirs c'est-à-dire la démocratie poussée le plus loin possible.

Aussi, dans cette campagne, les communistes et leurs partenaires, seront les militantes et les militants de  LA LIBERTE , de L’ÉGALITE, de LA FRATERNITE .

Mais quel sens a l’Égalité quand l’État, garant de l’unité et de l’indivisibilité de la République, prévoit de délaisser ses compétences au profit de « méga régions » commandées par l’Union européenne pour satisfaire aux besoins insatiables de la guerre  économique et des commis de la finance ? Quel poids aura un département rural face aux métropoles qui produiront, nous dit-on, 60% de la richesse nationale ? Quelle garantie pour l’égalité d’accès des citoyennes et des citoyens aux services publics, à l’emploi, à la formation ?  

Quel sens a la Liberté quand 5 millions de nos concitoyennes et concitoyens sont privé-e-s d’emploi, que 9 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté, quand les aspirations populaires sont étouffées par des impératifs comptables, quand M Juncker déclare qu’ « il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens » ? Ces mêmes traités qui ont été imposés aux Etats contre la volonté des peuples, rejetés ici comme en Irlande ou au Pays-Bas !

 Quelle valeur a la Fraternité quand tout pousse à nous méfier du voisin, à cause de sa religion, de sa couleur de peau. Quand les travailleurs les plus pauvres et les chômeurs sont opposés à celles et ceux qui parviennent tant bien que mal à sortir la tête de l’eau ?

Aussi, nos candidates et candidats, et toutes et tous les communistes auront à cœur, à travers ces élections départementales, de remettre sur ses pieds l’idéal républicain, de redonner un sens concret aux valeurs républicaines.

 Car s’il y a bien une institution dont l’existence même est liée à la République, c’est le département. Espace de solidarité promoteur des politiques sociales en direction des salarié-e-s, de la petite enfance et de la jeunesse, du handicap et des personnes âgées, le département est surtout le garant irremplaçable de l’égalité républicaine sur l’ensemble du territoire.

D’où l’importance d’élire des conseiller-ère-s départementaux communistes et progressistes et des conseiller-ère-s départementaux qui, à leurs côtés, refusent l’austérité.

Les familles populaires vont en avoir rudement besoin, car il va falloir redoubler d’efforts pour défendre pied à pied les politiques publiques menées par notre département mais aussi les services publics de proximité, qui font l’objet d’une attaque sans précédent à travers les feux croisés de la réforme territoriale et de l’austérité généralisée.

Au début de mon propos, j’ai évoqué ce que les autres forces politiques attendaient du scrutin de mars prochain. Pour nous, communistes et apparenté-e-s, ce scrutin est une étape qui compte dans la rude bataille en cours pour la relance de notre économie, pour offrir une perspective à la jeunesse, pour développer les services publics et défendre les biens communs contre l’accaparement capitaliste.

De plus, il permettra de mesurer le poids des forces anti-austérité partout dans le pays pour dessiner l’indispensable convergence des progressistes et des écologistes qui luttent contre les règles absurdes de l’austérité érigée comme politique et qui souhaitent transformer cette société gangrénée par l’argent roi.

Ce scrutin permettra ainsi d'amorcer l’alternative républicaine et sociale que les communistes veulent participer à construire !

 

Grenoble le 20 février 2015

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La victoire de Syriza: soirée de liesse à la fédération de l'Isère du PCF

25 Janvier 2015, 21:15pm

Publié par Barrionuevo

Aujourd'hui, nous n'étions pas dans la salle Raymond Périnetti de la fédération de l'Isère pour suivre les résultats d'une campagne électorale dans notre département, mais les résultats des élections législatives en Grèce.

La victoire de Syriza en Grèce, c'est la victoire contre les politiques d'austérité. Après avoir chassé Sarkozy en 2012, le peuple, notre peuple aurait du savourer cet élan et obtenir la mise en oeuvre d'une autre politique, entrevoir la voie du changement. Le peuple de France est déçu des choix mis en oeuvre, avec le vote des Grecs, un optimisme peut réapparaitre, c'est pourquoi, nous avons longuement applaudi l'intervention de Pierre Laurent ci-dessous et chanté l'internationale.'

