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Michel Barrionuevo -   Sassenage

Deux décès à un jour d'intervalle: André Rey et Guy Fischer

2 Novembre 2014, 18:10pm

Publié par Barrionuevo

Deux amis, viennent de nous quitter: André Rey le vendredi 31 octobre, Guy Fischer le samedi 1er novembre.

Deux amis qui m'ont beaucoup apporté, André, ancien ingénieur hydraulique chez Neyrpic, a été à la base de la conception d'un grand nombre d'édifices à travers le monde,

Guy a été élu Sénateur communiste du Rhône en septembre 1995, mandat qu'il aura exercé jusqu'en septembre 2014.

Ce soir, j'éprouve un grande tristesse, en pensant à ces deux hommes, me viennent les mots de cette chanson de Jean Ferrat: C'est un joli nom Camarade, c'est un joli nom tu sais, pendant des années Camarade, pendant des années tu sais, Avec ton seul nom comme aubade, les lèvres s'épanouissaient, camarade, camarade.

Mercredi prochain, au nom du PCF je rendrai hommage à André, je veux y associer mon ami Guy, et leur dire à tous deux simplement: merci mes Camarades !

Pour Pierre Laurent Guy Fischer était un homme d'Humanité :

"La mort de Guy Fischer, survenue le 1er novembre, est une perte qui touche tout le Parti communiste français.  Je veux d’abord retenir le courage et la lucidité avec laquelle il a affronté la maladie. Nous savions depuis plusieurs semaines que le combat qu’il menait face au cancer arrivait à son terme. Lui aussi, mais la dignité face à la mort, dont il avait fait un combat éthique, et son envie irrépressible de la vie l’ont tenues debout jusqu’au dernier moment.

Guy Fischer était un homme d'humanité » (Pierre Laurent) Guy Fischer, instituteur des Minguettes, militant et élu de sa ville de Vénissieux, dont il fut maire adjoint de 1977 à 1995, sénateur communiste durant 19 ans, était un homme d’humanité. Toute sa vie militante au service des intérêts populaires, toute son activité d’élu local et de parlementaire au service de l’intérêt général, en ont fait un dirigeant remarquable de notre parti, un homme politique digne de la République. Vice-président du Sénat jusqu’à la déclaration de sa maladie, il agissait dans les plus hautes fonctions en n’oubliant ses racines populaires et les populations qui l’avaient élu.

Comme secrétaire national du PCF, j’ai toujours pu compter sur son engagement loyal et sa solidarité dans l’exercice de mes fonctions. Il était attaché à son parti, à sa ville, aux citoyens qu’il n’a jamais cessé de servir. Proche du terrain, il a su donner de la hauteur aux valeurs qui fondaient son engagement. L’action de Guy Fischer restera gravé dans nos mémoires.

Au nom du Parti communiste français, j’adresse mes condoléances à la famille et aux proches de Guy Fischer, aux communistes de Vénissieux et du Rhône".

Disparition de Guy Fischer, une personnalité politique nationale qui fait honneur à la République Par André GERIN, Député-Maire Honoraire de Vénissieux

"Guy Fischer est resté debout, actif, lucide jusqu’au bout malgré une maladie impitoyable dont l’issue est trop souvent inéluctable. En pleine connaissance de cause, il a révélé ce pronostic fatal. Par André Gérin, Député-Maire Honoraire de Vénissieux. Originaire d’une famille ouvrière, l’instituteur des Minguettes, secrétaire de la section du PCF, est devenu 1er adjoint à l’urbanisme à Vénissieux en 1977 et l’est resté jusqu’en 1995. Il a ensuite accédé au poste de Sénateur qu’il a occupé pendant 19 ans.

