Caméras Sassenage, vous les voulez tournantes ou fixes

Conseil municipal du 6 novembre 2017, intervention de Michel Barrionuevo sur le rapport de Partenariat Public-Privé avec Alcyon-Citéos et EEE Alpes Dauphiné et Gaz Electricité de Grenoble (GEG) :
« Je commencerai par indiquer que les travaux réalisés en 2016 ne sont pas assez précis. Nous aimerions disposer d’un tableau reprenant l’ensemble des réalisations depuis la signature du Contrat de Partenariat Public, Privé.
Ceci dit, nous sommes en novembre 2017 et il y a un point qui mérite débat, celui des caméras de vidéo-prévention.
11 ont été déployées en juillet 2012, 11 supplémentaires sur 7 sites en juillet 2014.
Les contrats de maintenance se sont terminés au 30 juin 2017.
Sur la période écoulée, il est important de tirer les enseignements de la mise en place de ces caméras de vidéo-prévention.
A l’origine du projet, suite aux différentes critiques que nous avions formulées, il était prévu la mise en place d’un comité d’éthique. Ce comité a-t-il vu le jour et quel en était sa composition ?
Quel bilan tirer en matière de sécurité de ces installations ?
Les élus qui ont siégé dans le précédent mandat, ont sans doute encore en mémoire, la mésaventure survenue à l’une des conseillères municipales qui s’est fait dérober les roues de sa voiture dans un secteur de stationnement sécurisé par une caméra, son véhicule était dans un angle mort.
La note de synthèse nous indique que le contrat de maintenance se terminera en juin 2017, (l’utilisation du futur, plus de 4 mois après la date, n’est sans doute pas la bonne règle grammaticale). Le montant des acomptes 2017 pour la vidéo est de 2 580,98€ TTC, contre 5 091.56€ TTC en 2016, ce qui avec les hausses annuelles constatées les années précédentes équivaut à une demie-année.
Qu’allez-vous faire de ces caméras, un avenant au contrat de maintenance ou bien le démontage ? »
Daniel D’Olivier Quintas : « L’objectif de prévention répond à un cahier des charges, nous travaillons là-dessus pour identifier les choses qui peuvent être améliorées. Nous avons pris en charge une assistance pour la maitrise d’ouvrage avec un changement assez consistant. Nous disposons de caméras dites tournantes, nous nous orientons vers des caméras fixes pour améliorer la problématique de la protection des biens et du patrimoine.
Nous avons fournis toutes les vidéos demandées sur réquisition de la gendarmerie, soit environ 30% de visionnage.
Nous voulons garder les caméras et les améliorer. Si nous avons arrêté le plan, nous avons mis de l’argent pour faire la maintenance dans une petite ligne budgétaire. Ai-je répondu à toutes vos interrogations ? »
Florence Parvy : « il n’y a pas eu de réponse sur le Comité d’éthique »
Séverin Batfroi : « Il n’y a pas besoin de comité d’éthique, il y a deux écoles politiques, ceux qui ont des poussées de crise d’urticaire et la nôtre. Je vous invite à lire le livre publié par un policier de la BAC en région parisienne sur les caméras de surveillance, n’ayant pas peur des mots ! Il faut que vous arrêtiez avec les querelles sémantiques. Ces dispositifs ne sont pas efficaces à 100%. Leur pertinence est reconnue par tous les professionnels, il faut que le débat sur ce sujet s’arrête ! »
Monsieur le Maire : « Il n’y avait absolument pas besoin de mettre en place un comité d’éthique, c’est la gendarmerie qui utilise les visionnages. »