"Avec la victoire de Syriza, le peuple grec vient de retrouver sa dignité et d'écrire une page historique. Déjouant toutes les pressions, les menaces et les tentatives de divisions, les Grecs se sont exprimés avec force pour affirmer leur souveraineté et montrer qu'il existe une autre voie en Europe que celle de la dictature des marchés et de l'austérité. Ils ont affirmé leur refus de l'extrême droite xénophobe et raciste, ils ont affirmé leur volonté d'une Grèce de justice sociale et de solidarité.

La participation de 75 % et le score de Syriza, entre 37 et 39 % à cette heure, montrent un choix clair pour le pays et pour l'Europe.

La victoire de Syriza ouvre la voie du changement en Europe. François Hollande a raté le rendez-vous de l'histoire d'une réorientation de la construction européenne en 2012 ; l'espoir désormais vient d'Athènes.

Le Parti communiste français appelle le peuple français et tous les Européens à soutenir le peuple grec et son gouvernement, et à se saisir de ce moment pour porter des solutions alternatives aux politiques nationales austéritaires et à la construction européenne actuelle.

En France, c'est possible aussi. Toutes les forces anti austérité de gauche et écologiste doivent se rassembler pour construire une alternative politique sociale et écologique dans notre pays."

Les 22 et 29 mars prochain, nous aurons les élections départementales. La section PCF de Fontaine rive gauche, en assemblée générale a décidé, compte tenu de la politique d'austérité d'une rare violence contre le peuple menée par François Hollande et son  gouvernement qu'aucune alliance, malgré les propositions alléchantes n'était possible.

Sur le canton Fontaine-Vercors, après un vote à bulletin secret, les communistes ont confié au tandem Michel Barrionuevo et Muriel Chaffard, avec comme remplaçants, Pierre Martin et Antoinette Chaninet, d'être les candidats du rassemblement.

Militants communistes et citoyens et citoyennes sont unis, avec comme priorité le combat contre la droite et l'extrême droite et toutes les politiques austéritaires. Nous serons les SYRIZA de ce canton mi-urbain, mi montagnard !

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Débat 24 janvier 2015 à Fontaine sur le rôle irremplaçable de la démocratie

24 Janvier 2015, 16:12pm

Publié par Barrionuevo

Ce samedi 24 janvier 2015, la section PCF de Fontaine rive gauche du Drac a organisé une conférence débat sur le thème le rôle irremplaçable des collectivités territoriales dans la démocratie animé par Michel Barrionuevo avec la participation de Jean-Paul Trovero, Président du groupe communiste à la Métro et Annie David, Sénatrice communiste de l’Isère.

Un débat d’une grande teneur. Nous reproduisons ci-dessous, l’introduction et les nombreuses réponses des participant-es.

D’emblée Jean Paul Trovero situe les enjeux des lois qui tombent et du Préfet qui dit : «  vous êtes obligés d’y aller », du regroupement des communes aux syndicats intercommunaux appelés à disparaitre, sans aucun débat démocratique.

Il précise : l’intercommunalité imposée, nous n’en voulons pas, par contre nous sommes favorables à l’intercommunalité de projets partagés,!

Il évoque l’exemple du SIERG, où chaque commune adhérente représente deux voix, face à ces Conseillers communautaires élus par fléchage pour une Métropole avec des compétences ciblées par la loi selon des périmètres très flous et des décrets qui ne sont toujours pas parus. Dans ce contexte, où est l’intérêt des populations ?

Ce travail mis en place à marche forcée s’est traduit par la mise en place de règles de fonctionnement, avec un bureau, une conférence des maires, des groupes politiques et des commissions  très restreintes.

Pour lui, le transfert de personnel territorial doit obligatoirement se faire en respectant l’Humain.