Disparition de Guy Fischer, une personnalité politique nationale qui fait honneur à la République
Par André GERIN, Député-Maire Honoraire de Vénissieux

- See more at: http://www.humanite.fr/disparition-de-guy-fischer-une-personnalite-politique-nationale-qui-fait-honneur-la-republique#sthash.0XeRJ0yl.dpuf

Attaché à sa ville, en lien permanent avec les familles populaires et la jeunesse, il sera au cœur des étés chauds des Minguettes durant l’été 1981. Sous le gouvernement Mauroy il va participer au travail des commissions Bonnemaison et Dubedout. Il deviendra, avec Marcel Houël, l’interlocuteur incontournable de la Communauté urbaine et de l’Agence d’urbanisme de Lyon. Il marquera ainsi de son empreinte, les politiques de la Courly sous les présidences de Francisque Collomb et Michel Noir ainsi qu’au Conseil général sous les présidences de Jean Palluy et de Michel Mercier. Pour la ville de Vénissieux et de Vaulx-en-Velin, il va participer à ce que l’on nomme aujourd’hui « la politique de la Ville ». Ses qualités et ses compétences reconnues sur les questions sociales, il deviendra vice-président du Sénat.

Guy Fischer est toujours resté fidèle à son histoire et à ses racines Décinoises comme le démontre son parcours d’homme de terrain au service de la cité,  de sa ville, des familles populaires et particulièrement des jeunesses Vénissianes.

L’honneur de la République, c’est d’avoir en son sein des hommes de cette trempe qui n’ont qu’un seul but, celui de servir les autres, en aucun cas celui de se servir. Il avait assurément une haute idée de l’éthique politique.

Avec Guy Fischer, nous sommes liés par 37 années de parcours commun, dans des responsabilités différentes et complémentaires, tant à Vénissieux que dans les assemblées parlementaires. Nous disions, pour sourire, que nous formions à nous deux « le Congrès de Versailles ».

Je veux témoigner de son dévouement et de sa fidélité, dans nos relations d’amitié authentique fondée sur un mutuel respect, alors que beaucoup de motifs pouvaient nous séparer, nous opposer.

Lorsque je suis devenu maire en octobre 1985, la loyauté de Guy Fischer n’a pas failli. Notre amitié, notre affection nous ont soudés pour servir l’intérêt de la 3ème ville du département. Son combat pour préserver et développer cette municipalité, belle et rebelle, dirigée depuis 1935 par des maires communistes, s’est poursuivi avec Michèle Picard. Sa totale implication dans la campagne des municipales de 2014 témoigne de son engagement au service de l’intérêt général et de la chose publique. Il est resté fidèle à la vie et à l’activité du parti communiste français.

Sur un plan international, il s’est toujours engagé dans les combats nobles, en particulier contre l’apartheid, en faveur de Nelson Mandela, de la cause palestinienne et du mouvement de la paix.

En devenant une personnalité politique nationale, Guy Fischer n’a jamais renié ses origines. Il est resté fidèle au PCF quels qu’aient pu être les aléas de la vie politique. Pour lui, la justice sociale était son maître mot.  Il a livré un combat sans concessions contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et pour le vivre ensemble. Il a exercé une lutte constante contre la grande pauvreté qui constitue une plaie béante de la société, contre les dégâts de la marchandisation de la vie sociale, contre la dictature de l’argent et contre ce capitalisme cynique et sans pitié.

Guy Fischer fait partie de ces élus communistes, fidèles aux valeurs de gauche, de Jaurès à Jules Guesde, qui ont apporté une contribution de premier ordre pour faire de Vénissieux une ville à part entière. Vénissieux, sa ville, le plateau des Minguettes, c’est un peu sa carte d’identité. Un héritage haut en couleur  que d’aucun méprisent profondément par l’aveuglement anticommuniste piétinant les valeurs républicaines.

Nous perdons un digne représentant politique que l’histoire reconnaîtra comme une personnalité attachante, toujours prête à donner, à se dévouer, à ne pas compter son temps.

Guy Fischer a toujours été un homme d’union, de dialogue, d’ouverture, empreint d’humanisme.

Vénissieux et les Vénissians lui doivent une énorme reconnaissance.

Guy va nous manquer. Il nous manque déjà pour les batailles à venir."

Michèle Picard, maire de Vénissieux, conseillère communautaire
Dimanche, 2 Novembre, 2014

Hier soir, notre ami Guy Fischer nous a quittés. Il le savait, nous le savions, mais la tristesse reste immense et le vide infini. Il nous faut dire au revoir à celui qui a marqué la vie vénissiane de son empreinte pendant près un demi-siècle et ça n’est pas rien. Il nous faut saluer cet élu communiste qui a consacré sa vie au bien commun et au vivre ensemble, les deux pieds bien ancrés dans le réel, au conseil municipal de Vénissieux comme à la vice-présidence du Sénat, mais aussi au Grand Lyon, au Conseil général du Rhône et à la Région.
Son parcours est exceptionnel, authentique, fidèle aux idéaux qu’il défendait, à son histoire et ses racines dont il était si fier. Ses combats servaient obstinément l’intérêt général, en prise avec la réalité quotidienne, les difficultés qu’il touchait du doigt, saisissant avec justesse tous les enjeux locaux et nationaux essentiels au développement de l’humain.
L’école de la République a sans doute construit son engagement indéfectible pour la jeunesse et l’enfance. De l’instituteur à l’homme politique que nous connaissons, il a gardé cette volonté d’ouvrir le champ des possibles aux jeunes générations, portant une oreille attentive à leur détresse, leur désir d’avenir, notamment lorsque Vénissieux se retrouve dans le cyclone des évènements de l’été 1981. Il disait lui-même que cette période avait été la plus difficile de sa vie politique. Pourtant, avec les équipes qu’il a conduites en tant que premier adjoint, aux côtés de Marcel Houël, puis d’André Gerin, Guy a impulsé la transformation et le développement de Vénissieux.
Guy est à l’image de sa ville, jamais résigné, engagé pour une vie meilleure, défendant résolument une politique solidaire répondant aux besoins sociaux, une politique volontariste pour les populations et le monde du travail. Il a toujours été à mes côtés pour défendre les droits fondamentaux inscrits dans notre Constitution, qu’il s’agisse de logement, d’emploi, d’éducation, de santé,…En mars dernier, nous partagions cette formidable victoire pour tenir le cap à gauche à Vénissieux. Tout au long de la campagne, malgré la maladie, il s’est engagé, il a milité, il a porté mon comité de soutien, en homme de terrain infatigable, il a arpenté les rues de Vénissieux, les marchés, les réunions publiques,… Encore et toujours fidèle à ses valeurs, à ses engagements, à ses combats.
J’ai coutume de dire que l’on n’est jamais ce que l’on est par hasard. Guy est un des « grâce à qui… » qui ont jalonné ma vie et qui ont jalonné la vie de notre ville, belle et rebelle. Guy nous manquera cruellement.
Guy aimait profondément Vénissieux, ses habitants, cette population qui lui a tant apporté au cours de ses trente-sept années de mandats, qui a semé dans sa vie tant de perles de bonheur, selon ses propres mots.
Un livre d’or sera à la disposition de toutes celles et ceux qui souhaitent lui exprimer un dernier hommage, dès demain à l’Hôtel de ville.

Michèle Picard, maire de Vénissieux, conseillère communautaire

- See more at: http://www.humanite.fr/hommage-guy-fischer-556373#sthash.nDir6nTL.dpuf

La mort de Guy Fischer, survenue le 1er novembre, est une perte qui touche tout le Parti communiste français.  Je veux d’abord retenir le courage et la lucidité avec laquelle il a affronté la maladie. Nous savions depuis plusieurs semaines que le combat qu’il menait face au cancer arrivait à son terme. Lui aussi, mais la dignité face à la mort, dont il avait fait un combat éthique, et son envie irrépressible de la vie l’ont tenues debout jusqu’au dernier moment.

Guy Fischer, instituteur des Minguettes, militant et élu de sa ville de Vénissieux, dont il fut maire adjoint de 1977 à 1995, sénateur communiste durant 19 ans, était un homme d’humanité. Toute sa vie militante au service des intérêts populaires, toute son activité d’élu local et de parlementaire au service de l’intérêt général, en ont fait un dirigeant remarquable de notre parti, un homme politique digne de la République. Vice-président du Sénat jusqu’à la déclaration de sa maladie, il agissait dans les plus hautes fonctions en n’oubliant ses racines populaires et les populations qui l’avaient élu.