L’évaluation des charges transférées seront faites à l’euro près, pour exemple, il cite Fontaine sur une masse financière de 400 000€ qui correspond à la réalité aujourd’hui consacrée, ce montant sera défalqué de la dotation, pour autant, nous ne sommes pas certains que le retour annuel moyen sera de la même équivalence.

L’eau, une autre compétence de la métropolisation, avec la Régie des eaux de Grenoble passée en SPL (Société Publique Locale avec le privé) et le SIERG qui va bien au-delà des 49 commune de la Métro, par exemple Crolles et des communes de l’Oisans, un syndicat intercommunal qui pourra perdurer.

La métropolisation, c’est la tentation d’aspirer et de vider les compétences des communes et de leurs moyens financiers et à ce niveau, le travail citoyen n’a pas eu lieu.

Pour autant, la Métropole grenobloise n’est pas passée par le stade communauté urbaine, elle tient à son histoire avec la volonté politique depuis des décennies de la coopération librement consentie.

Les 49 communes qui composent notre Métropole vont de la commune de Mont Saint Martin avec ses 90 habitants, à la ville de Grenoble avec ses 160 000 habitants, le Sud grenoblois. Dans ce cas comment traiter les compétences ?

L’entretien d’une voirie sur Mont Saint Martin, commune rurale de moyenne montagne et Sassenage par exemple qui ne sont pas dans les mêmes configurations ne représentent pas les mêmes coûts !

Je prends un autre exemple, à Venon, le déneigement s’effectue avec le tracteur d’un particulier, qui en fonction de la météo sera prêt au moment adéquat, sur Fontaine, le technicien en charge attendra avant de lancer l’opération et si au total, il y a 40 agents pour 49 communes, comment interviendront-ils ?

Cette gouvernance est compliquée, nous sommes pour que la commune soit au cœur des décisions.

La métropolisation concentre 49 communes, 49 stratégies différentes.En ce qui concerne le personnel transféré, rien ne garantit toutefois qu’un agent fera partie de l’équipe d’intervention envoyée sur sa commune d’origine.

Dans le cadre de budgets contraints, des désengagements de l’État, la collectivité n’aura pas d’autre choix que de refuser un transfert et d’affecter le salarié à un autre poste.

Je souhaite pour ma part que les choix de chacun puissent être entendus.

Dans la Métropole, une sectorisation consistera au regroupement par territoires des moyens d’intervention avec des entités opérationnelles et une territorialisation pour l’aspect politique !

Les feux rouges dépendent de la Métro, pas l’éclairage public.

Dans la Métropole, la majorité est fragile, elle dispose d’un pacte majoritaire. Nous pouvons faire entendre notre voix d’élus communistes. Nous l’avons dit, redit, nous sommes pour la gratuité des transports urbains sur l’agglomération.

Répondant à une question, Jean Paul Trovero, explique que l’objectif de Vallini et du gouvernement était de réduire le millefeuille, il s’avère qu’avec la métropolisation nous avons rajouté une couche supplémentaire, au détriment de la proximité.

Pour Annie David, c’est la marchandisation des services publics qui est en cause, l’échelon qui trinque en premier, c’est celui de la proximité. La suppression de la clause générale de compétence va se traduire par un manque de finances des collectivités et des services publics qui seront ouverts de plus en plus à la concurrence.

En somme, c’est la solidarité des plus modestes vers ceux qui sont encore plus modestes et l’ouverture du marché qui se décline pour favoriser les intérêts financiers.

Une démocratie mise à mal, avec une absence totale de concertation. Face à la réforme Sarkozy et à l’acte 3 de la décentralisation de Maryse  Lebranchu, plus de 40 000 élus, en 2012, avaient dit non à ces projets en répondant à une enquête diligentée par le Sénat.

François Hollande, en décembre 2013 a lancé ce qu’il a appelé l’acte fondateur de la décentralisation, une démarche tournant le dos à ce qui avait été fait précédemment et qui emboité le pas de la politique de Sarkozy.

Mon groupe avait demandé un moratoire sur la réforme territoriale aboutissant à la fusion des Régions ramenée à 13, la suppression des départements.