Comme secrétaire national du PCF, j’ai toujours pu compter sur son engagement loyal et sa solidarité dans l’exercice de mes fonctions. Il était attaché à son parti, à sa ville, aux citoyens qu’il n’a jamais cessé de servir. Proche du terrain, il a su donner de la hauteur aux valeurs qui fondaient son engagement. L’action de Guy Fischer restera gravé dans nos mémoires.

Au nom du Parti communiste français, j’adresse mes condoléances à la famille et aux proches de Guy Fischer, aux communistes de Vénissieux et du Rhône.

Disparition de Guy Fischer, une personnalité politique nationale qui fait honneur à la République Par André GERIN, Député-Maire Honoraire de Vénissieux Guy Fischer est resté debout, actif, lucide jusqu’au bout malgré une maladie impitoyable dont l’issue est trop souvent inéluctable. En pleine connaissance de cause, il a révélé ce pronostic fatal. Par André Gérin, Député-Maire Honoraire de Vénissieux. Originaire d’une famille ouvrière, l’instituteur des Minguettes, secrétaire de la section du PCF, est devenu 1er adjoint à l’urbanisme à Vénissieux en 1977 et l’est resté jusqu’en 1995. Il a ensuite accédé au poste de Sénateur qu’il a occupé pendant 19 ans. Attaché à sa ville, en lien permanent avec les familles populaires et la jeunesse, il sera au cœur des étés chauds des Minguettes durant l’été 1981. Sous le gouvernement Mauroy il va participer au travail des commissions Bonnemaison et Dubedout. Il deviendra, avec Marcel Houël, l’interlocuteur incontournable de la Communauté urbaine et de l’Agence d’urbanisme de Lyon. Il marquera ainsi de son empreinte, les politiques de la Courly sous les présidences de Francisque Collomb et Michel Noir ainsi qu’au Conseil général sous les présidences de Jean Palluy et de Michel Mercier. Pour la ville de Vénissieux et de Vaulx-en-Velin, il va participer à ce que l’on nomme aujourd’hui « la politique de la Ville ». Ses qualités et ses compétences reconnues sur les questions sociales, il deviendra vice-président du Sénat. Guy Fischer est toujours resté fidèle à son histoire et à ses racines Décinoises comme le démontre son parcours d’homme de terrain au service de la cité, de sa ville, des familles populaires et particulièrement des jeunesses Vénissianes. L’honneur de la République, c’est d’avoir en son sein des hommes de cette trempe qui n’ont qu’un seul but, celui de servir les autres, en aucun cas celui de se servir. Il avait assurément une haute idée de l’éthique politique. Avec Guy Fischer, nous sommes liés par 37 années de parcours commun, dans des responsabilités différentes et complémentaires, tant à Vénissieux que dans les assemblées parlementaires. Nous disions, pour sourire, que nous formions à nous deux « le Congrès de Versailles ». Je veux témoigner de son dévouement et de sa fidélité, dans nos relations d’amitié authentique fondée sur un mutuel respect, alors que beaucoup de motifs pouvaient nous séparer, nous opposer. Lorsque je suis devenu maire en octobre 1985, la loyauté de Guy Fischer n’a pas failli. Notre amitié, notre affection nous ont soudés pour servir l’intérêt de la 3ème ville du département. Son combat pour préserver et développer cette municipalité, belle et rebelle, dirigée depuis 1935 par des maires communistes, s’est poursuivi avec Michèle Picard. Sa totale implication dans la campagne des municipales de 2014 témoigne de son engagement au service de l’intérêt général et de la chose publique. Il est resté fidèle à la vie et à l’activité du parti communiste français. Sur un plan international, il s’est toujours engagé dans les combats nobles, en particulier contre l’apartheid, en faveur de Nelson Mandela, de la cause palestinienne et du mouvement de la paix. En devenant une personnalité politique nationale, Guy Fischer n’a jamais renié ses origines. Il est resté fidèle au PCF quels qu’aient pu être les aléas de la vie politique. Pour lui, la justice sociale était son maître mot. Il a livré un combat sans concessions contre le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie et pour le vivre ensemble. Il a exercé une lutte constante contre la grande pauvreté qui constitue une plaie béante de la société, contre les dégâts de la marchandisation de la vie sociale, contre la dictature de l’argent et contre ce capitalisme cynique et sans pitié. Guy Fischer fait partie de ces élus communistes, fidèles aux valeurs de gauche, de Jaurès à Jules Guesde, qui ont apporté une contribution de premier ordre pour faire de Vénissieux une ville à part entière. Vénissieux, sa ville, le plateau des Minguettes, c’est un peu sa carte d’identité. Un héritage haut en couleur que d’aucun méprisent profondément par l’aveuglement anticommuniste piétinant les valeurs républicaines. Nous perdons un digne représentant politique que l’histoire reconnaîtra comme une personnalité attachante, toujours prête à donner, à se dévouer, à ne pas compter son temps. Guy Fischer a toujours été un homme d’union, de dialogue, d’ouverture, empreint d’humanisme. Vénissieux et les Vénissians lui doivent une énorme reconnaissance. Guy va nous manquer. Il nous manque déjà pour les batailles à venir.