Les départements sont vidés de leurs substances et les solidarités sont reléguées au second plan.

Ce qui se met en place est à mille lieux de la solidarité, répondant aux règles imposées par Bruxelles. Ce qui coûte de l’argent, ce n’est pas le mille-feuille, c’est le changement de société imposé.

Au Sénat, nous avons un rôle critique, mais toujours avec des propositions. Cette politique, c’est le délitement de la société et plus grave encore, la fin de la République solidaire, fraternelle.

Il faut stopper cette réforme, la reprendre intégralement à l’image de ce que les collectifs anti-libéraux ont obtenu vis-à-vis du Traité Constitutionnel Européen en 2005, lors du référendum qui s’est traduit par la victoire du Non. En tant que parlementaires, nous étions seuls à agir !

Lutter pour la gratuité des transports, défendre les services de proximité comme la poste, faire des contre-propositions pour en finir avec cette politique qui sert très largement le Patronat, à coup de milliards d’aides et d’exonération.

Annie David, cite l’exemple de parlementaires socialistes demandant de tenir bon, de ne pas lâcher sur l’ANI, mais cela ne s’est pas traduit ensuite sur les votes.

En Grèce et en Espagne, les gens n’en peuvent plus ! Quel que soit le résultat dimanche, les grecs ont commencé à semer l’idée que d’autres choix sont possibles, nous souhaitons la victoire de Syriza qui peut ouvrir d’autres victoires pour les départementales et régionales prochaines

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Maires et élu-e-s à la Préfecture de l'Isère pour dire NON à l'austérité

22 Janvier 2015, 15:14pm

Publié par Barrionuevo

Dès élu-e-s de différentes communes de l'agglomération et du Grésivaudan ont répondu à l'invitation lancée par Renzo Sulli, David Queiros et Jean-Paul Trovero.

Maires de grandes communes et de petites communes se sont joint à la délégation reçue en Préfecture de l'Isère ce jeudi 22 janvier à 11H.

« Les collectivités locales – au premier rang desquelles les communes et leurs intercommunalités – sont aujourd'hui confrontées à des difficultés financières d'une gravité exceptionnelle et inédite, rappellent les trois élus. Le plan de réduction de la dépense publique qui nous est imposé – 50 milliards d'économies à réaliser sur trois ans – se traduira par une diminution progressive de 11 milliards d'euros des concours financiers de l’État jusqu'en 2017, soit une baisse cumulée de 28 milliards d'euros sur la période 2014-2017 ». Les maires déplorent, dans le cadre de leurs préparations budgétaires respectives, d'être « malheureusement contraints d'envisager des coupes dans les budgets. Cela ne sera pas sans conséquences, indiquent-ils, en matière de service rendu à la population, particulièrement dans le contexte de tensions que nous connaissons aujourd'hui, fragilisant fortement le développement économique et social pourtant indispensable au redressement des comptes publics ».

Quid des services publics demain ?

Ils citent en particulier le rôle de services publics essentiels à la population : petite enfance, crèches et halte-garderies, cantine, périscolaire, actions culturelles et de lien social, solidarité avec les personnes âgées, actions jeunesse, soutien à nos commerces de proximité, au tissu associatif, générateur de lien social. « Les communes sont en première ligne, soulignent-ils, pour relever les enjeux liés à la crise sociale, environnementale et engager un nouveau modèle de développement durable pour toutes et tous ». Les élus indiquent avoir pris dans leurs communes des initiatives diverses, qui rencontrent un accueil positif de la part de la population.

Une action collective et solidaire

« Conscient-es des difficultés budgétaires liées à cette situation financière nationale, beaucoup de maires et d'élu-es, de tous bords, estiment que le redressement des finances publiques ne peut passer que par une action collective et solidaire, et non par des injonctions de l’État pour dépenser moins » précisent-ils. Les trois maires notent que c'est le sens de ce moment de rassemblement du 22 janvier que d'exprimer leur très fort mécontentement – partagé – face à l'austérité qui est imposée aux communes.

Lien vers enregistrement audio de l'initiative

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