Michèle Picard, maire de Vénissieux, conseillère communautaire

"Hier soir, notre ami Guy Fischer nous a quittés. Il le savait, nous le savions, mais la tristesse reste immense et le vide infini. Il nous faut dire au revoir à celui qui a marqué la vie vénissiane de son empreinte pendant près un demi-siècle et ça n’est pas rien. Il nous faut saluer cet élu communiste qui a consacré sa vie au bien commun et au vivre ensemble, les deux pieds bien ancrés dans le réel, au conseil municipal de Vénissieux comme à la vice-présidence du Sénat, mais aussi au Grand Lyon, au Conseil général du Rhône et à la Région. Son parcours est exceptionnel, authentique, fidèle aux idéaux qu’il défendait, à son histoire et ses racines dont il était si fier.

Ses combats servaient obstinément l’intérêt général, en prise avec la réalité quotidienne, les difficultés qu’il touchait du doigt, saisissant avec justesse tous les enjeux locaux et nationaux essentiels au développement de l’humain.

L’école de la République a sans doute construit son engagement indéfectible pour la jeunesse et l’enfance. De l’instituteur à l’homme politique que nous connaissons, il a gardé cette volonté d’ouvrir le champ des possibles aux jeunes générations, portant une oreille attentive à leur détresse, leur désir d’avenir, notamment lorsque Vénissieux se retrouve dans le cyclone des évènements de l’été 1981. Il disait lui-même que cette période avait été la plus difficile de sa vie politique. Pourtant, avec les équipes qu’il a conduites en tant que premier adjoint, aux côtés de Marcel Houël, puis d’André Gerin, Guy a impulsé la transformation et le développement de Vénissieux.

Guy est à l’image de sa ville, jamais résigné, engagé pour une vie meilleure, défendant résolument une politique solidaire répondant aux besoins sociaux, une politique volontariste pour les populations et le monde du travail. Il a toujours été à mes côtés pour défendre les droits fondamentaux inscrits dans notre Constitution, qu’il s’agisse de logement, d’emploi, d’éducation, de santé,…

En mars dernier, nous partagions cette formidable victoire pour tenir le cap à gauche à Vénissieux. Tout au long de la campagne, malgré la maladie, il s’est engagé, il a milité, il a porté mon comité de soutien, en homme de terrain infatigable, il a arpenté les rues de Vénissieux, les marchés, les réunions publiques,…

Encore et toujours fidèle à ses valeurs, à ses engagements, à ses combats. J’ai coutume de dire que l’on n’est jamais ce que l’on est par hasard. Guy est un des « grâce à qui… » qui ont jalonné ma vie et qui ont jalonné la vie de notre ville, belle et rebelle. Guy nous manquera cruellement.

Guy aimait profondément Vénissieux, ses habitants, cette population qui lui a tant apporté au cours de ses trente-sept années de mandats, qui a semé dans sa vie tant de perles de bonheur, selon ses propres mots. Un livre d’or sera à la disposition de toutes celles et ceux qui souhaitent lui exprimer un dernier hommage, dès demain à l’Hôtel de ville. Michèle Picard, maire de Vénissieux, conseillère communautaire"

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